Le Coton, Cancun et les organisations paysannes africaines
Rencontre/réunion
Le 09 Mars 2005
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Histoire/société
ENA-Observatoire – 2 av de l’observatoire, 75006 Paris –
Français
La Coordination pour l’Afrique de Demain (CADE),
L’Institut d’Etudes sur le Développement Economique et Social (IEDES),
le DESS « Développement, Coopération Internationale & Action Humanitaire (DCAH) » de l’Université Paris I, Panthéon-Sorbonne,
Coordination SUD et l’Agence Française de Développement (AFD)
Vous invitent à une rencontre-débat:
Le Coton, Cancun et les organisations paysannes africaines
Avec Bénédicte Hermelin (GRET), Michel Fok (CIRAD), Nicolas Imboden (IDEAS),
Animation Marc Lévy (GRET)
La Conférence interministérielle de l’OMC à Cancun en 2003 a traité explicitement du coton africain, dont la classification comme « produit sensible » fut très controversée.
La préparation en Afrique et ailleurs (France, Union européenne, Etats-Unis), le suivi des travaux au Mexique, et leurs prolongements constituent un événement majeur dans le milieu des organisations paysannes africaines (OPA) des quatre pays concernés : Bénin, Burkina, Mali, Tchad. L’image des OPA en a été transformée.
Au cours des années 2002 à 2005, rencontres, conférences, accords, heurts, désaccords, erreurs… entre les acteurs : OPA, gouvernements africains, ONG Internationales, sociétés cotonnières du Nord et du Sud, organisations internationales, amènent à des conclusions mitigées. Cette prolifération de contacts, leur hétérogénéité, ont montré la vitalité de la société civile rurale.
Les relations entre les gouvernements et les OPA se sont renforcées, celles-ci sont reconnues hors du continent. Comment celui-ci se situe t’il sur le marché mondial en surproduction, dans son environnement cultural et organisationnel et face aux subventions des Etats Unis et de l’Union Européenne ?
Tous les acteurs sont intervenus à Cancun. Depuis lors des conférences ont eu lieu à Cotonou et Genève pour le secteur « commercialisation » confié à l’OMC. En Janvier 2005 le Comité d’aide au Développement (CAD) de l’OCDE s’est réuni à Paris « pour échanger des vues et partager des informations sur les programmes d’aide au développement » de cette production.
Quelles sont les perspectives ?
IDEAS Centre Genève est une de ces ONG internationales qui ont apporté un appui déterminant aux acteurs africains dans les négociations avec l’OMC.
Elle met à profit son expérience combinée de l’action gouvernementale et du secteur privé pour contribuer à un commerce international et un développement plus cohérents.
La CADE a demandé à des experts (1) de traiter ces différents aspects.
(1) -Bénédicte Hermelin , GRET, travaille sur la question des négociations internationales depuis 15 ans.
-Michel Fok, agronome, dix ans dans une société cotonnière, actuellement chercheur au Centre International de Coopération en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) suit l’évolution des cadres institutionnels de la production cotonnière.
-Nicolas Imboden, directeur de IDEAS Centre Genève (International Trade Devlopment Economic Governance Advisory Services), fut délégué du gouvernement suisse aux négociations pour l’Uruguay Round (1987-1992), gouverneur de Banques de développement et a travaillé à la Banque Mondiale et à l’OCDE.
L’animation sera assurée par Marc Lévy, GRET, responsable du réseau Impact (lutte contre la pauvreté).
L’Institut d’Etudes sur le Développement Economique et Social (IEDES),
le DESS « Développement, Coopération Internationale & Action Humanitaire (DCAH) » de l’Université Paris I, Panthéon-Sorbonne,
Coordination SUD et l’Agence Française de Développement (AFD)
Vous invitent à une rencontre-débat:
Le Coton, Cancun et les organisations paysannes africaines
Avec Bénédicte Hermelin (GRET), Michel Fok (CIRAD), Nicolas Imboden (IDEAS),
Animation Marc Lévy (GRET)
La Conférence interministérielle de l’OMC à Cancun en 2003 a traité explicitement du coton africain, dont la classification comme « produit sensible » fut très controversée.
La préparation en Afrique et ailleurs (France, Union européenne, Etats-Unis), le suivi des travaux au Mexique, et leurs prolongements constituent un événement majeur dans le milieu des organisations paysannes africaines (OPA) des quatre pays concernés : Bénin, Burkina, Mali, Tchad. L’image des OPA en a été transformée.
Au cours des années 2002 à 2005, rencontres, conférences, accords, heurts, désaccords, erreurs… entre les acteurs : OPA, gouvernements africains, ONG Internationales, sociétés cotonnières du Nord et du Sud, organisations internationales, amènent à des conclusions mitigées. Cette prolifération de contacts, leur hétérogénéité, ont montré la vitalité de la société civile rurale.
Les relations entre les gouvernements et les OPA se sont renforcées, celles-ci sont reconnues hors du continent. Comment celui-ci se situe t’il sur le marché mondial en surproduction, dans son environnement cultural et organisationnel et face aux subventions des Etats Unis et de l’Union Européenne ?
Tous les acteurs sont intervenus à Cancun. Depuis lors des conférences ont eu lieu à Cotonou et Genève pour le secteur « commercialisation » confié à l’OMC. En Janvier 2005 le Comité d’aide au Développement (CAD) de l’OCDE s’est réuni à Paris « pour échanger des vues et partager des informations sur les programmes d’aide au développement » de cette production.
Quelles sont les perspectives ?
IDEAS Centre Genève est une de ces ONG internationales qui ont apporté un appui déterminant aux acteurs africains dans les négociations avec l’OMC.
Elle met à profit son expérience combinée de l’action gouvernementale et du secteur privé pour contribuer à un commerce international et un développement plus cohérents.
La CADE a demandé à des experts (1) de traiter ces différents aspects.
(1) -Bénédicte Hermelin , GRET, travaille sur la question des négociations internationales depuis 15 ans.
-Michel Fok, agronome, dix ans dans une société cotonnière, actuellement chercheur au Centre International de Coopération en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) suit l’évolution des cadres institutionnels de la production cotonnière.
-Nicolas Imboden, directeur de IDEAS Centre Genève (International Trade Devlopment Economic Governance Advisory Services), fut délégué du gouvernement suisse aux négociations pour l’Uruguay Round (1987-1992), gouverneur de Banques de développement et a travaillé à la Banque Mondiale et à l’OCDE.
L’animation sera assurée par Marc Lévy, GRET, responsable du réseau Impact (lutte contre la pauvreté).
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