Mustapha
humour

Représentation
du 15 au 30 Décembre 2006
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Théâtre
Théâtre le Temple – 18, rue du faubourg du Temple, 75011 Paris –
16h00
Français
Mustapha est venu au monde un jour d’Août 1985 au milieu d’une tribu composée de quatre soeurs, un frère, un père, une mère et une vieille auto toute cabossée. A l’école, c’est une bombe : il se fait virer de partout mais heureusement, le théâtre le sauvera d’une destinée un peu trop stéréotypée à ses yeux.
Et c’est en 5ème, lors de son voyage scolaire à Londres, qu’il découvre le stand-up comedy dans un pub locale. Fasciné par le show, Mustapha n’a plus qu’une idée en tête, faire du stand-up en France, dans la pure tradition anglosaxone. Dès son retour il rode ses premières vannes dans les bars et la ligue s’empare du phénomène. A 16 ans il est déjà repéré, gagne des concours, les filles ne le regardent plus du même oeil, c’est le début de la gloire Mustapha.
Toujours à 16 ans, il écrit son premier One Man Show qu’il joue au Point Virgule, et deux ans plus tard (à 18 ans donc pour ceux qui sont fâchés avec le calcul), il devient finaliste dans un grand concours d’humoristes lancé par une télévision Marocaine « 2M « . Il jouit déjà d’une grande notoriété au Maroc puisqu’il a été l’un des personnages centraux de la sitcom « R’BIB », toujours diffusée sur la chaîne 2M.
Il n’aime pas les pommes, ni le bruit des ongles qui crissent sur un tableau, adore les « Simpson » et a eu 15 sur 20 à son bac de Philo. Voilà, vous savez à peu près tout. Parallèlement à la scène, il continue ses études de DEUG d’Anglais et compte bien se faire connaître de tous. Et ce n’est qu’une question de temps, car le voici déjà en cette rentrée 2005 sur la scène du Temple à Paris
C’est toujours difficile de décrire un spectacle d’une heure en quelques mots, d’autant plus lorsqu’il s’agit stand-up
Rappelons que le stand-up comedy est la forme artistique du one man show la plus répandue outre atlantique. Cet art met en scène un comédien qui offre un spectacle en s’adressant directement au public sans accessoires ni éclairages extravagants
Aux Etats-Unis, la réussite dans cet exercice est depuis toujours un passage obligé pour les comédiens qui envisagent une carrière dans le monde de la télévision ou du cinéma. D’ailleurs c’est comme ça que tout a commencé pour des acteurs renommés à l’échelle internationale tels que : Bill COSBY, Eddie MURPHY, Robin WILLIAMS et bien d’autres encore…
Il faut savoir que Mustapha est issu des matchs d’improvisation théâtrale. Ce qui lui plait dans ce domaine c’est qu’on apprend aux artistes à faire voyager le public avec un minimum d’accessoires. Le stand-up a donc été pour lui une suite logique à l’improvisation
Son spectacle n’a pas de temps mort, dès qu’il saisit le micro, il embarque le public dans son univers pour une heure non stop
Tous les sujets possibles sont abordés, Mustapha nous parle de tout et de rien… Il commence par parler de lui pour que le public apprenne à le connaître. Il se présente, parle de ses origines et du sentiment de déracinement qu’il éprouve : « Je suis ni français ni marocain, je suis entre les deux. Je suis entre la France et le Maroc, je suis espagnol »
Il parle aussi de ses rêves : « Mon rêve ça aurait été de jouer au foot et de faire rire les gens en même temps, comme au PSG
«
Il fait allusion à la ségrégation dans le monde de la télévision française : « Aux Etats-Unis, il y a des lois qui obligent les réal????3?isateurs à mettre au moins un black par film ou série télé, et il faut croire que ça a marché parce qu’ils ont été obligés de mettre un black même dans les teletubbies »
Encore étudiant, Mustapha dénonce aussi la dévalorisation des diplômes et le marché du travail qui « s’ouvre » aux étudiants en fin d’études : « Après de longues années d’études, le seul travail qui nous est offert c’est la manutention, alors, s’ils pensaient vraiment à notre avenir c’est la musculation qu’ils devraient nous enseigner à l’école, d’ailleurs, ils ont commencé à le faire
C’est pour ça que le sac d’école des enfants est de plus en plus lourd d’année en année : c’est pour les préparer à leur avenir de manutentionnaire »
Pour que les gens se reconnaissent et s’identifient, Mustapha a tenu à donner un compte rendu de son analyse sur la société : « En France on va plus à l’opéra, on va à l’apéro »
Selon lui, il est important de projeter sa propre vision du monde en déformant la réalité. Dans son spectacle, il s’amuse à refaire l’histoire : « Mai 68, c’était une pénurie de shit
» ou « Moi je crois pas en ce que nous disent les livres d’histoire, à mon avis c’est pas Charles MARTEL qui a du faire fuir les arabes, c’est la ville de Poitiers, oui »
En revanche, à la grande surprise de pas mal de gens, Mustapha ne parle pas de sa famille : « Il ne manquerait plus que ça
S’ils veulent qu’on parle d’eux, ils n’ont qu’à écrire leur propre spectacle »
Et c’est en 5ème, lors de son voyage scolaire à Londres, qu’il découvre le stand-up comedy dans un pub locale. Fasciné par le show, Mustapha n’a plus qu’une idée en tête, faire du stand-up en France, dans la pure tradition anglosaxone. Dès son retour il rode ses premières vannes dans les bars et la ligue s’empare du phénomène. A 16 ans il est déjà repéré, gagne des concours, les filles ne le regardent plus du même oeil, c’est le début de la gloire Mustapha.
