Murmures
Les tirailleurs sénégalais peuvent rentrer dans leur pays tout en gardant leurs pensions
janvier 2023 | Faits de société | Interculturel/Migrations | France
Source : sites internet
Français
Alors que sort en salles le 4 janvier 2023 le film [Tirailleurs] sur le sort des combattants d’Afrique noire pendant la Première Guerre mondiale, le ministère des Solidarités a annoncé que d’anciens tirailleurs, majoritairement sénégalais, vont pouvoir rentrer définitivement dans leur pays d’origine, tout en continuant à percevoir leur minimum vieillesse (950 €/mois).
L’Office des anciens combattants a recensé une quarantaine de vétérans âgés de plus de 90 ans. Une » vingtaine » d’entre eux ont déjà reçu cette dérogation » à ce stade « , confirme le ministère des Solidarités. Ces tirailleurs sont Sénégalais, mais aussi Maliens ou Mauritaniens.
Jusqu’à présent ces vétérans devaient résider au moins six mois de l’année en France pour percevoir leur minimum vieillesse. Alors même qu’ils sont nés et ont souvent de la famille dans les anciennes colonies françaises. Raisons pour lesquelles ils menaient depuis plusieurs années une bataille administrative pour finir leur vie dans leur pays d’origine.
On peut se demander si cette mesure n’est pas liée au possible succès du film Tirailleurs alors que le film [Indigènes ] de Rachid Bouchareb (2005), son prix collectif d’interprétation à Cannes et ses trois millions d’entrées avaient arraché la décristallisation des pensions des anciens combattants africains. Le le film avait incontestablement favorisé la médiatisation du problème et a pu être le déclencheur d’une décision politique d’ailleurs largement incomplète… Celle d’aujourd’hui ne concerne que quelques survivants bloqués en France et non tous les tirailleurs vivant encore dans les anciennes colonies…
L’Office des anciens combattants a recensé une quarantaine de vétérans âgés de plus de 90 ans. Une » vingtaine » d’entre eux ont déjà reçu cette dérogation » à ce stade « , confirme le ministère des Solidarités. Ces tirailleurs sont Sénégalais, mais aussi Maliens ou Mauritaniens.
Jusqu’à présent ces vétérans devaient résider au moins six mois de l’année en France pour percevoir leur minimum vieillesse. Alors même qu’ils sont nés et ont souvent de la famille dans les anciennes colonies françaises. Raisons pour lesquelles ils menaient depuis plusieurs années une bataille administrative pour finir leur vie dans leur pays d’origine.
On peut se demander si cette mesure n’est pas liée au possible succès du film Tirailleurs alors que le film [Indigènes ] de Rachid Bouchareb (2005), son prix collectif d’interprétation à Cannes et ses trois millions d’entrées avaient arraché la décristallisation des pensions des anciens combattants africains. Le le film avait incontestablement favorisé la médiatisation du problème et a pu être le déclencheur d’une décision politique d’ailleurs largement incomplète… Celle d’aujourd’hui ne concerne que quelques survivants bloqués en France et non tous les tirailleurs vivant encore dans les anciennes colonies…
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