Murmures

La bande dessinnée prend ses quartiers à Alger
octobre 2011 | Bilans d’événements culturels | BD

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Le festival international de la Bande dessinée d’Alger (FIBDA) s’est déroulé du 5 au 8 octobre 2011
Extrait d’un article de Canan Marasligil, publié sur le site actualitte.com

Du 5 au 8 octobre 2011 se tenait la quatrième édition du Festival international de la Bande dessinée d’Alger (FIBDA), présentant expositions, ateliers, conférences et une belle remise de prix, le tout sous une énergie créative contagieuse. Premier aperçu de cet événement clé de la bande dessinée algérienne et internationale.

« Alger, Bulles Sans Frontières » était le thème de cette édition du Festival international de la Bande dessinée d’Alger, dit le FIBDA. Sans frontières, il n’y a aucun doute vu le nombre impressionnant d’invités venus de 37 pays dont le Canada, les États-Unis, le Brésil, Cuba, Taiwan, l’Arménie, l’Espagne, la France, la Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni, la République Démocratique du Congo, le Bénin, le Gabon, le Cameroun, le Maroc. Rassemblés pendant quatre jours sur l’esplanade Riadh El Feth, auteurs, dessinateurs, éditeurs, journalistes, et autres professionnels de la BD ont rencontré le public algérois autour d’un programme d’expositions, de conférences, de tables rondes, d’ateliers, de projections de films et de séances de dédicaces.

Le festival s’est clôturé le samedi 8 octobre avec une remise de prix dans trois catégories : meilleur Projet, meilleur Fanzine et meilleur Album, en plus d’une catégorie spéciale pour jeunes talents : le concours de la meilleure affiche.


Proximité et rencontres

Les deux premiers jours, le festival a accueilli en majorité un public de professionnels et d’initiés, mais dès le week-end -qui commence le vendredi en Algérie, familles et jeunes ont suivi avec affluence. Ce n’est pas exactement un hasard si le public a mis plus de temps que les éditions précédentes à se rendre au festival : quatre jours à peine auparavant se clôturait le Salon International du Livre d’Alger (SILA), événement de grande ampleur qui attire les Algériens des quatre coins du pays, parfois venant y acheter leurs lectures pour l’année. Cela n’a pas empêché au FIBDA d’accueillir un grand nombre de visiteurs à son tour, et de surtout permettre à ceux-ci de faire des rencontres avec leurs auteurs préférés, tels que les très grands noms de la BD algérienne Haroun ou Slim, et d’en découvrir d’autres.


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