Avec ce 4ème album « Le Chat et la Souris », BABADI expérimente encore de nouvelles sensations musicales :
« C’est pour moi le retour au rythme roots et mystique du Reggae des origines, affirme-t’il. Aujourd’hui, le Reggae rentre au bercail « Afrique », ce continent qui a vraiment besoin de la Rédomption car il a perdu et son identité et son histoire. »

Tout au long des 13 titres qui composent l’album, il évoque les tensions politiques des Comores (Comores Unit), l’attitude des néo-colons à qui il recommande un traitement par le Reggae (Reggae Aspirine), ou encore les amnésies volontaires à l’égard de l’histoire africaine (Code Noir). Il entend ainsi contribuer à la résistance aux hypocrisies politiques qui trompent les peuples, que ce soit à Mayotte, son île natale, ou partout ailleurs où sévicent les méfaits de la « mondialisation » : « La situation sociale se dégrade de jours en jours et les politiciens sont là, comme le chat, pour faire peur à la souris, afin que cette dernière se taise et subisse. »

C’est à Grenoble, au Studio 3, dirigé de main de maître par Don Pablo, qu’il a voulu enregistrer cet album. Les musiciens qui l’accompagnent partagent depuis longtemps les mêmes sensations que lui. On y retrouvera toutes les couleurs d’un orchestre roots : chœurs, cuivres et percussions, ainsi qu’une subtile guitare qui donne son envol à l’ensemble.
Source : communiqué de presse