Murmures

L’Afrique dans les sélections du festival de Cannes 2022 (actualisé + jurys)
avril 2022 | Communiqués de festivals | Cinéma/TV | France

Français

dernière actualisation le 17 mai
Quels sont les films en rapport avec l’Afrique à la 75ème édition du festival de Cannes sur un total de 114 longs métrages (22 en Compétition, 20 à l’Un certain regard, 10 Hors compétition, 10 en Séances spéciales, 8 à Cannes 1ère, auxquels s’ajoutent 24 films à la Quinzaine, 11 à la Semaine et 9 à l’ACID) ?

Sélection officielle :

Compétition :

Tori et Lokita
de Luc et Jean-Pierre Dardenne (Belgique), avec Marc Zinga, Claire Bodson, Baptiste Sornin, Pablo Schils, Joely Mbundu.
Aujourd’hui en Belgique, un jeune garçon et une adolescente venus seuls d’Afrique opposent leur invincible amitié aux cruelles conditions de leur exil.

Boy from Heaven
du Suédois d’origine égyptienne Tarik Saleh (Le Caire confidentiel, 2017)
Avec Tawfeek Barhom, Fares Fares, Mohammad Bakri
Adam, simple fils de pêcheur, intègre la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, épicentre du pouvoir de l’Islam sunnite. Le jour de la rentrée, le Grand Imam à la tête de l’institution meurt soudainement. Adam se retrouve alors, à son insu, au cœur d’une lutte de pouvoir implacable entre les élites religieuse et politique du pays.

Un petit frère, de Léonor Serraille (France), qui avait réalisé Jeune femme (2017)
Avec Annabelle Lengronne, Ahmed Sylla, Stéphane Bak
A la fin des années 1980, Rose arrive d’Afrique et emménage en banlieue parisienne avec ses deux fils, Jean et Ernest. De cette installation jusqu’à nos jours, le portrait d’une famille ordinaire.

Courts métrages en compétition :

Tsutsue d’Amartei Armar (Ghana, 15′)
Sowa et Okai, deux fils de pêcheur, vivent dans une petite ville ghanéenne bordée par une décharge à ciel ouvert qui se déverse dans l’océan. Hanté par la disparition en mer de son grand frère, Okai croit apercevoir son corps flottant parmi les ordures.

La Cinef :

Mistida, de Falcao Nhaga (Portugal, 30′)
Une mère immigrée, souffrant du dos, appelle son fils à l’aider à porter les courses chez elle. Pendant le trajet ils parlent de l’avenir à travers le passé, évoquant leurs divergences, désillusions, rancœurs et ressentiments.

Cannes Première :

Nos frangins
de Rachid Bouchareb (Algérie)
Avec Reda Kateb, Lyna Khoudri, Raphaël Personnaz
La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations estudiantines contre une nouvelle réforme de l’éducation. Le ministère de l’intérieur est d’autant plus enclin à étouffer cette affaire, qu’un autre français d’origine algérienne a été tué la même nuit par un officier de police.

Séances spéciales :

Salam, documentaire de Mélanie « Diam’s » (rappeuse qui s’est convertie à l’islam en 2012 et autrice du livre Mélanie, Française et Musulmane, 2015), Houda Benyamina (Divines, caméra d’or 2016) et Anne Cissé (Buck, 2019).

For the Sake of Peace, premier film de Christophe Castagne et Thomas Sametin, avec Gatjang Dagor Nandege et Magdalena Lokoro (Etats-Unis, 2022, 94′)
Le Soudan du Sud est le plus jeune État au monde, en guerre avec lui-même, avec plus de 350 000 personnes tuées depuis sa création en 2011. Pourtant, à travers cette obscurité et ces conflits à répétition, un espoir luit: la détermination de jeunes, femmes et hommes, qui refusent de renoncer à la Paix. Gatjang, un arbitre dans un camp de déplacés de Juba, utilise le sport pour transmettre une culture de la paix aux enfants et aux jeunes de tribus qu’oppose une hostilité tenace. Nandege, une jeune mère, réussit à s’imposer contre toute attente en médiatrice talentueuse dans le règlement d’un conflit meurtrier qui oppose les communautés de la vallée de Kidepo depuis des générations. À travers leurs histoires, nous prenons conscience des chemins offerts à notre humanité et de leur résonance.

