Lucibela en concert
Lucibela révèlera
© Rita Carmo
Français
Moda Antiga vue par Lucibela :
"Moda Antiga" célèbre l'héritage musical du Cap-Vert. C'est mon troisième album et, comme son nom l'indique, c'est un album traditionnel.
Il contient de nombreuses compositions anciennes, mais aussi des chansons inédites qui ne s'éloignent pas de notre tradition. Mon inspiration vient des différents artistes (chanteurs, compositeurs, musiciens…) que j'ai toujours écoutés, de ceux qui ont fait partie de mon parcours jusqu'à présent et de ceux que je côtoie au quotidien et qui me permettent de mieux connaître nos traditions.
– Lucibela
Biographie de Lucibela : Après avoir sorti Amdjer en 2022, son dernier opus en hommage aux femmes cap-verdiennes, la délicieuse Lucibela poursuit un nouveau fil rouge, une nouvelle mission…. Dans ce troisième album, Moda Antiga ("À la manière ancienne"), celle que l'on considère comme une digne héritière de Cesaria Evora s'attache à remettre sous les feux des projecteurs les traditions vives de son petit pays, jouées ici selon les accents et les cadences fidèles de ces prédécesseurs.
Comme toutes les jeunes femmes de sa génération au Cap-Vert, Lucibela, 38 ans, écoute du hip-hop, de l'électro, de la kizomba, cette foison de bandes-son qui abreuvent au quotidien, dans les taxis collectifs, les discothèques ou les festivals, la jeunesse de l'archipel… En revanche, cette Lisboète d'adoption juge primordial, voire urgent, de préserver les racines insulaires – mornas, coladeiras… – ce patrimoine immatériel "davantage valorisé à l'extérieur que sur notre propre sol", regrette-t-elle, avant d'insister : "Nous n'avons pas de conservatoires ni d'écoles de musique pour assurer cette protection et cette transmission aux nouvelles générations… Je m'en fais quelque part un devoir."
Ainsi, ce disque s'avance comme une déclaration d'amour festive et généreuse à ce trésor national, qui prend la forme d'une belle collection de chansons populaires et traditionnelles, de mythes et d'histoires cap-verdiennes, souvent composés par des figures tutélaires (Anu Nobu, Manuel de Novas, Mario Lucio, Zézé di nha Reinalda…). Pour leur donner vie, elle a réuni, avant une finalisation en Hollande et en France, dans le studio de Lusafrica, à Mindelo, des monstres sacrés, gardiens du temple de ces esthétiques, dirigés et arrangés par l'excellent Toy Vieira : notamment les incontournables Bau (guitare) et Hernani Almeida (guitare/ingénieur du son)… Ou encore Totinho, le bien-nommé "saxophoniste de la morna", complice de Cize, tragiquement disparu en juillet dernier…
Alors, de quoi retourne-t-il dans ce disque de "classiques" portés par la voix enchanteresse, tout à la fois suave et puissante de Lucibela ? (…)
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"Moda Antiga" célèbre l'héritage musical du Cap-Vert. C'est mon troisième album et, comme son nom l'indique, c'est un album traditionnel.
Il contient de nombreuses compositions anciennes, mais aussi des chansons inédites qui ne s'éloignent pas de notre tradition. Mon inspiration vient des différents artistes (chanteurs, compositeurs, musiciens…) que j'ai toujours écoutés, de ceux qui ont fait partie de mon parcours jusqu'à présent et de ceux que je côtoie au quotidien et qui me permettent de mieux connaître nos traditions.
– Lucibela
Biographie de Lucibela : Après avoir sorti Amdjer en 2022, son dernier opus en hommage aux femmes cap-verdiennes, la délicieuse Lucibela poursuit un nouveau fil rouge, une nouvelle mission…. Dans ce troisième album, Moda Antiga ("À la manière ancienne"), celle que l'on considère comme une digne héritière de Cesaria Evora s'attache à remettre sous les feux des projecteurs les traditions vives de son petit pays, jouées ici selon les accents et les cadences fidèles de ces prédécesseurs.
Comme toutes les jeunes femmes de sa génération au Cap-Vert, Lucibela, 38 ans, écoute du hip-hop, de l'électro, de la kizomba, cette foison de bandes-son qui abreuvent au quotidien, dans les taxis collectifs, les discothèques ou les festivals, la jeunesse de l'archipel… En revanche, cette Lisboète d'adoption juge primordial, voire urgent, de préserver les racines insulaires – mornas, coladeiras… – ce patrimoine immatériel "davantage valorisé à l'extérieur que sur notre propre sol", regrette-t-elle, avant d'insister : "Nous n'avons pas de conservatoires ni d'écoles de musique pour assurer cette protection et cette transmission aux nouvelles générations… Je m'en fais quelque part un devoir."
Ainsi, ce disque s'avance comme une déclaration d'amour festive et généreuse à ce trésor national, qui prend la forme d'une belle collection de chansons populaires et traditionnelles, de mythes et d'histoires cap-verdiennes, souvent composés par des figures tutélaires (Anu Nobu, Manuel de Novas, Mario Lucio, Zézé di nha Reinalda…). Pour leur donner vie, elle a réuni, avant une finalisation en Hollande et en France, dans le studio de Lusafrica, à Mindelo, des monstres sacrés, gardiens du temple de ces esthétiques, dirigés et arrangés par l'excellent Toy Vieira : notamment les incontournables Bau (guitare) et Hernani Almeida (guitare/ingénieur du son)… Ou encore Totinho, le bien-nommé "saxophoniste de la morna", complice de Cize, tragiquement disparu en juillet dernier…
Alors, de quoi retourne-t-il dans ce disque de "classiques" portés par la voix enchanteresse, tout à la fois suave et puissante de Lucibela ? (…)
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