Événements

Métamorphose

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Vibration, vitalité, pulsation : l'Afrique noire investit les scènes de Saint-Maur (vendredi 17 mars), de la Briqueterie et de Charenton (samedi 18 mars) puis de Vitry pour un dimanche après-midi ambiancé !



14H30 : Souffle rit / souffle danse, un spectacle performance qui investit la place du théâtre Jean-Vilar, avec 80 musiciens et danseurs amateurs conduits par Salia Sanou et Laurent Blondiau. 



15H : Figninto, l’oeil troué de Seydou Boro et Salia Sanou. Figninto, c'est celui qui ne voit pas, l'aveugle en langue bambara. Voit-on seulement avec les yeux ? Dans ce monde où le temps insensible nous montre notre impuissance par son irréversibilité, prend-on le temps de voir, de regarder ? « L'homme pressé » ne communique plus. Reprise de la pièce mythique des chorégraphes Seydou Boro et Salia Sanou par trois danseurs du CDC-La Termitière de Ouagadougou.





16H : Kawral – la rencontre de Salia Sanou et Laurent Blondiau – Collectif Mâäk. 

Initiant la rencontre de deux artistes aux influences apparemment très éloignées, Kawral mêle l'univers musical et sonore du collectif Mâäk, ensemble européen dirigé par le trompettiste Laurent Blondiau, et celui du chorégraphe burkinabè Salia Sanou. Que l’on vienne d’Afrique, d’Europe ou d’ailleurs, le rythme et le son figurent au coeur de nos vies, au centre de tous nos gestes. Les silences comme les paroles sont habités par des sonorités qui conditionnent nos existences ; autant d’habitudes qui s’inscrivent dans le corps et déterminent notre manière de regarder les autres, d’être à l’écoute, de nous exprimer. 

Cette pièce pour cinq danseurs et cinq musiciens est un chaos où les corps, imprégnés de leur africanité, se mêlent aux instruments de musique dans des rencontres improbables. Chacun se donne la liberté de se perdre dans l'univers de l'autre pour se retrouver et se reconstruire. 





17H30 : Métamorphose, de Judith Olivia Manantenasoa. Lauréate du programme Visas pour la création 2014, la chorégraphe malgache a développé au fil de ses résidences un solo autour du déséquilibre psychique que peuvent rencontrer les artistes au cours de leur carrière, « la crise artistique » comme elle l’a surnommée et qui peut susciter la peur chez le créateur. Le corps apparaît dans la pénombre constellée de pinces à linge comme un totem africain chargé de fétiches. Métamorphose est un voyage. Celui d’un double déséquilibre physique autant que psychique : une crise incontrôlable. Calme puis tempête, le corps de Judith Olivia Manantenasoa se dissous dans la masse au fur et à mesure que la pièce avance pour disparaître complètement.
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