Femmes, démocratie et paix en Afrique
Les FEMMES, de par leur dynamisme, jouent un rôle essentiel dans la quête d’égalité, de liberté et de paix au cœur des revendications démocratiques des peuples pour le respect des droits humains.
Conférence-débat
Le 16 Mai 2012
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Histoire/société, Interculturel/Migrations
Ecole Nationale d’Administration (ENA) – Paris – 2, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris – France
Entrée gratuite. Pré inscription recommandée soit :
à travers le formulaire d’inscription du site de la CADE : www.afrique-demain.org ; par courriel :
[email protected]
ou par téléphone : 01 43 48 14 67
Français
La CADE vous invite, le 16 mai 2012, à la troisième rencontre-débat du cycle I: « Femmes, genre, familles et lien social. Représentations et réalité »
Intervenantes :
– Fatoumata Siré Diakité, présidente-fondatrice de l’Association pour le Progrès et la Défense des Droits des Femmes (APDF); ancienne Ambassadrice du Mali en RFA et 7 autres pays (Autriche, Danemark, Norvège, Finlande, Suède, Pologne, République Tchèque).
– Sophie Bessis, historienne et journaliste
Animatrice :
Niamoye DIARRA, présidente de l’association AFIC/Coparents Diaspora et administratrice de la CADE
*****
Les FEMMES, de par leur dynamisme, jouent un rôle essentiel dans la quête d’égalité, de liberté et de paix au cœur des revendications démocratiques des peuples pour le respect des droits humains.
Plusieurs événements plus ou moins récents démontrent que l’Afrique subsaharienne n’est pas en reste. Les mouvements de contestation qui se sont généralisés au début des années 1990 et qui s’en sont pris à l’autoritarisme politique ont été le fer de lance pour la tenue d’élections réellement pluralistes, l’avancée dans la liberté d’expression et celle de la liberté d’organisations pour la société civile.
Cependant, l’évolution politique récente dans plusieurs pays a montré les embûches sur le chemin de la démocratie que comptaient suivre certains dirigeants africains : la prise de pouvoir par la force, les scrutins mitigés combinés à l’immixtion d’intérêts étrangers fragilisent, voire compromettent la paix.
Au sein de ces turbulences qui mettent en scène essentiellement des hommes, la détermination et la capacité des femmes à prendre conscience des enjeux économiques et politiques, à identifier les actions adéquates pour promouvoir la démocratie en s’impliquant davantage dans les campagnes électorales sont occultées.
Par ailleurs, les femmes africaines ont, dans la majorité des cas, joué un rôle de leadership dans la cause de la paix mais leurs efforts n’ont pas été suffisamment reconnus, soutenus ou récompensés. Au contraire les gouvernements ou les mouvements rebelles, comme les acteurs étrangers ont relégué les femmes au rôle de « victimes ».
A l’aune de ces observations, face à la gravité des situations politiques et sociales dans plusieurs pays d’Afrique, un bon nombre de questions méritent d’être posées :
– Quels sont les moyens d’expression et d’action accordés aux femmes pour élargir leur rôle dans la restauration de la démocratie ?
– Comment faire progresser le droit à la parité ?
– Comment donner une juste place à la participation des femmes en matière de réconciliation, de négociation et de médiation dans les conflits ?
– De quels soutiens peuvent-elles bénéficier pour se protéger de la violence tout en agissant localement en faveur de la Paix qui peut être considérée comme fille et mère de la Démocratie ?
*****
Bibliographie :
– Tanella BONI, « Que vivent les femmes d’Afrique » (essai), Paris, Editions du Panama, 2008.
– Kathleen M.FALLOUN, « La démocratie et l’émergence des mouvements de femmes en Afrique subsaharienne« , Service Fulfillment Hopkins, 2008.
Responsables des rencontres-débats du cycle I : « Femmes, genre, familles et lien social. Représentations et réalité » : Niamoye Diarra et Claudie Lasserre-Rasoazanamanana, administratrices de la CADE.
Femmes, démocratie et paix en Afrique
Intervenantes :
– Fatoumata Siré Diakité, présidente-fondatrice de l’Association pour le Progrès et la Défense des Droits des Femmes (APDF); ancienne Ambassadrice du Mali en RFA et 7 autres pays (Autriche, Danemark, Norvège, Finlande, Suède, Pologne, République Tchèque).
– Sophie Bessis, historienne et journaliste
Animatrice :
Niamoye DIARRA, présidente de l’association AFIC/Coparents Diaspora et administratrice de la CADE
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Les FEMMES, de par leur dynamisme, jouent un rôle essentiel dans la quête d’égalité, de liberté et de paix au cœur des revendications démocratiques des peuples pour le respect des droits humains.
Plusieurs événements plus ou moins récents démontrent que l’Afrique subsaharienne n’est pas en reste. Les mouvements de contestation qui se sont généralisés au début des années 1990 et qui s’en sont pris à l’autoritarisme politique ont été le fer de lance pour la tenue d’élections réellement pluralistes, l’avancée dans la liberté d’expression et celle de la liberté d’organisations pour la société civile.
Cependant, l’évolution politique récente dans plusieurs pays a montré les embûches sur le chemin de la démocratie que comptaient suivre certains dirigeants africains : la prise de pouvoir par la force, les scrutins mitigés combinés à l’immixtion d’intérêts étrangers fragilisent, voire compromettent la paix.
Au sein de ces turbulences qui mettent en scène essentiellement des hommes, la détermination et la capacité des femmes à prendre conscience des enjeux économiques et politiques, à identifier les actions adéquates pour promouvoir la démocratie en s’impliquant davantage dans les campagnes électorales sont occultées.
Par ailleurs, les femmes africaines ont, dans la majorité des cas, joué un rôle de leadership dans la cause de la paix mais leurs efforts n’ont pas été suffisamment reconnus, soutenus ou récompensés. Au contraire les gouvernements ou les mouvements rebelles, comme les acteurs étrangers ont relégué les femmes au rôle de « victimes ».
A l’aune de ces observations, face à la gravité des situations politiques et sociales dans plusieurs pays d’Afrique, un bon nombre de questions méritent d’être posées :
– Quels sont les moyens d’expression et d’action accordés aux femmes pour élargir leur rôle dans la restauration de la démocratie ?
– Comment faire progresser le droit à la parité ?
– Comment donner une juste place à la participation des femmes en matière de réconciliation, de négociation et de médiation dans les conflits ?
– De quels soutiens peuvent-elles bénéficier pour se protéger de la violence tout en agissant localement en faveur de la Paix qui peut être considérée comme fille et mère de la Démocratie ?
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Bibliographie :
– Tanella BONI, « Que vivent les femmes d’Afrique » (essai), Paris, Editions du Panama, 2008.
– Kathleen M.FALLOUN, « La démocratie et l’émergence des mouvements de femmes en Afrique subsaharienne« , Service Fulfillment Hopkins, 2008.
Responsables des rencontres-débats du cycle I : « Femmes, genre, familles et lien social. Représentations et réalité » : Niamoye Diarra et Claudie Lasserre-Rasoazanamanana, administratrices de la CADE.
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