Événements

Mamani Keita et Dupain au festival de Ménilmontant
Ouverture du festival de Ménilmontant

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MAMANI KEITA (afrobeat / Mali) :

Au Mali la tradition interdit à ceux qui portent le nom royal de Keita de chanter ou de jouer d’un instrument. Heureusement, il y a des exceptions. Mamani Keita en est une qui, d’ancienne chanteuse d’un autre Keita en rupture de caste (Salif), est en passe de devenir l’une des principales ambassadrices de la modernité musicale africaine. « Gagner l’argent français », son troisième album est le plus rock, le plus électrique à ce jour. Celui où elle prend le plus de risques. Il révèle intégralement une personnalité forte, passionnée, insoumise, une voix rebelle dont la part mandingue se débride au contact d’un univers sonore aussi inventif qu’hétéroclite conçu par Nicolas Repac, guitariste et arrangeur connu pour sa collaboration au long cours avec Arthur H.

DUPAIN (chanson occitane en Canebière) :

Un son, un verbe. En deux albums coup de poing, Dupain s’est forgé une image hors cadres et turbulente chez les enfants de la sono mondiale des années 90.
Dans le chaudron de la planète Marseille, le quartier de La Plana a enfanté Dupain, organisme vivant en ébullition permanente. Les percussions perses de Bijan Chemirani, les voix graves du Chor de la Plana ou l’accordéon de Christian Maes se laissent porter sur la vague, souples des hanches et regard vers la terre… Le chant occitan, partie intégrante de l’identité Dupain, relevait de la fraternité avec les insoumis de tous bords. Peuples sans terres et empêcheurs de consommer en rond. Pas un gramme de rigidité régionaliste dans le propos de nos amis marseillais. Dupain nous raconte le monde tel qu’il tourne, vu de la Plana, à l’image des échos de Brooklyn de Saul Williams ou des histoires de quartiers du collègue Manu Chao…
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