– Après Jodie Foster en 2021, c’est l’acteur oscarisé Forest Whitaker qui sera l’invité d’honneur de la cérémonie d’ouverture du 75e Festival de Cannes, retransmise en direct par France Télévisions et Brut. Tout comme Jeanne Moreau, Bernardo Bertolucci, Manoel de Oliveira, Jean-Pierre Léaud, Agnès Varda ou encore Alain Delon, il recevra une Palme d’or d’honneur, qui salue un parcours artistique brillant et une personnalité rare autant qu’un engagement discret mais affirmé dans les grandes actions humanitaires de notre époque.
À cette occasion, For the Sake of Peace (Au nom de la Paix), réalisé par Christophe Castagne et Thomas Sametin et produit par Forest Whitaker, sera projeté le mercredi 18 mai en Séance spéciale.

Un certain regard :

Le Bleu du caftan, de Maryam Touzani (Maroc)
Avec Saleh Bakri, Lubna Azabal, Ayoub Missioui
Halim est marié depuis longtemps à Mina, avec qui il tient un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit depuis toujours avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.

Harka, de Lotfy Nathan (Tunisie, 1er film)
Harka est une parabole moderne sur la résistance. Ali, un jeune Tunisien rêvant d’une vie meilleure, vit une existence précaire en vendant de l’essence de contrebande au marché noir local. A la mort soudaine de son père, Ali doit s’occuper de ses deux soeurs et de leur expulsion imminente. Suivra un combat pour conserver sa dignité. La voix d’une génération tentant d’être entendue.

The Silent Twins
d’Agnieszka Smoczynska (Pologne)
avec Letitia Wright, Jodhi May, Jack Bandeira, Treva Etienne, Tamara Lawrance, Amarah-Jae St. Aubyn, Declan Joyce, Ewa Rodart, Franciszek Przanowski, Jordan J Gallagher, Tony Richardson, Rita Raider, John Hyatt, Martin Hugh Henley, Julian R. Booth
Deux soeurs jumelles silencieuses ne communiquaient qu’entre elles grâce à un langage et des codes qu’elles ont inventé. Arrivées à l’adolescence, elles se sont intéressées à la science-fiction, aux garçons et aux crimes. Leur lien si fort s’est petit à petit transformé en quelque chose de très dangereux…
Drame basé sur l’histoire vraie de jumelles issues de la seule famille noire d’une petite ville du Pays de Galles dans les années 1970, qui sont envoyés à Broadmoor après une série de crimes.

– en ouverture : Tirailleurs de Mathieu Vadepied (France) avec Omar Sy, Alassane Diong et Jonas Bloquet.
Produit par Bruno Nahon et Omar Sy, Tirailleurs est le deuxième long métrage du réalisateur, scénariste et directeur de la photographie Mathieu Vadepied. Le film met en lumière l’histoire, rayée de nos mémoires, des tirailleurs sénégalais, héros oubliés de la Première Guerre mondiale, forcés à quitter leurs terres et à combattre pour la libération de la France.
Cette coproduction franco-sénégalaise, tournée en France et au Sénégal, relate l’histoire d’un père, Bakary Diallo enrôlé en 1917 dans l’armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, recruté de force.
Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s’affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l’arracher aux combats et le ramener sain et sauf.
Baigné d’un éclat qui fait songer aux Autochromes Lumière, Tirailleurs oscille entre l’ocre de la terre et le bleu des uniformes, entre lumière naturelle et obscurité des tranchées. En tournant sur le territoire des Peuls, près de la frontière Mauritanienne, Mathieu Vadepied évoque une autre dimension tragique de la colonisation où la France allait chercher ses soldats en Afrique de l’Ouest.

Séance de minuit :

Rebel, d’Adil El Arbi et Bilall Fallah
Avec Amir El Arbi, Aboubakr Bensaihi, Lubna Azabal
Après la mort de son père, Nassim, un jeune marocain de 13 ans originaire de Molenbeek de confession musulmane, est en pleine crise identitaire. Sa mère, Leila, tente de le tenir à l’écart de son grand frère, Karim, qui a  » mal tourné « .

