Murmures

Onze films inédits à découvrir au Festival International de Films de la Diaspora Africaine
août 2016 | Sortie de film, livre, album… | Cinéma/TV | France

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Le Festival International des Films de la Diaspora Africaine est de retour pour sa sixième édition à Paris du 9 au 11 septembre avec une sélection de 11 films inédits.

Onze films inédits à découvrir lors du sixième Festival International de Films de la Diaspora Africaine dont la première mondiale Nos Plumes de Keira MAAMERI – et un total de sept réalisateurs et acteurs locaux et internationaux invités à participer aux débats aux Cinéma Etoile Lilas et Cinéma la Clef dans le 20ème et 5ème arrondissements respectivement.

Neuf pays sont représentés dans FIFDA 2016: Etats-Unis, France, Madagascar, la Belgique, le Maroc, l’Espagne, l’Egypte, le Malawi et Haïti.

La première mondiale Nos plumes est un film sur une « nouvelle vague » littéraire hétéroclite. On la dit urbaine pour définir sa modernité, sa langue traficotée à partir d’une oralité contemporaine née dans les banlieues. Littérature de la ville, littérature de la banlieue, littérature jeune ? A travers un dialogue avec les auteurs Faïza GUENE, BERTHET, Rachid DJAÏDANI, El DIABLO et Rachid SANTAKI, la réalisatrice Keira MAAMERI est partie de ces interrogations pour explorer notre rapport au contemporain, au neuf, à l’irruption d’un ailleurs littéraire, en construction, qui transforme notre vision du monde et de la littérature.

Les films d’ouverture d’ADIFF 2016 interpellent deux sociétés aujourd’hui en turbulence. Dans Image de Adil EL ARBI et Bilall FALLAH – film inédit en France – une jeune journaliste ambitieuse employée par la télévision Belge dans l’équipe du fameux Herman Verbeeck est déterminée à couvrir une histoire à propos des émeutes à Molenbeek, Bruxelles. Elle rencontre Lahbib, un Marocain avec un passé sombre qui est son guide dans son monde complexe et brutal. Elle veut peindre un portrait réaliste, mais son patron voit un moyen d’exploiter l’histoire d’Eva en présentant une image de violence sans frein pour augmenter l’écoute et gagner la bataille des médias toujours plus compétitive.

L’autre film d’ouverture, inédit en Europe, Supremacy du réalisateur Afro-Américain Deon Taylor, est basé sur une histoire vraie. Supremacy est à propos d’un néo-nazi qui, à peine sorti de prison, tue un policier et se cache avec son complice dans la maison d’une famille d’afro-américains qu’ils prennent en otage. Danny Glover joue le rôle du patriarche de la maison, un ex-taulard qui doit compter sur son intelligence et sa compréhension de la mentalité de son kidnappeur pour garder sa famille en vie.

Le programme de clôture est dédié aux femmes. Trois films provenant de l’Égypte, des Etats-Unis et de la Belgique nous parlent des femmes dans ces pays-là d’une façon directe, éloquente et sensible. Dans le court métrage Egyptien inédit à Paris Printemps Hivernal de Mohamed KAMEL Nour est une collégienne qui vit seule avec son père. Elle est bien embêtée le jour où elle devient une femme et ne peut pas en parler à son père. Insoumise de Jawad RHALIB – inédit en France – est à propos de Laila, une jeune informaticienne marocaine sans emploi qui s’insurge contre les injustices, d’abord au Maroc après les turbulences du « Printemps Arabe » et ensuite en Belgique ou elle travaille comme saisonnière dans la petite exploitation agricole familiale d’André.
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