Murmures

Affaire Omar Raddad : ce n’est pas fini !
décembre 2018 | Faits de société | Interculturel/Migrations | Maroc
Source : communiqué de presse Dynamic Maroc

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En 1991, Ghislaine Marchal a été assassinée dans sa villa de Mougins (Alpes-Maritimes). Son jardinier, Omar Raddad, a été condamné pour meurtre avant d’être partiellement gracié en 1996 par le Président de la République Jacques Chirac. Mais malgré ce geste présidentiel, Omar Raddad est toujours considéré au regard de la justice Française comme coupable et continue à clamer son innocence. Il sollicite depuis une révision de son procès.

Mais pour le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre l’affaire est « finie » car les dernières analyses génétiques réalisées sur un nouveau suspect n’ont rien donné.

La réalité est que cette analyse ADN a été partiellement faite. C’est pourquoi Maître Noachovitch, l’avocate d’Omar Raddad a demandé une contre-expertise afin d’obtenir de nouvelles expertises sur des traces ADN retrouvées en 2015. Ces nouvelles recherches ont été ordonnées en juillet dernier par le procureur général près de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence Monsieur Robert Gelli. Elles sont un préalable à la saisie de la Cour de révision pour réexaminer la condamnation d’Omar Raddad.

Tout comme Maître Noachovith, nous croyons en l’innocence d’Omar Raddad. Aucune trace d’ADN du Marocain n’a été trouvée sur le lieu du crime.

C’est pourquoi dans le cadre de la journée internationale des droits de l’homme l’association Franco-Marocaine Dynamic Maroc se mobilise pour qu’Omar Raddad puisse bénéficier, comme n’importe quel justiciable, d’un délai raisonnable du traitement de son dossier, afin d’obtenir :
– D’une part, les résultats de la contre-expertise de la trace ADN trouvée sur le lieu du crime qui a matchée avec le FNEG (Fichier National des Empreintes Génétiques);
– d’autre part, la comparaison des trois ADN trouvés sur les scellés avec ceux de l’entourage de la victime.
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