Fiche Film
Cinéma/TV
MOYEN Métrage |
Mon fils était un écrivain
Pays concerné : Sénégal
Durée : 33 minutes
Genre : drame
Type : fiction

Français

Mame Coura DIOP, âgée de 93 ans illettrée connaît la valeur des Lettres pour avoir fait publier à titre posthume le manuscrit de son fils Lamine Coura GUEYE sept ans après la mort de ce dernier. Elle veut mettre en lumière que son fils était un écrivain et non un fou, comme le pensent un nombre important de personnes qui voyaient Lamine Coura s’enfermer et écrire sur un tas de papiers durant plusieurs mois dans la forêt du village de NGallèle (près de Saint-Louis, Sénégal). Suite à la publication du roman « Le Coût d’une évasion » de Lamine Coura Guèye, Mame Coura, par l’intermédiaire de son petit-fils Momo, fait appel à Mado, une journaliste culturelle pour faire comprendre que « son fils était un écrivain », une annonce que Guitté, petit ami de Mado, vulgarise en chanson.

Réalisatrice : Hadja Maï Niang

Sénégal, 2014, Court métrage fiction, 33 mins

Fiction inspirée de la réalité

Acteurs principaux :
Mame Coura Diop (Mame Coura),
Badara FALL (Momo),
Madeleine NGANDOUL (Mado),
Abdou Guitté SECK (Guitté) et
Ndaté FALL (Pr Awa Ly DIONE),
Ababacar Sadikh BA (L’homme au chapelet)

Trailer – Mon fils était un écrivain, de Hadja Maï Niang from Africiné www.africine.org on Vimeo.



Ecrit, réalisé et produit par Hadja Maï NIANG

Production : Daaray SEMBENE FILMS

Note d’intention de la réalisatrice
Le roman posthume Le Coût d’une évasion de Lamine Coura Gueye [200pages] que j’ai achevé et publié en juillet 2004 aux E.L.U [Editions du Livre Universel] dit tout. Mais la vie de la mère de Lamine Coura du nom de Mame Coura Diop une dame de 93 ans, illettrée qui connaît la valeur des Lettres, en dit long par le parcours de sept ans qu’elle a entrepris pour faire publier le manuscrit de son fils décédé en 1998 ; ce qui m’a fait rencontrer Mame en juin 2003.
Cependant, il est difficile de faire connaître l’œuvre littéraire d’une personne décédée dans un pays comme le Sénégal où les journaux de la presse écrite et du papier de livres servent de cornets à la marchande de cacahuètes.
Dans les villages africains, les calomnies sont souvent mal digérées car elles se collent à l’arbre à palabre et traversent des générations : une bonne partie des habitants du village de Ngallèle soutient urbi orbi que Lamine Coura était un fou pour un simple constat qu’il s’enfermait dans la forêt de NGallèle des journées et des mois à écrire.

Dans l’intention de « réhabiliter » son défunt fils et de finir ses jours dans la tranquillité, nous faisons dire en images à Mame Coura, une dame de fer âgée de 93 ans : « Mon fils était un écrivain ».


2014 | Avant-Première
* Projection : Lundi 09 juin 2014, Théâtre National Daniel Sorano, Dakar, 10h, en présence de la réalisatrice (en hommage à Sembène Ousmane),

English

My son was a writer
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