Cannes classics :

Hommage d’une fille à son père, de Fatou Cissé
1h11, Mali
Fatou Cissé accompagne son père, le réalisateur malien Souleymane Cissé, dans sa carrière, l’épaule et dresse ici un portrait tout en retenue de cinéma poétique et touchant sur l’une des légendes du cinéma africain. Une production les films Cisse/Sise filimu.
En présence de Fatou Cissé et de Souleymane Cissé.

Viva la Muerte de Fernando Arrabal (France /Tunisie, 1971, 1h30):
Ce film, réalisé entièrement en Tunisie, (Hergla, Bizerte et Menzel Bourguiba) a été numérisé en 4K et restauré dans le cadre d’un projet de coopération entre le Ministère tunisien des Affaires Culturelles et la Cinémathèque de Toulouse en collaboration avec  Fernando Arrabal  et le soutien de l’association  » Ciné-Sud Patrimoine  » (Mohamed Challouf).

Le Cinéma de la plage :

– En avant-première mondiale lundi 23 mai :
La Cour des miracles (Save Our School) de Carine May et Hakim Zouhani
2022, 1h34, France
Une comédie douce, délicate et généreuse sur la « première école verte » de banlieue parisienne, avec Rachida Brakni, Anaïde Rozam et Gilbert Melki.
En présence des réalisateurs Carine May et Hakim Zouhani, d’Anaïde Rozam, de Sérigne M’Baye (Disiz la Peste), de Gilbert Melki, de Sébastien Chassagne et de Mourad Boudaoud

L’Atelier :
The Last Tears of the Deceased, de Beza Hailu Lemma (Éthiopie) fait partie des 15 projets de films en recherche d’un complément de financement pour aboutir.

Quinzaine des Réalisateurs :

Ashkal de Youssef Chebbi (Tunisie)
« Un premier long-métrage fascinant tant par sa mise en scène plastique que par ses évocations religieuses et politiques » Comité de sélection de la Quinzaine des réalisateurs 2022
Youssef Chebbi est connu pour avoir coréalisé le film documentaire Babylon avec Alaeddine Slim et Ismaël après avoir réalisé deux courts-métrages; Vers le nord et Les profondeurs. Il a par ailleurs coréalisé avec Ismaël Black Medusa.
Dans un des bâtiments des Jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution, deux flics, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné.
Alors que les chantiers reprennent peu à peu, ils commencent à se pencher sur ce cas mystérieux.
Quand un incident similaire se produit, l’enquête prend une tournure déconcertante.

Les Harkis
De Philippe Faucon (France)
Avec Théo Cholbi, Omar Boulakirba, Amine Zorgane, Pierre Lottin
A la fin des années 50, début des années 60, alors que la guerre d’Algérie continue. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française en tant que Harkis (Algériens ayant combattu aux côtés de la France). Leur section est commandée par le lieutenant Pascal. A la fin du conflit, l’Algérie obtient son indépendance. La France se retire alors que le sort de ses Harkis semble très incertain. Contre sa hiérarchie, le lieutenant Pascal se bat pour ramener ses hommes en France…

Sous les figues, d’Erige Sehiri (Tunisie)
avec Fida Fdhili, Fëtęn Fđhili, Fedi Ben Achour, Gaith Mendassi, Samar Ameni Fdhili, Amri Firas, Abdou Mrabti
Un groupe d’adolescents passent leur été à travailler à la récolte des figues dans le nord-ouest de la Tunisie rurale. Melek et ses amies travaillent dans les vergers durant l’été, pour payer leurs études, préparer leur mariage ou aider leurs familles. Entre les figuiers, sous le regard des ouvrières plus âgées et des jeunes hommes, elles se dévoilent et se projettent, au seuil d’une vie d’adulte.

