Festival du film des pays francophones 2012
4ème édition
Festival
du 14 au 20 Mars 2012
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Cinéma/TV
Cinéma Le Club – 4 Rue du Docteur Levrat, 01130 Nantua – France
Français
Retrouvez le programme détaillé [ici]
La 4e édition du festival du film des pays francophones aura lieu du 14 au 20 mars, et présentera 18 films de 11 pays. Y seront décernés un Prix du Jury et un Prix du Public dans deux catégories, films et documentaires.
La volonté de créer ce festival des films francophones est née il y a quatre ans, un 20 mars, journée de la francophonie, où à la demande de Renaud Donzel, président de l’Union des Français de l’Etranger Rhône-Alpes, avait été organisé un ciné-débat avec un intervenant. L’année suivante a eu lieu le lancement du festival. Et même si pour le responsable du cinéma, le montage du festival présente de multiples rebondissements – un film refusé est finalement arrivé, des réponses arrivent deux mois après, le temps de chargement des films très rapide, il faut trouver les intervenants – Casimir Miguelez trouve plaisir à travailler pour ce challenge, tout comme il aime provoquer des rencontres autour de la culture.
Une soirée exceptionnelle…
Le festival comprendra quatre avant-premières et sera l’occasion de débattre en compagnie d’invités de sujets brûlants. Le film vedette sera sans conteste le documentaire de Fernand Melgar « Vol spécial », qui sera projeté en avant-première mercredi 14 mars à 20 h 30, et montre la vie des sans-papiers dans le centre de détention administrative de Frambois, en Suisse, avant l’expulsion vers leur pays d’origine. Des hommes qui n’ont commis aucun délit et qui ont été arrachés à la vie qu’ils avaient reconstruite pour être renvoyés dans leur pays d’origine qu’ils avaient fui, un huis clos carcéral qui se termine par des expulsions musclées par vol spécial pour ceux qui s’y opposent. Le film a déjà été l’objet d’un débat houleux en Suisse, et sera présenté par le monteur du film, Claude Muret. Un documentaire juste, où le cinéaste témoigne scène après scène d’un système qui broie des hommes, et nous renvoie tant à notre humanité qu’à construire notre propre pensée. Exceptionnel, à ne pas manquer.
… et des films sur des thèmes actuels
Le festival présente par ailleurs une programmation qui aidera à mieux comprendre les événements, avec trois films qui traitent du printemps arabe vu de l’intérieur.
« Laïcité Inc’h Allah », film tunisien au titre provocant de Nadia El Fani, dont le tournage a commencé trois mois avant le début du printemps arabe, relate le combat pour la laïcité en terre musulmane. « Plus jamais peur » raconte la révolution tunisienne au travers de trois destins individuels. « Tahrir, place de la libération » filmé en Egypte en février 2011, dresse une chronique de la révolution aux côtés de ses protagonistes.
Dérangeant, le film « Sur la planche » de Leïla Kilani, raconte l’histoire de quatre filles à Tanger, qui tentent d’échapper à leur destin d’ouvrières dans une usine où elles épluchent des crevettes 8 heures par jour.
Pour Casimir Miguelez : « C’est des femmes éprises de liberté, qui essaient de s’en sortir avec leurs moyens. Elles vivent de petits boulots et en veulent à tout le monde. J’ai vraiment été déstabilisé, interpellé, surpris par ce film ».
Encore des femmes battantes, avec « Les femmes du bus 678 », film de Mohamed Diab qui raconte l’histoire de trois femmes qui s’unissent pour combattre les agressions sexuelles des Egyptiens, et secouent ainsi une société basée sur la suprématie de l’homme.
Et puis allez, pour finir, un film qui promet, « Le cochon de Gaza » (Palestine), relate l’histoire d’un pêcheur musulman qui trouve un cochon dans ses filets et décide d’en tirer profit. Péripéties et rire garanti !
Monika Borowitch
La 4e édition du festival du film des pays francophones aura lieu du 14 au 20 mars, et présentera 18 films de 11 pays. Y seront décernés un Prix du Jury et un Prix du Public dans deux catégories, films et documentaires.
La volonté de créer ce festival des films francophones est née il y a quatre ans, un 20 mars, journée de la francophonie, où à la demande de Renaud Donzel, président de l’Union des Français de l’Etranger Rhône-Alpes, avait été organisé un ciné-débat avec un intervenant. L’année suivante a eu lieu le lancement du festival. Et même si pour le responsable du cinéma, le montage du festival présente de multiples rebondissements – un film refusé est finalement arrivé, des réponses arrivent deux mois après, le temps de chargement des films très rapide, il faut trouver les intervenants – Casimir Miguelez trouve plaisir à travailler pour ce challenge, tout comme il aime provoquer des rencontres autour de la culture.
Une soirée exceptionnelle…
Le festival comprendra quatre avant-premières et sera l’occasion de débattre en compagnie d’invités de sujets brûlants. Le film vedette sera sans conteste le documentaire de Fernand Melgar « Vol spécial », qui sera projeté en avant-première mercredi 14 mars à 20 h 30, et montre la vie des sans-papiers dans le centre de détention administrative de Frambois, en Suisse, avant l’expulsion vers leur pays d’origine. Des hommes qui n’ont commis aucun délit et qui ont été arrachés à la vie qu’ils avaient reconstruite pour être renvoyés dans leur pays d’origine qu’ils avaient fui, un huis clos carcéral qui se termine par des expulsions musclées par vol spécial pour ceux qui s’y opposent. Le film a déjà été l’objet d’un débat houleux en Suisse, et sera présenté par le monteur du film, Claude Muret. Un documentaire juste, où le cinéaste témoigne scène après scène d’un système qui broie des hommes, et nous renvoie tant à notre humanité qu’à construire notre propre pensée. Exceptionnel, à ne pas manquer.
… et des films sur des thèmes actuels
Le festival présente par ailleurs une programmation qui aidera à mieux comprendre les événements, avec trois films qui traitent du printemps arabe vu de l’intérieur.
« Laïcité Inc’h Allah », film tunisien au titre provocant de Nadia El Fani, dont le tournage a commencé trois mois avant le début du printemps arabe, relate le combat pour la laïcité en terre musulmane. « Plus jamais peur » raconte la révolution tunisienne au travers de trois destins individuels. « Tahrir, place de la libération » filmé en Egypte en février 2011, dresse une chronique de la révolution aux côtés de ses protagonistes.
Dérangeant, le film « Sur la planche » de Leïla Kilani, raconte l’histoire de quatre filles à Tanger, qui tentent d’échapper à leur destin d’ouvrières dans une usine où elles épluchent des crevettes 8 heures par jour.
Pour Casimir Miguelez : « C’est des femmes éprises de liberté, qui essaient de s’en sortir avec leurs moyens. Elles vivent de petits boulots et en veulent à tout le monde. J’ai vraiment été déstabilisé, interpellé, surpris par ce film ».
Encore des femmes battantes, avec « Les femmes du bus 678 », film de Mohamed Diab qui raconte l’histoire de trois femmes qui s’unissent pour combattre les agressions sexuelles des Egyptiens, et secouent ainsi une société basée sur la suprématie de l’homme.
Et puis allez, pour finir, un film qui promet, « Le cochon de Gaza » (Palestine), relate l’histoire d’un pêcheur musulman qui trouve un cochon dans ses filets et décide d’en tirer profit. Péripéties et rire garanti !
Monika Borowitch
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