Festival international du film d’Amiens 2024
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Le Festival International du Film d’Amiens est organisé par l’association Amiens Ciné. Fondé en 1979 par Jean-Pierre Garcia, le festival poursuit son évolution et s’enrichit de nouvelles équipes.
La 44ème édition du Festival International du Film d’Amiens (FIFAM) aura lieu du 15 au 23 novembre 2024 dans les salles du Ciné St-Leu, de la Maison de la Culture, du Pathé Amiens et du Centre Culturel Jacques Tati.
Cette année, ce sont les vampires qui sont nos invité.e.s d’honneur !
Cette figure hante le cinéma jusqu’à nos jours, résistant aux âges et au temps, elle se fait presque aussi vieille que lui. Elle nous entraîne dans les dédales du genre avec au programme des films cultes comme des raretés. Le vampire incarne bien sûr la violence, l’exploitation, la domination mais il nous intéresse surtout lorsqu’il représente les marginalisé.e.s, les minorités (avec en particulier un parcours lesbien/bi à travers les multiples adaptations de « Carmilla ») et qu’il questionne la peur de l’Autre et son exclusion.
Une autre plongée dans le genre est proposée avec une section consacrée aux afrofuturismes et futurismes africains. Du film de SF américain Nope de Jordan Peele au film-collage expérimental Sol in the dark de Mawena Yehouessi, en passant par la pensée du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo, nous naviguerons sur des vaisseaux multiples aux côtés de Sun Ra, musicien-pharaon de Space is the place. Ces récits afro-centrés au sein d’univers anticipatifs s’appuient sur les traumatismes du passé pour imaginer des futurs désirables, délivrés de l’oppression. Ces mouvements sont hybrides et convoquent autant le cinéma, les arts plastiques, la musique que la danse. Notre programmation tend vers cela et croisera les disciplines.
Une rétrospective dédiée à la femme de lettres et cinéaste sénégalaise Khady Sylla (1963-2013), en partenariat avec le Collectif 50/50, sera animée par réalisatrice et productrice de cinéma, Johanna Makabi.
Nous nous interrogerons aussi sur le geste de filmer seul.e, une programmations conçue en hommage à Claude Bailblé (1947-2021) et réalisée en compagnonnage avec Thierry Nouel, tous deux auteurs de l’ouvrage de la Revue Documentaire. Cette section aborde ce geste politique et esthétique de cinéastes qui s’emparent seul.e de la caméra pour emprunter des chemins buissonniers, délesté.e.s des lourdeurs techniques et institutionnelles. Autobiographies, portraits, films militants, autant de facettes proposées et mêlées qui réfléchissent autant (et le renversent) sur le rapport entre filmeur et filmé.e.
De nombreuses avant-premières avec invité.e.s et de riches journées professionnelles rythmeront cette édition. Sans oublier bien sûr la compétition internationale (longs, moyens et courts-métrages), témoin des regards des jeunesses du monde entier. »
La 44ème édition du Festival International du Film d’Amiens (FIFAM) aura lieu du 15 au 23 novembre 2024 dans les salles du Ciné St-Leu, de la Maison de la Culture, du Pathé Amiens et du Centre Culturel Jacques Tati.
Cette année, ce sont les vampires qui sont nos invité.e.s d’honneur !
Cette figure hante le cinéma jusqu’à nos jours, résistant aux âges et au temps, elle se fait presque aussi vieille que lui. Elle nous entraîne dans les dédales du genre avec au programme des films cultes comme des raretés. Le vampire incarne bien sûr la violence, l’exploitation, la domination mais il nous intéresse surtout lorsqu’il représente les marginalisé.e.s, les minorités (avec en particulier un parcours lesbien/bi à travers les multiples adaptations de « Carmilla ») et qu’il questionne la peur de l’Autre et son exclusion.
Une autre plongée dans le genre est proposée avec une section consacrée aux afrofuturismes et futurismes africains. Du film de SF américain Nope de Jordan Peele au film-collage expérimental Sol in the dark de Mawena Yehouessi, en passant par la pensée du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo, nous naviguerons sur des vaisseaux multiples aux côtés de Sun Ra, musicien-pharaon de Space is the place. Ces récits afro-centrés au sein d’univers anticipatifs s’appuient sur les traumatismes du passé pour imaginer des futurs désirables, délivrés de l’oppression. Ces mouvements sont hybrides et convoquent autant le cinéma, les arts plastiques, la musique que la danse. Notre programmation tend vers cela et croisera les disciplines.
Une rétrospective dédiée à la femme de lettres et cinéaste sénégalaise Khady Sylla (1963-2013), en partenariat avec le Collectif 50/50, sera animée par réalisatrice et productrice de cinéma, Johanna Makabi.
Nous nous interrogerons aussi sur le geste de filmer seul.e, une programmations conçue en hommage à Claude Bailblé (1947-2021) et réalisée en compagnonnage avec Thierry Nouel, tous deux auteurs de l’ouvrage de la Revue Documentaire. Cette section aborde ce geste politique et esthétique de cinéastes qui s’emparent seul.e de la caméra pour emprunter des chemins buissonniers, délesté.e.s des lourdeurs techniques et institutionnelles. Autobiographies, portraits, films militants, autant de facettes proposées et mêlées qui réfléchissent autant (et le renversent) sur le rapport entre filmeur et filmé.e.
De nombreuses avant-premières avec invité.e.s et de riches journées professionnelles rythmeront cette édition. Sans oublier bien sûr la compétition internationale (longs, moyens et courts-métrages), témoin des regards des jeunesses du monde entier. »
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