Le Barrage d’Ali Cherri (Liban), tourné au Soudan avec Maher El Khair
Soudan, près du barrage de Merowe. Maher travaille dans une briqueterie traditionnelle alimentée par les eaux du Nil. Chaque soir, il s’aventure en secret dans le désert, pour bâtir une mystérieuse construction faite de boue.. Alors que les soudanais se soulèvent pour réclamer leur liberté, sa création semble prendre vie…

Les Cinq diables de Léa Mysius (France)
Vicky, petite fille étrange et solitaire, a un don : elle peut sentir et reproduire toutes les odeurs de son choix qu’elle collectionne dans des bocaux étiquetés avec soin. Elle a extrait en secret l’odeur de sa mère, Joanne, à qui elle voue un amour fou et exclusif, presque maladif. Un jour Julia, la soeur de son père noir, fait irruption dans leur vie. Vicky se lance dans l’élaboration de son odeur. Elle est alors transportée dans des souvenirs obscurs et magiques où elle découvrira les secrets de son village, de sa famille et de sa propre existence.

courts métrages à la Quinzaine des réalisateurs :

Maria Schneider, 1983, d’Elisabeth Subrin, 24′ – France
Un hommage à l’actrice Maria Schneider et une critique féministe de l’industrie du cinéma, basé sur la triple réinterprétation d’un entretien de l’actrice réalisée en 1983 par la journaliste Anne Andreu.
Les rôles principaux, les 3 Maria Schneider, sont interprétés par Manal Issa, Aïssa Maïga et également Isabel Sandoval.

Jitterbug, d’Ayo Akingbade (Angleterre, 24′)
C’est l’été et la talentueuse Afeni Omolade est sur le point d’accepter une proposition de l’université de Cambridge pour étudier l’histoire de l’art. Cependant, la vie qu’elle a toujours connue à Hackney est soudainement menacée.

As Time Passes de Jamil McGinnis qui a passé son enfance en Allemagne et vit actuellement à Brooklyn, New York.
Au travers d’un journal intime, les mots d’une mère, des récits de voisinage et des questionnements existentiels, une quête de sens au-delà des remparts de l’esprit.

Semaine de la critique :

– séance spéciale :
Goutte d’Or (Sons Of Ramses)
de Clément Cogitore
avec Karim Leklou, Malik Zidi, Elsa Wolliaston, Jawad Outouia, Elyes Dkhissi, Yilin Yang, Loubna Abidal
Ramsès, trente-cinq ans, tient un cabinet de voyance à la Goutte d’Or à Paris. Habile manipulateur et un peu poète sur les bords, il a mis sur pied un solide commerce de la consolation. L’arrivée d’enfants venus des rues de Tanger, aussi dangereux qu’insaisissables, vient perturber l’équilibre de son commerce et de tout le quartier. Jusqu’au jour où Ramsès va avoir une réelle vision.


– court métrage:

It’s Nice in Here
de Robert-Jonathan Koeyers
PAYS-BAS 2022 15′ VO ANGLAIS
Un portrait fragmentaire d’un moment, d’une personne et d’un lieu à travers les souvenirs subjectifs d’une jeune fille noire, Imani, et d’un officier de police peu expérimenté, David qui n’ont pas du tout les mêmes souvenirs du drame qui s’est passé dans une petite épicerie et qui les changera à jamais.

ACID :

– Dans Magdala du Français Damien Manivel, qui revisite la figure de Marie-Madeleine, disciple de Jésus qui l’accompagna jusque dans ses derniers jours. Le personnage est incarné par la chorégraphe d’origine jamaïcaine Elsa Wolliaston, laquelle illuminait le précédent « long » de Manivel, Les Enfants d’Isadora (2019), ainsi que son « court » La Dame au chien (2010).
Depuis la mort de Jésus, Marie-Madeleine s’est retirée hors du monde. Ses cheveux sont devenus blancs, elle se nourrit de baies, boit l’eau de la pluie et dort parmi les arbres. Seule au cœur de la forêt, elle se souvient de son amour perdu. Elle cherche un chemin pour le retrouver.

– Mahamadou Sangaré est dans le rôle de Renard un des deux acteurs principaux de Grand Paris, une comédie de Martin Jauvat.
Leslie, un jeune banlieusard désabusé, entraîne son meilleur pote Renard dans une combine foireuse à l’autre bout de l’Île-de-France. Sur un chantier de la future ligne de métro du Grand Paris, ils découvrent un mystérieux artefact. De quoi aisément en tirer un petit billet. Mais au fil de leur périple, la banlieue parisienne devient le théâtre d’étranges phénomènes.

