Fiche Film
Cinéma/TV
LONG Métrage | 2022
Benimana
Pays concerné : Rwanda
Genre : drame
Type : fiction
Français
BENIMANA est une histoire de friction entre l’existence collective et individuelle. Alors qu’elle pensait son passé derrière elle, Veneranda, survivante du Génocide des Tutsi, oeuvrant pour la réconciliation, voit ses vieux démons ressurgir quand elle apprend la grossesse de sa fille, Tina, sous l’œil muet de la grand-mère qui sent l’équilibre familial vaciller.
Rwanda 2012. Le pays sort d’une ère de silence après le génocide des Tutsi de 1994, des tribunaux populaires sont mis en place avec pour objectif d’apporter justice et réconciliation. Veneranda, survivante, est convaincue de la nécessité de ces procès. Malgré les pressions, elle organise des séances de discussion entre victimes et familles de bourreaux. Thérapie pour certaines, acte de trahison pour d’autres, ces séances de témoignages ravivent et révèlent les traumatismes que chacun tente de surmonter à sa manière. Les plaies du passé de Veneranda se rouvrent lorsqu’elle apprend la grossesse inattendue de sa fille et l’identité du géniteur. Veneranda doit alors faire face à ses propres contradictions et aux parts sombres de son passé.
NOTE D’INTENTION
BENIMANA parle de traumatisme intergénérationnel et de la nécessité de déconstruire les préjugés et les ressentiments. Les personnages du film, principalement féminins, traversent successivement des moments de bonheur, de chaos, de noirceur dans lesquels s’entremêlent l’amour et la haine, la rancœur et la réconciliation. Elles dressent ainsi le portrait de mon pays, le Rwanda, dans son effort de se reconstruire après le Génocide des Tutsi de 1994.
Pour son premier long métrage de fiction, BENIMANA, Clémentine Dusabejambo a participé aux ateliers et résidences suivants: Sud Ecriture, Ouaga Film Lab, Le Groupe Ouest/ LIM 2020 et Medienboard/Berlin Artist -In-Residency. Elle est également sélectionnée à la Fabrique des cinémas du monde de l’Institut français au festival de Cannes 2022.
Rwanda 2012. Le pays sort d’une ère de silence après le génocide des Tutsi de 1994, des tribunaux populaires sont mis en place avec pour objectif d’apporter justice et réconciliation. Veneranda, survivante, est convaincue de la nécessité de ces procès. Malgré les pressions, elle organise des séances de discussion entre victimes et familles de bourreaux. Thérapie pour certaines, acte de trahison pour d’autres, ces séances de témoignages ravivent et révèlent les traumatismes que chacun tente de surmonter à sa manière. Les plaies du passé de Veneranda se rouvrent lorsqu’elle apprend la grossesse inattendue de sa fille et l’identité du géniteur. Veneranda doit alors faire face à ses propres contradictions et aux parts sombres de son passé.
NOTE D’INTENTION
BENIMANA parle de traumatisme intergénérationnel et de la nécessité de déconstruire les préjugés et les ressentiments. Les personnages du film, principalement féminins, traversent successivement des moments de bonheur, de chaos, de noirceur dans lesquels s’entremêlent l’amour et la haine, la rancœur et la réconciliation. Elles dressent ainsi le portrait de mon pays, le Rwanda, dans son effort de se reconstruire après le Génocide des Tutsi de 1994.
Pour son premier long métrage de fiction, BENIMANA, Clémentine Dusabejambo a participé aux ateliers et résidences suivants: Sud Ecriture, Ouaga Film Lab, Le Groupe Ouest/ LIM 2020 et Medienboard/Berlin Artist -In-Residency. Elle est également sélectionnée à la Fabrique des cinémas du monde de l’Institut français au festival de Cannes 2022.
English
BENIMANA is a story of the friction between collective and individual existence. Veneranda, a survivor of the Tutsi genocide who is working for reconciliation, thinks her past is behind her when her old demons resurface as she learns of her daughter’s pregnancy, under the silent eye of the grandmother, who feels the family balance wavering.
Rwanda, 2012. The country is emerging from an era of silence after the 1994 Tutsi genocide, and people’s courts are being set up with the aim of bringing justice and reconciliation. Veneranda, a survivor, is convinced of the need for these trials. Despite pressures, she organises discussion sessions between victims and the families of the executioners. Therapy for some, an act of betrayal for others, these testimonial sessions revive and reveal the traumas that each of them try to overcome, in their own way. The wounds of Veneranda’s past are exposed again when she learns of her daughter’s unexpected pregnancy and the identity of the father. Veneranda has to face her own contradictions and the dark parts of her past.
DIRECTOR’S STATEMENT
BENIMANA is about intergenerational trauma and the need to deconstruct prejudices and resentments. The film’s characters, who are mainly women, go through successive moments of happiness, chaos and darkness in which love and hate, resentment and reconciliation are intertwined.They thus portray my country, Rwanda, in its effort to rebuild itself after the Tutsi genocide of 1994.
Production : Ejo-Cine Ltd is a production company based in Kigali and established in 2018. It focuses on innovative and sensitive narratives of human experience, communities, culture, for film and television.
Rwanda, 2012. The country is emerging from an era of silence after the 1994 Tutsi genocide, and people’s courts are being set up with the aim of bringing justice and reconciliation. Veneranda, a survivor, is convinced of the need for these trials. Despite pressures, she organises discussion sessions between victims and the families of the executioners. Therapy for some, an act of betrayal for others, these testimonial sessions revive and reveal the traumas that each of them try to overcome, in their own way. The wounds of Veneranda’s past are exposed again when she learns of her daughter’s unexpected pregnancy and the identity of the father. Veneranda has to face her own contradictions and the dark parts of her past.
DIRECTOR’S STATEMENT
BENIMANA is about intergenerational trauma and the need to deconstruct prejudices and resentments. The film’s characters, who are mainly women, go through successive moments of happiness, chaos and darkness in which love and hate, resentment and reconciliation are intertwined.They thus portray my country, Rwanda, in its effort to rebuild itself after the Tutsi genocide of 1994.
Production : Ejo-Cine Ltd is a production company based in Kigali and established in 2018. It focuses on innovative and sensitive narratives of human experience, communities, culture, for film and television.
Partager :