Uniquement mis en lumière pour être, conspué par les uns, idolâtré par les autres, mis en scène sous des apparences relevant du cliché, Satan n’a pas très bonne presse et il en a marre. Las de subir les calomnies qui traînent son nom dans la boue, Lucifer s’est incarné. Il est né, pour de vrai (les choux, la rose la cigogne et tout ça quoi..) , pour voir, pour comprendre.

Il n’y a ici ni âmes à vendre, ni pacte, ni sang. Sous une apparence diaboliquement banale, il décide de mettre les choses au clair, raconte ses origines, sa chute, la création du monde, l’apparition de l’homme, la genèse, Jésus, le mal, la culpabilité, l’enfer. Et pose des questions…

Même si Son Ardeur Pleine d’Humour se laisse aller à de baroques mises en scènes, c’est pas un clown… Cette confession est essentielle, il est devenu mortel. Comme un chemin initiatique, l’incarnation lui permet un point de vue nouveau sur le monde, lui donne une occasion unique de parler, à Dieu, à l’homme.