Cannes cinéma

Suite à la présence de ses représentants à Dakar court 2021, Cannes cinéma a sollicité la réalisatrice Angèle Diabang pour sélectionner une série de courts métrages qui seront diffusés par Cannes Cinéma lors de la rentrée de septembre 2022, à l’occasion des séances de cinéma de la saison de Cannes Cinéma et ses partenaires (Ciné-Club, Voir et revoir, les Jeudis…) ou dans le cadre des Rencontres Cinématographiques de Cannes.
Cette sélection est présentée le 21 mai à 9 h à la salle Alexandre III.
programme :
The unusual kinky quaint peculiar weird strange rum queer odd and bizarre day of a shadow man de Andriaminosoa Hary et Joel Rakotovelo : 9min
Jack se rend compte qu’il n’est pas réel et qu’il n’est qu’un personnage dans un film. Désireux de trouver sa liberté, il se rebelle contre son réalisateur, Hary Joel.

La Voie d’Henriette de Safia kessas : 29 min
Henriette est une jeune maman célibataire, et c’est aussi une personne sans papier qui est porte-parole du collectif de la voix des sans papiers. Tous les jours, elle se bat avec le soutien de son avocat, Maitre Lurquin, pour loger les familles sans papier au coeur de Bruxelles. Pour sa sécurité, Henriette a dû se séparer de son compagnon, et a perdu la possibilité d’obtenir une régularisation. Avec son fils, elle vit désormais de déménagement en déménagement, se demandant quel avenir cette enfance pourra lui offrir. À la lutte pour la régularisation et pour l’installation dans un logement sain s’ajoute celle de la reconnaissance des identités de chacun.

Ma Passion de Djelika Mama Traoré : 13 min
En Afrique, plus particulièrement au Mali. Les femmes artistes rencontrent beaucoup de difficultés dans leur carrière. Ces obstacles poussent nombre d’entre elles à jeter l’éponge. Vivre sa vie d’artistes en tant que femme est un combat quotidien. Confrontées à de multiples préjugés, plusieurs femmes voulant se lancer dans cette aventure finissent par jeter l’éponge. Fatima Maiga, musicienne et artiste Comédienne nous l’exprime à travers ce film qui parle de l’intégration des femmes dans le milieu artistique.

N’tcholo de Toboe Audrey : 12 min
N’tcholo est une jeune femme qui subit toutes sortes de violences dans sonfoyer. N’en pouvant plus, elle décide d’enregistrer son témoignage avant de se donner la
mort.

Taajabone de Fatoumata Bathily : 21 min
Saly une jeune femme de 28 ans a encouragé son mari Moussa à monter dans une pirogue de fortune. Un jour, elle apprend que le bateau a chaviré et que Moussa a disparu. Traumatisée et fragilisée par cette tragédie, Saly se sent coupable et sombre dans une dépression dont rien ne semble pouvoir la tirer. Arrivera-t-elle à dépasser ses souffrances pour renouer avec l’envie de vivre ?

La Star de Kevin Mavakala : 14 min
Avec les moyens de bord, un réalisateur fait de tout son possible pour la réussite du tournage de son film, malheureusement pour lui, il tombe sur une actrice qui ne lui
facilite pas la tâche.

Visions sociales :

du 21 au 28 mai 2022 au Château des Mineurs à Mandelieu-La Napoule, 20ème édition, construite par et pour les salariés du gaz et de l’électricité : la Marraine de Visions Sociales 2022 est Aïssa Maïga, qui présentera Marcher sur l’eau et Regard noir. La programmation inclut également Twist à Bamako de Robert Guédigian.

Les jurys

Sélection officielle : Compétition :

C’est l’acteur français Vincent Lindon qui a été choisi pour être le Président du Jury du Festival de Cannes. Entouré de huit jurés, celui qui avait remporté le prix d’interprétation masculine en 2015 remettra la Palme d’or à l’un des 21 films de la Compétition le samedi 28 mai, lors de la Cérémonie de clôture, qui sera retransmise en direct par France Télévisions et Brut.
Il sera entouré de :
– Rebecca Hall – Actrice, productrice, scénariste, réalisatrice – Royaume-Uni / États-Unis
– Deepika Padukone – Actrice – Inde
– Noomi Rapace – Actrice – Suède
– Jasmine Trinca – Actrice, réalisatrice – Italie
– Asghar Farhadi – Réalisateur, producteur, scénariste – Iran
Ladj Ly – Réalisateur, scénariste, acteur, producteur – France
– Jeff Nichols – Réalisateur, scénariste – États-Unis
– Joachim Trier – Réalisateur, scénariste – Norvège

