Murmures

Trophée du Premier Scénario, CNC, Lauréats 2004
novembre 2004 | | Cinéma/TV | France

Français

Mamadou Sellou Diallo et Cheick Fantamady Camara primés.
Réuni le 7 octobre 2004, le jury du Trophée du premier scénario (Bertrand Van Effenterre, réalisateur et producteur, Sylvie Pialat, scénariste et productrice, Mariana Otero, réalisatrice, Dora Benousilio, productrice, Yaël Fogiel, productrice) a retenu neuf scénarios de fiction et un documentaire parmi les trente scénarios présélectionnés en juin.

– Abîmes, (librement inspiré des Travailleurs de la mer de Victor Hugo), Jean Julien Baronnet
A la fois conte et drame héroïque, Abîmes nous amène avec Gilliat, pêcheur solitaire en communion avec la nature, dans une quête obsessionnelle, où pour l’amour d’une jeune fille frivole et mutine, Durantelle, il va braver l’Océan jusqu’aux limites du possible.
– La Mère Patrie, Stephan Archinard, Laurent Chevallier
Eté 1917. Quelque part sur le front de l’est, deux frères que dix ans séparent, Louis, le simple poilu et Gabriel, l’aîné, officier dans l’infanterie, vont réapprendre au travers de la désertion du plus jeune, les gestes d’une fraternité oubliée.
– Le Cas Dick, Frédéric Debarnot, Renaud Thiele
Philip K. Dick, l’écrivain de science-fiction américain, n’est pas mort : il vivrait toujours, sur la butte de Belleville. Dans la chaleur suffocante d’un été parisien, un détective alcoolique et fauché, Archimède Rockatansky, est engagé par la Mort elle-même pour le retrouver.
– maison d’arrêt, Quitterie Duhurt-Gausseres
Un homme, incarcéré pour purger un reliquat de peine de 3 jours est retrouvé mort dans sa cellule. Son co-détenu, est assis sur son lit, absent, les morceaux souillés et déchirés d’une photo entre les mains. Un règlement de comptes entre détenus, aussi banal que sordide ? Les principaux protagonistes de l’administration carcérale et pénale témoignent. Chacun semble s’en être tenu au rôle que sa fonction et ses responsabilités lui imposent…
– Octobre, Daniel Galmier
Paris, été 1961 : Ahmed, un jeune ouvrier Algérien, rencontre Julie, étudiante de bonne famille qui milite au Parti communiste. Entre eux, c’est le coup de foudre.
On dit souvent que l’amour donne des ailes… Mais en pleine guerre d’Algérie, lorsque la haine est partout, les ailes des amoureux deviennent vite des ailes de plomb.
– Les Aveugles, Mamadou Sellou Diallo
La jeune Astou, le patriarche Mawdo, l’enfant Kiné, font partie des aveugles mendiants qui prennent d’assaut la Grande Mosquée de mon quartier lors de la prière du vendredi. Organisés, leur infirmité, leurs chants et leurs sermons, sont les armes dont ils usent pour plus d’aumône. Le film veut capter ce combat et entrer dans le mystère de ces aveugles, comme Baudelaire l’a fait dans son poème éponyme.
– Wanda, Nathalie Granger
Une évocation de la Pologne, de 1938 aux années 90, à travers la vie d’une paysanne. Elle verra passer trois changements de régime, sans que ces mutations ne fassent évoluer son quotidien…
– Le Cirque Yu, Xiaoling Zhu
Jing-Jing, 14 ans, vit dans un village au bord du Fleuve jaune. Alors que sa famille veut la marier, elle profite du passage d’un cirque pour s’enfuir. Lorsque madame YU, la patronne du cirque, la découvre, elle veut la renvoyer chez elle… Mais Jing-Jing va tout faire pour rester et à force d’énergie, deviendra la vedette d’un numéro de magie: « la tête qui chante ».
– Il va pleuvoir sur Conakry, Cheick Fantamady Camara
Karamo est imam et gardien de la tradition ancestrale de son village. BB, son fils cadet de 25 ans, journaliste caricaturiste d’un journal de la place, met enceinte Kesso, son amie, informaticienne. Karamo totalement imprégné de ses préceptes religieux, fait tuer son petit fils à la naissance pour ne pas salir sa lignée avec un bâtard, enfant né hors mariage…
– L’Ombre, Simon et le nuage, Sébastien Betbeder
Au-dessus de  » L’Orée du Bois  » passe un nuage. Dans son ombre, Clara et son père attendent le retour de Marianne, la mère et compagne soudainement disparue. Pour Simon, dans une ville proche, le monde, durant quelques secondes, s’efface progressivement, jusqu’au noir. Bientôt, Simon commence à oublier.
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