Littérature / édition, Histoire/société, Interculturel/Migrations
ROMAN | Avril 2008
Ritournelle du désespoir
Duny Fongang

Edition : Ifrikiya
Pays d’édition : Cameroun
ISBN : 9789956473809
Dewey : Littérature
Pages: 100
Prix : 10.00
Parution : 01 Avril 2008
Français
Le calvaire des clandestins
Plusieurs romans ont été écrits sur le calvaire des clandestins, mais très peu ont pu nous tenir en haleine avec cette sourde angoisse qui nous étreint les côtes et ne nous lâche à la fin que pour mieux nous tenir encore dans nos rêves. Par sa langue poétique qui fait de chaque ligne une ode contre la sottise humaine contemporaine, Ritournelle du désespoir est le roman qu’il fallait écrire pour présenter l’horreur des clandestins, l’horreur du monde.
« …Et puis, un matin, la nouvelle circula de bouche en bouche :
« L’assaut sera lancé demain ! »
Peu avant l’aube, après avoir élevé vers le ciel nos prières, et vers les grilles nos échelles, l’assaut sur les fortifications de Ceuta fut lancé ! Une attaque massive et violente des clandestins désespérés et abîmés par l’attente. Il fallait tenter le tout pour le tout ! Il fallait oser ! Il fallait se battre ! Il fallait combattre !
Être ou ne pas être ! Vaincre ou périr ! S’il n’y avait pas de combattants, il n’y aurait jamais de combat ! »
Plusieurs romans ont été écrits sur le calvaire des clandestins, mais très peu ont pu nous tenir en haleine avec cette sourde angoisse qui nous étreint les côtes et ne nous lâche à la fin que pour mieux nous tenir encore dans nos rêves. Par sa langue poétique qui fait de chaque ligne une ode contre la sottise humaine contemporaine, Ritournelle du désespoir est le roman qu’il fallait écrire pour présenter l’horreur des clandestins, l’horreur du monde.
« …Et puis, un matin, la nouvelle circula de bouche en bouche :
« L’assaut sera lancé demain ! »
Peu avant l’aube, après avoir élevé vers le ciel nos prières, et vers les grilles nos échelles, l’assaut sur les fortifications de Ceuta fut lancé ! Une attaque massive et violente des clandestins désespérés et abîmés par l’attente. Il fallait tenter le tout pour le tout ! Il fallait oser ! Il fallait se battre ! Il fallait combattre !
Être ou ne pas être ! Vaincre ou périr ! S’il n’y avait pas de combattants, il n’y aurait jamais de combat ! »
Partager :