Vingt-sept ans après la publication de la première anthologie de littérature congolaise de Jean-Baptiste Tati Loutard, un nouveau bilan s’impose en 2003, d’autant qu’elle coïncide avec cinquante ans d’exercice littéraire de plusieurs générations d’écrivains. En effet, depuis 1953, leurs œuvres s’emboîtent en une « extraordinaire chaîne de montage intellectuel » comme le dit Sylvain Ntari-Bemba.
Cette nouvelle anthologie de la littérature congolaise fait un panorama critique du roman, de la poésie, de la nouvelle et du théâtre dans sa deuxième partie. La première est un espace de résonance des textes des Anciens qui, après 1976, ont su renouveler leur écriture et de ceux des Jeunes dont les voix fulgurantes contribuent au rayonnement littéraire du Congo qui les « habite » tous.
Jean-Baptiste Tati Loutard et Philippe Makita sont deux écrivains congolais. En signant cette anthologie, ils soulignent, au-delà de leur amitié et de leur commune passion, la « fraternité » des générations d’écriture du Congo.