Difficile de passer inaperçu lorsqu’on choisit de s’appeler Farès, chevalier en arabe. Lorsqu’on est l’aîné d’une famille de cinq garçons et issu d’une famille d’origine kabyle modeste, on se doit d’en être le leader, histoire de montrer l’exemple. C’est auprès de sa grand-mère que le frère aîné de Faudel fait son apprentissage dans la chanson, entre bals et mariages. Il lance ensuite successivement « les étoiles du raï », puis « Rani ». L’artiste s’élève en conquistador du raï, s’appuie sur la notoriété de Mohamed Mestar (son manager) et enchaîne les collaborations. Ce premier album, fruit de sa volonté de réussite, traduit son amour pour la soul, le raï, le flamenco et le funk. Un opus chevaleresque.