C’est un film de sensibilisation, pour lutter contre le mariage forcé et précoce, la traite et le travail des enfants ainsi que des violences faites aux femmes et aux filles.

Au village de Colombo, la misère et la pauvreté y dictent leur loi. C’est dans ce contexte que Ahouéfa et Vignon ont été contraintes au mariage forcé et précoce par leur père, malgré l’opposition de leur mère Gbêvi.
Cédée par sa marâtre à un riche commerçant à l’insu de son père. Vignon qui a essayé de s’opposer à un tel marché et tenté de fuir s’est vu capturée, violentée, violée à mort et abandonnée dans la brousse. Elle aura la vie sauve grâce à l’aide d’un touriste. Devenue enfant de la rue où elle est contrainte d’exercer de durs travaux pour survivre, elle finit pas être victime d’un accident de la circulation duquel elle s’en sort avec un bras amputé mais bénéficia de quelques millions pour indemnité auprès de l’assurance. De retour au village, elle apprend que c’est sa fuite qui a occasionné la mort de son père accusé par Zokan de n’avoir pas rempli sa part de contrat.
De son côté, la petite Ahouéfa devient la troisième épouse dans un ménage où complots et méchanceté des coépouses rivalisent avec sa naïveté et son immaturité. La situation s’envenime lorsqu’elle conçut d’un enfant mâle que les premières épouses n’ont pu donner à leur mari. De nouveau, le ciel s’assombrit. Le retour de Vignon coïncide avec l’apparition de Gbêvi devenue méconnaissable. En effet, après son enlèvement, les circonstances l’ont amenée à exercer plusieurs activités interdites qui l’ont conduite en prison. Libérée, elle se convertit en vendeuse de médicaments de la rue avant de finir par la vente de l’essence frelatée. Elle sort de cette dernière activité par un incendie qui la défigura et qui eut raison de tous ses biens.

La joie des retrouvailles tourne au drame. La marâtre de Gbêvi se donne la mort par pendaison après avoir laissé ce message : « La traite des enfants tue, ne faites pas comme moi ».

Aidés de leur prof et de leur ancien camarade de classe Coffi, elles décident de mettre sur pied une structure pour lutter par tous les moyens contre la traite et le mariage forcé et précoce. Au cours de la première campagne de sensibilisation, Ahouéfa, prise par les douleurs de l’enfantement, s’écroula. Pourra- t -elle accoucher de cet enfant ? Qu’adviendra-t-il si c’était réellement un garçon ? Ce garçon survivra -t-il malgré les menaces des rivales de sa mère qui n’attendent que naissance pour l’éliminer ? »

Scénariste, réalisateur, acteur et producteur : Ange Abéni

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