Événements

Petit kaléidoscope africain
Trois séances ‘cinéma indépendant Afrique’ gratuites préparées par Aline Moens et Tania Nasielski, des Ateliers Graphouï de Bruxelles.

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Petit kaléidoscope de visions d’Afrique, d’images et de paroles en dialogue avec ce continent. De l’intime au social, des jeux d’enfants à Goma et Bujumbura aux questionnements politiques, des documentaires aux films d’animation, des coutumes rituelles aux arts contemporains : proposer, échanger, et partir en voyage sur des chemins de traverse. Invitation à la curiosité, aux rencontres, aux inattendus.
Trois séances ‘Afrique’ en forme de conversation entre des films, des réalisateurs et nous, regardeurs interpellés. Aller à la rencontre de ces films et réalisateurs. Passer par la petite porte et chercher à savoir où ils se trouvent, qui ils sont, comment ils réalisent, et ce qu’ils donnent à vivre.
Aline Moens et Tania Nasielski travaillent à l’atelier Graphoui à Bruxelles (www.graphoui.org). Association de réalisateurs, Graphoui produit et réalise des films d’animation et documentaires de création. De nombreux projets audiovisuels ont été réalisés avec des artistes et réalisateurs en Afrique.

Séance Afrique #1
Vendredi 27 Janvier à 18h30 / Elysée
Les mouchoirs de Kabila – 2x10minutes, Goma le 6-4-2005 5min26, First democratic elections in Congo since its independance in 1960 (7-04-2005) 8 min20. de Sarah VANAGT
Construisant un monde imaginaire avec des morceaux du passé, des enfants réfugiés à Goma jouent à même les blocs de lave qui ont détruit la ville. D’autres jouent aux élections dans la situation politique tendue du Congo, reprenant à leu compte les scissions de clans des adultes.

Bébé Elégance – 1 min50, Etoile d’Or – 1 min30, Bébé Rico – 1 min 25 (Pubs de la TV congolaise, sous réserve).

Kinshasa septembre noir de Kibushi NDJATE WOOTO – 7 min21.
Souvenir des émeutes et pillages d’une des plus grandes villes du monde par les militaires. Les enfants racontent cette histoire à l’aide de crayons noirs sur fond de papier de récupération.

Birobezo, les princes de la rue de Philippe de PIERPONT – 31 min.
Bujumbura, capitale du Burundi 1991. Des enfants scolarisés réalisent leur premier dessin animé. Ils ont choisi de parler des « Biborezo », les gosses de la rue. Dans la foulée de leur dessins, d’autres regards, d’autres paroles racontent la vie dans la rue . Première rencontre avec un groupe de six enfants qui dorment dans une station-service ; premier épisode d’une chronique qui les accompagnera dans les années à venir.

Séance Afrique #2
Samedi 28 Janvier à 16h30 / Elysée

Kal: Septembre 1997, Sénégal / Dakar, durant 3 semaines, des artistes sénégalais réalisent lors d’un stage de formation quatre films d’animation sur le thème de  » La parenté à plaisanterie  » Birame NDIAYE, Marème MBAYE, Mohamadou NDOYE, Cheikh NDIAYE), élèves de l’Ecole Nationale des Arts de Dakar, ont réalisé ces courts d’animation 6 min.

Court métrage de Birame NDIAYE, jeune plasticien sénégalais, réalisé à Dakar dans le cadre du projet  » Plasticiens en mouvement « . En vidéo et animation, le film parcourt un quartier de Dakar puis l’actualité internationale marquée par les événements du 11 septembre 2001 – 6 min

Une fenêtre ouverte de Khady SYLLA, 52 minutes. Comment dire la folie, Comment exprimer la souffrance qui l’accompagne ? En 1994, alors qu’elle basculait dans la maladie, Khady SYLLA, la réalisatrice, a rencontré Aminta NGOM qui exhibait alors sa folie librement sans craindre la provocation. Pendant les années de souffrances de Khady, Aminta fut sa fenêtre sur le monde. 2005, 52 min, France / Sénégal, VOSTF.

Séance Afrique #3
Dimanche 29 Janvier à 14h00 / Elysée

Mon beau sourire de Angele DIABANG BRENER – 2005, 5 min, Sénégal, DV, VOSTF.
Le tatouage de la gencive est une coutume très répandue en Afrique de l’Ouest. Autrefois, les femmes n’exprimaient aucune douleur pendant la cérémonie pour na pas déshonorer leur famille. Aujourd’hui encore, ce rite de séduction est perpétué mais toutefois sans les danses et les chants d’antan. Ce court-métrage nous expose cette tradition méconnue qui nous dévoile une nouvelle facette de la culture africaine.

Lamokowang, calabash de Petna NDALIKO – 2005, 12 min, Sénégal, DV.
Le parcours de la calebasse présentée ici sous toutes ses formes et usages en Afrique, mis en parallèle avec l’évolution du cinéma, de la pellicule à l’ère digitale.

Hun  » les oiseaux mal propres de l’obscurité  » de Arnaud ZOHOU – 2005, 18 min, Bénin, DV.
Béninois vivant à Saint-Etienne, le réalisateur tente d’entrer dans l’univers du Vodun et ses rituels ancestraux. Ses découvertes le mènent du culte à la culture et à des questionnements de sens.

Dak’Art Contemporain de Isabelle BLANCHE – 2005, 26 min, Sénégal, DV.
Interviews d’artistes et organisateurs culturels africains à l’occasion de la Biennale d’Art Contemporain à Dakar, traversées d’une ballade dans la ville.

Rétroviseurs de Christian COPPIN, Laurent Van LANCKER et au Sénégal, Talibé DIALLO, Mamadou DRAME, Hamadou KA, Cheikh NDIAYE – 28 min 30
Eloge narratif de la banalité d’un voyage entre Dakar et Kolda, de l’urbain au rural, du pouvoir central à la marge. Mélangeant discussions de voiture, rêverie intérieure, commentaire d’après-coup, ce film se construit et se déconstruit au fil de la route. Palabre corrosif. Courroie de transmission. Transmission du savoir. Savoir improvisé. Improvisation cinématographique. Cinéma de partage. Partager un voyage.

Laone LOPES dans « Plasticiens en mouvement » – 3 min
Cet artiste plasticien congolais-brésilien nous propose une performance filmée – où l’on accouche d’un casque colonial.
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