Sélection officielle : Un Certain Regard :

Après la cinéaste britannique Andrea Arnold, c’est la réalisatrice, actrice et productrice italienne Valeria Golino qui sera la Présidente du Jury Un Certain Regard du 75e Festival de Cannes. Entourée de 4 jurés venus de Pologne (l’actrice Joanna Kulig), du Venezuela (l’acteur Édgar Ramírez), des États-Unis (la réalisatrice Debra Granik) et de France (l’auteur-compositeur-interprète et acteur Benjamin Biolay), elle aura pour mission d’établir le Palmarès de cette section qui célèbre un jeune cinéma, d’auteur et de découverte.
Il y a cette année 20 œuvres sélectionnées, parmi lesquelles 8 sont des premiers films et 9 sont signées par des réalisatrices.

Jury de la Caméra d’or :

Après Mélanie Thierry en 2021, l’actrice espagnole Rossy de Palma sera la Présidente du Jury de la Caméra d’or du 75e Festival de Cannes, qui récompensera un film parmi tous les premiers longs métrages présentés en Sélection officielle et dans les sections parallèles.
Comme de tradition, le Jury est composé de représentants français de la profession (presse, industrie, association de cinéastes) ainsi que de deux artistes invités qui entoureront Rossy de Palma.

– Pour la FICAM, Fédération des industries du Cinéma, de l’Audiovisuel et du Multimédia, Natasza Chroscicki, Directrice générale ARRI France
– Pour l’AFC, Association française des directeurs de la photographie cinématographique, Jean-Claude Larrieu, Directeur de la Photographie
– Pour la SRF, Société des Réalisateurs de Films, Éléonore Weber, Auteure, metteuse en scène & cinéaste
– Pour le SFCC, Syndicat français de la critique de films, Olivier Pelisson, Journaliste & critique de cinéma
– Personnalités invitées
Lucien Jean-Baptiste, Réalisateur, scénariste & acteur et Samuel Le Bihan, Acteur

Sélection officielle : Jury des courts métrages :

Le Jury des courts métrages aura pour mission d’attribuer, parmi les 9 films sélectionnés en Compétition, la Palme d’or du court métrage qui sera remise lors de la Cérémonie de clôture du Festival le samedi 28 mai 2022.
Le Jury devra également décerner les trois prix de la Cinef aux meilleurs des 16 films d’écoles de cinéma présentés cette année. Ces prix seront remis lors de la cérémonie précédant la projection des films primés le jeudi 26 mai 2022.
Yousry Nasrallah – Président, Réalisateur, Égypte
Monia Chokri, Actrice & réalisatrice, Canada
Laura Wandel, Réalisatrice & scénariste, Belgique
Félix Moati, Acteur & réalisateur, France
Jean-Claude Raspiengeas, Journaliste & critique, France

Semaine de la critique :

Présidente : Kaouther Ben Hania (Tunisie)
– Ariane Labed (Grèce)
– Benedikt Erlingsson (Islande)
– Benoît Debie (Belgique)
– Moon yung Huh (République de Corée)

Jury de l’Oeil d’Or :

Ce prix, remis le samedi 28 mai, distinguera pour sa 7ème édition le meilleur documentaire parmi toutes les sélections cannoises.
Il est présidé, cette année, par la réalisatrice polonaise Agnieszka Holland et comprend :
Iryna Tsilyk – réalisatrice
Pierre Deladonchamps – acteur
Alex Vicente – critique
Hicham Falah – directeur général marocain du Fidadoc

Jury FIPRESCI :

Ahmed Shawky, Egypt, President
Mariola Wiktor, Poland
Nathalie Chifflet, France
Emanuel Levy, USA
Simone Soranna, Italy
Jihane Bougrine, Morocco
Magali Van Reeth, France
Bidhan Rebeiro, Bangladesh
Youssoufa Halidou Harouna, Niger
Partager :