Voici venue l’heure des bilans. Endémique, la crise du sens s’est étendue à la planète tout entière. De l’Ancien au Nouveau Monde, du Nord au Sud comme du Moyen à l’Extrême-Orient, les grandes utopies de la liberté subissent jour après jour des assauts répétés.
La décolonisation de l’Afrique, de la Caraïbe et de l’Amérique latine s’est souvent soldée par des échecs cuisants. Il faut inlassablement s’évertuer à comprendre pourquoi.

Les choses ne s’arrangeant guère, il faut aujourd’hui, dans l’ordre de la pensée, redoubler d’ardeur. Nous voulons croire qu’il est encore temps – se limitant à l’échelle historico-anthropologique des Caraïbes et des Amériques noires – de conjurer le mal en recueillant l’héritage d’un demi-siècle de combats et d’espérances.

Directeur de la publication : Roger Toumson, professeur à l’Université des Antilles et de la Guyane.

Avec la participation de …
Roger Toumson, Annie Le Brun, Daniel-Henri Pageaux, Jean Laplaine, Daniel Maragnes, Marcel de Grève, Pedro Urena Rib, Daniel Friedman, Michel Ponnamah, Simonne Henry-Valmore, Solange Adelola Falade, Euzhan Palcy, Henri Corbin, Max Etna, Frantz Quillin, Max Rippon, Joël Beuze, Maryse Boutrin, Annick Justin-Joseph, Manuel del Cabral, Pedro Mir, Leo Oviedo, Higinio Baèz Ureña, Julio Finn, Ernest Breleur, Milan Kundera.


Format : 16 x 22 cm

Broché, cahiers cousus, deux couleurs, pélliculé mat, papier de couverture gaufré.

Résumé :

Extrait :

Citation presse : « Cette nouvelle revue des Caraïbes et des Amériques noires explore les concepts de négritude, d’antillanité et de créolité. »

Le Monde diplomatique, juin 1996.

« Un parcours littéraire, philosophique et politique afin de maîtriser un lourd passé. »

Réforme, 27 avril 1996.



« Les littératures, sociétés, cultures des Caraïbes et des Amériques noires, ont désormais une revue d’idées et de création. »

Bruno Corty, Le Figaro littéraire, 23 mai 1996.



« Ce n’est donc pas seulement une description. C’est une véritable analyse. […] »

« Portulan, une nouvelle revue pour rendre hommage au « leader fondamental » mais aussi pour nourrir une reflexion de qualité. »

Firmin Renéville, Question n° 82, juin 1996.