Toujours à 16 ans, il écrit son premier One Man Show qu’il joue au Point Virgule, et deux ans plus tard (à 18 ans donc pour ceux qui sont fâchés avec le calcul), il devient finaliste dans un grand concours d’humoristes lancé par une télévision Marocaine « 2M « . Il jouit déjà d’une grande notoriété au Maroc puisqu’il a été l’un des personnages centraux de la sitcom « R’BIB », toujours diffusée sur la chaîne 2M.
Il n’aime pas les pommes, ni le bruit des ongles qui crissent sur un tableau, adore les « Simpson » et a eu 15 sur 20 à son bac de Philo. Voilà, vous savez à peu près tout. Parallèlement à la scène, il continue ses études de DEUG d’Anglais et compte bien se faire connaître de tous. Et ce n’est qu’une question de temps, car le voici déjà en cette rentrée 2005 sur la scène du Temple à Paris
C’est toujours difficile de décrire un spectacle d’une heure en quelques mots, d’autant plus lorsqu’il s’agit stand-up
Rappelons que le stand-up comedy est la forme artistique du one man show la plus répandue outre atlantique. Cet art met en scène un comédien qui offre un spectacle en s’adressant directement au public sans accessoires ni éclairages extravagants
Aux Etats-Unis, la réussite dans cet exercice est depuis toujours un passage obligé pour les comédiens qui envisagent une carrière dans le monde de la télévision ou du cinéma. D’ailleurs c’est comme ça que tout a commencé pour des acteurs renommés à l’échelle internationale tels que : Bill COSBY, Eddie MURPHY, Robin WILLIAMS et bien d’autres encore…
Il faut savoir que Mustapha est issu des matchs d’improvisation théâtrale. Ce qui lui plait dans ce domaine c’est qu’on apprend aux artistes à faire voyager le public avec un minimum d’accessoires. Le stand-up a donc été pour lui une suite logique à l’improvisation
Son spectacle n’a pas de temps mort, dès qu’il saisit le micro, il embarque le public dans son univers pour une heure non stop
Tous les sujets possibles sont abordés, Mustapha nous parle de tout et de rien… Il commence par parler de lui pour que le public apprenne à le connaître. Il se présente, parle de ses origines et du sentiment de déracinement qu’il éprouve : « Je suis ni français ni marocain, je suis entre les deux. Je suis entre la France et le Maroc, je suis espagnol »
Il parle aussi de ses rêves : « Mon rêve ça aurait été de jouer au foot et de faire rire les gens en même temps, comme au PSG
«
Il fait allusion à la ségrégation dans le monde de la télévision française : « Aux Etats-Unis, il y a des lois qui obligent les réal????3?isateurs à mettre au moins un black par film ou série télé, et il faut croire que ça a marché parce qu’ils ont été obligés de mettre un black même dans les teletubbies »
Encore étudiant, Mustapha dénonce aussi la dévalorisation des diplômes et le marché du travail qui « s’ouvre » aux étudiants en fin d’études : « Après de longues années d’études, le seul travail qui nous est offert c’est la manutention, alors, s’ils pensaient vraiment à notre avenir c’est la musculation qu’ils devraient nous enseigner à l’école, d’ailleurs, ils ont commencé à le faire
C’est pour ça que le sac d’école des enfants est de plus en plus lourd d’année en année : c’est pour les préparer à leur avenir de manutentionnaire »
Pour que les gens se reconnaissent et s’identifient, Mustapha a tenu à donner un compte rendu de son analyse sur la société : « En France on va plus à l’opéra, on va à l’apéro »
Selon lui, il est important de projeter sa propre vision du monde en déformant la réalité. Dans son spectacle, il s’amuse à refaire l’histoire : « Mai 68, c’était une pénurie de shit
» ou « Moi je crois pas en ce que nous disent les livres d’histoire, à mon avis c’est pas Charles MARTEL qui a du faire fuir les arabes, c’est la ville de Poitiers, oui »
En revanche, à la grande surprise de pas mal de gens, Mustapha ne parle pas de sa famille : « Il ne manquerait plus que ça
S’ils veulent qu’on parle d’eux, ils n’ont qu’à écrire leur propre spectacle »
Partager :