Willy Protagoras enfermé dans les toilettes
Pièce de Wajdi Mouawad

Représentation
du 23 Avril au 20 Mai 2007
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Théâtre
Théâtre d’Ivry Antoine Vitez – 1, rue Simon Dereure, 94200 Ivry-sur-Seine –
Français
Tous les voisins sont en émoi : la belle Nelly Protagoras s’en va. C’est que tout va pour le pire dans l’appartement des Protagoras, depuis qu’ils ont invité la famille Philisti Ralestine à s’y installer. Ils tentent de s’approprier ces « territoires occupés » en fracassant la jeunesse qui y vit. Aujourd’hui que c’est devenu invivable, la famille Protagoras voudrait bien que les Philisti Ralestine débarrassent le plancher. Quant à Willy, le frère de Nelly, il s’est enfermé dans les toilettes et refuse d’en sortir tant que les envahisseurs seront dans l’appartement.
Après le succès de Littoral, Magali Léris signe ici sa deuxième mise en scène d’un texte de Wajdi Mouawad (Molière du meilleur auteur francophone 2005). Elle choisit la première oeuvre de l’auteur âgé alors de 19 ans, une pièce à l’écriture féroce et drôle, encore jamais créée en Franc Métaphore des guerres civiles de nombreux pays, la pièce dit avec rage, la révolte de la jeunesse contre un monde adulte qui écrase ses enfants par égoïsme, par volonté de pouvoir, par bêtise, par intérêt économique. Dix-neuf comédiens évoluent dans une truculence du geste et du verbe qui fait penser à Rabelais. Ils portent avec ferveur cette tragédie rocambolesque, où Willy crie haut et fort les impératifs absolus de la liberté : liberté de créer, d’aimer, de fuir l’impitoyable milieu familial. C’est plein d’énergie, de douleurs, de folie. C’est culotté, gonflé, puissant, bouillonnant.
Après le succès de Littoral, Magali Léris signe ici sa deuxième mise en scène d’un texte de Wajdi Mouawad (Molière du meilleur auteur francophone 2005). Elle choisit la première oeuvre de l’auteur âgé alors de 19 ans, une pièce à l’écriture féroce et drôle, encore jamais créée en Franc Métaphore des guerres civiles de nombreux pays, la pièce dit avec rage, la révolte de la jeunesse contre un monde adulte qui écrase ses enfants par égoïsme, par volonté de pouvoir, par bêtise, par intérêt économique. Dix-neuf comédiens évoluent dans une truculence du geste et du verbe qui fait penser à Rabelais. Ils portent avec ferveur cette tragédie rocambolesque, où Willy crie haut et fort les impératifs absolus de la liberté : liberté de créer, d’aimer, de fuir l’impitoyable milieu familial. C’est plein d’énergie, de douleurs, de folie. C’est culotté, gonflé, puissant, bouillonnant.
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