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Émergence 2018, Festival de Films Africains Emergents
5è édition.

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Emergence festival
Edition 2018

Depuis deux décennies, les productions cinématographiques des pays africains, déjà quantitativement faibles, se sont effondrées, disparaissant même totalement dans de nombreuses nations malgré les efforts des festivals régionaux et internationaux pour tenter de soutenir la promotion des films africains.

Contrairement aux autres continents, la crise de la production en Afrique, s’est opérée simultanément avec la fermeture des salles de cinéma, aboutissant à une anomalie quasi généralisée pour le cinéma en ce début du XXI° siècle. De nombreux pays sur le continent, n’en recensent désormais plus aucune salle.

Les plaintes des cinéastes africains sont nombreuses face à leurs difficultés de produire comme à la fermeture des salles sur le continent. Même si quelques pays comme le Nigéria ou l’Afrique du Sud font figure d’exceptions sans être pour autant des modèles, il n’est pas certain que l’avènement du numérique dans la filière du cinéma aide véritablement à surmonter radicalement et totalement les difficultés auxquelles les cinéastes africains sont confrontés.

Mais il ne peut y avoir des salles de cinéma et des productions cinématographiques sans cinéphiles. Quelles sont les attentes réelles du public africain ? Telle est la question qui se pose aujourd’hui en Afrique.

L’argent que les spectateurs versent au guichet d’une salle sert certes à faire vivre la salle et son personnel, mais également celui qui a commercialisé le film, le distributeur. Puis ce dernier en reverse à son tour une partie au producteur afin de rémunérer son travail, celui de l’équipe du film, pour lui permettre de financer de nouvelles œuvres. Que la source se tarisse, ou que cette remontée soit interrompue, et c’est l’ensemble de la filière qui se voit menacée.

Au vu du nombre important de personnes que le secteur du cinéma emploie de la chaîne de production des films, passant par leur distribution et leur diffusion en salle ou à la télévision, nous pouvons affirmer tout haut que le cinéma peut contribuer énormément à la croissance économique d’un pays et par ricochet d’un continent. C’est ce qui explique le choix du thème de la cinquième édition du festival de films « EMERGENCE » : « Le cinéma comme levier de la croissance économique en Afrique ».

JURY

Assouma Adjikè
Productrice togolaise, Mme ASSOUMA Adjikè a été l’une des rares femmes fonctionnaires de la télévision nationale togolaise (TVT). Auteure Réalisatrice de plusieurs œuvres cinématographiques dont « Vivre du poisson » réalisé en 1993, elle a produit plusieurs films et reçus plusieurs prix et distinctions. Elle met aujourd’hui son expérience au service du Cinéma togolais comme vice-présidente du FETOCI fédération togolaise de cinéma.

Jean Noel BAH
Réalisateur, producteur, scénariste, consultant en communication et gérant de la maison de production SCENARII, BAH GBEHI JEAN NOEL est un cinéaste ivoirien dont les productions ont été plusieurs fois sélectionnés dans de grands festivals à travers le monde. En 19 ans dans le domaine, il a écrit, réalisé et produit plusieurs œuvres, courts et longs métrage dont « LA VIE EN NOIR ET BLANC » en 2013, et des séries à succès dont « LE GRIN » depuis 2015, « deux couples un foyer » en 2017, « Dr BORIS » en 2008 et « Class A » en 2006. Il produit et réalise depuis 2015 une chaîne de séries télévisées sur les villes africaines Niamey, Yaoundé, Bamako, Cotonou, Conakry.

Samson ADJAHO
Quatre ans après son BTS en photojournalisme, il s’inscrit en 2006 à l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (ISMA) au Bénin, où il obtient son Master professionnel en Réalisation cinq ans après. Il est actuellement formateur en Réalisation Cinéma, et Consultant en Audiovisuelet Communication. Aujourd’hui il a à son actif plusieurs œuvres audiovisuelles : OWO OBA, la Recade de Zoundji (Fiction), Capoeira, Puissant héritage africain (Documentaire), B comme Babiliba (Docufiction), Dankoli (Fiction), des spots et des films institutionnels tournés en Afrique, en Europe et en Asie. Son court métrage A qui le tour ? a reçu en 2009 le Prix du meilleur scénario, Prix de la meilleure interprétation féminine, Prix de la meilleure fiction, Grand Prix Kodjo Ebouclé, au Festival International Clap Ivoire (Côte d’Ivoire). Actuellement, il tente le coup de son deuxième long métrage…

Jean Roke PATOUDEM
IL est réalisateur, producteur et distributeur de films. A 23 ans, son père lui offre une caméra super8 avec laquelle il réalisera un long métrage et un court métrage en allant acheter ses bobines inversibles à Lagos au Nigéria voisin. Il s’installe en France en 1990 et y fonde Patou Films International en 1992 et Cameroon Studio au Cameroun en 2011. Avec ces sociétés, il va produire et réaliser deux courts métrages : « Père inconnu » en 1993, « Malik » en 1995. En 2008, il réalise « Annie Flore Batcthiellilys, Sur la route des Anges » qui reste aujourd’hui, reste le seul documentaire long métrage le plus fouillé et le plus coûteux, jamais réalisé sur une artiste africaine par un africain. Deux autres documentaires vont suivre : « Guito B, N’abandonne pas » en 2009 et « Bal de la Bastille » en 2010. Puis la série « AISSA » et le court métrage « Private Investigation » en 2017. Il est aujourd’hui le plus gros distributeur de films liés à l’Afrique.

CATALOGUE 2018
http://emergencefestival.org/wp-content/uploads/2018/04/Emergence-2018-Catalogue.pdf

Contacts: 00228 92 73 51 11 / 00228 98 17 53 23
Email: [email protected]
Adresse: Immeuble Belle Azur agbalepedo
01 BP : 5038 Lomé – Togo
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