Événements

Festival Africajarc 2007
9e édition

Français

9e édition avec entre autres Mémé Landin, Tcheka, Mory Kanté, Krystle-Georges, Amoa, Meissa, Abd Al Malik, Najim, Kristo Numpuby, Boni Gnahore; Les Negropolitains, Kaar Kaas Sonn

musique

Scène principale

Rencontres d’ici et d’ailleurs autour de l’accordéon
Jeudi 26/07 (à partir de 21 h) : Mémé Landin, La Mangeuse d’accordéon et André Bargues, Cyril Brotto et Guillaume Lopez,Tcheka

soirée Afrique noire
Vendredi 27/07 (à partir de 21 h) : Compagnie Diepa, Mory Kanté, Krystle-Georges Amoa

Musiques actuelles: slam et raï
Samedi 28/07 (à partir de 21 h) : Meissa, Abd Al Malik, Najim

Hommage à Brassens
Dimanche 29/07 (à partir de 21 h) : Kristo Numpuby, Boni Gnahore; Les Negropolitains
Invitée: Annie Flore Batchiellilys


Scène place du Foirail

Vendredi 27/07 (à partir de 17 h 30) : A’noucajarc
Samedi 28/07 (à partir de 14 h 30) : A’noucajarc, Bébé Vampire
Dimanche 29/07 (à partir de 17 h 30) : A’noucajarc, Nissondia

Scène place de l’église
Samedi 28/07 (à partir de 15 h 30) : Contes avec La Compagnie de l’Enelle; danse: Spectacle Bigna
Dimanche 29/07 (à partir de 15 h 30) : Contes avec La Compagnie de l’Enelle; danse: Spectacle Bigna, spectacles de fin de stage (chant wolof et danse).
Messe le 29/07 à 11h: animée par les stagiaires du chant choral
Messe wolof du Cap des Biches de Julien Jouga

Déambulations
Jeudi 26/07 : Musique: Kaar Kaas Sonn
Vendredi 27/07 : Musique: Kaar Kaas Sonn
Théâtre de rue: Petits Contes Nègres pour les Enfants des Blancs
Théâtre de rue: Tax Brams (mise en scène André Brami)
Samedi 28/07 : Théâtre de rue: Tax Brams (mise en scène André Brami)
Sortie de Masques Dogon: La mémoire d’une tribu perdue (mise en scène Hamadou Kansaye)
Dimanche 29/07 : Théâtre de rue: Tax Brams (mise en scène André Brami)
Sortie de Masques Dogon: La mémoire d’une tribu perdue (mise en scène Hamadou Kansaye)


Et, tous les jours : marché artisanal, stages de danse et de djembé, cinéma, expositions, conférences et débats littéraires.


Contes, théâtre, danse
Scènes gratuites de la place de l’église du samedi au dimanche, toute la journée

A Nou’Cajarc : conte musical, danse, masques
Depuis 9 ans, l’association Africajarc organise une action de diffusion de la culture africaine importante à travers son festival : depuis 2 ans elle développe des projets de résidence. A travers l’opération de résidence création, il s’agit pour l’association d’explorer une autre dimension de l’action culturelle et artistique et porter un message de développement équilibré et durable.
Ainsi, en amont du festival 2007, l’Association Africajarc s’engage dans le projet de résidence création « A Nou’Cajarc » associant quatre artistes : ROCH AMEDET BANZOUZII, danseur musicien, Congo ADAMA ADEPPOJU DIIT « TAXII CONTEUR », conteur, Côte d’Ivoire BIINDA N’GAZOLO, conteur, Cameroun.
BONII GNAHORÉ, chanteur musicien, Côte d’Ivoire.
Cette rencontre de quatre artistes s’est déroulée suite à un concert annulé d’Idir, une dynamique musicale s’était créée par hasard entre eux et avait séduit et interpellé Régine LACAN sur l’importance d’une animation continue pendant le festival : « Ne voulant pas s’arrêter à cette étape, l’idée nous est donc venue de créer un spectacle. De raconter ce que nous avons de plus cher, de plus beau, de plus passionnant, mais de plus douloureux aussi. De conter sur nos pays, sur nos gens, sur notre société, sur nos langues. Un spectacle pour donner de l’information à l’autre, pour aller à la rencontre de l’autre. Pour lui dire l’histoire, pour imaginer l’avenir. Notre avenir. Celui de l’Afrique. Bien qu’il paraisse des fois incertain et que le pessimisme fasse surface des fois. Mais, animés d’un optimisme, armés et solides, nous sommes confiants sur demain. Même si ce sera la génération d’après nous qui en bénéficiera, au moins, on aura posé les jalons. »

Tax Bram’s : Déambulation André Brami
26, 28 et 29 juillet
C’est le périple, ou l’Odyssée, d’un Africain que nous suivons dans cette déambulation, vers la France, vers l’Eldorado de la désillusion… mais aussi la tentative de retour vers le pays des origines après le désespoir…. Un conte humoristique et… grinçant.

petits contes nègres pour les enfants des blancs
Vendredi 27 juillet
Sur le texte de Blaise CENDRARS P our la deuxième fois, les enfants du CLSH « Les Collin-
Maillards » interprèteront une pièce de théâtre à partir d’extraits du texte de Blaise Cendrars, sous la direction et sur une mise en scène D’andre Brami, Cie Ysadora

La mémoire d’une tribu perdue
danse, masque, musique, théâtre, conte, marionnettes
spectacle de Hamadou Kansaye

Un voyage moderne au pays des traditions Dogon : La danse des masques Dogons Ma mémoire d’une tribu perdue est le récit d’un personnage qui se situe entre tradition et modernité.
Il est question de raconter avec force et humour la vie des hommes face aux mutations du monde.
Le voyage du fétiche nous plonge dans la profondeur de la culture malienne dans un contexte d’actualités où l’identité se pose en juge et partie. La musique et les danse rituelles, nous plongent dans un contexte initiatique.
Léopold est envoyé en France par les sages du village, rencontrer les directeurs de musée pour ramener les masques dans le village. Arrivé en France, il se rend dans les musées, mais ne trouve pas d’interlocuteur. Il cherche en vain, ne trouve rien. Il décide de rester quelques mois à Paris, amasser un peu d’argent, car fasciné par cette ville; il y prend goût, il y reste. Il est en perte d’identité, le village s’inquiète… Comme dans un rêve, Léopold se retrouve parmi les siens dans le village de Dodie; il coïncide avec le Dama qui est le lever de deuil d’un vieux chasseur mort il y a un an. Cette année, c’est son groupe d’âge qui organise et prépare la danse de cérémonie du Dama. Léopold est confié à son ami d’enfance Appel, qui doit le préparer pour le jour de la cérémonie. L’aventure de Léopold nous entraîne dans un univers poétique et magique d’où sort la genèse et la magie Dogon. Le quotidien, le masculin, le féminin, l’équilibre et le déséquilibre Le décor est l’exact reflet des matières encore utilisées : bâtons, argiles, sable, pierres La musique est poétique et imaginative mais précise ; elle rythme les chants, elle obéit aux règles du Dama avec des clins d’oeil modernes.
La Danse : Une danse rituelle, celle qui tire ses origines dans l’âme du Dama et du Ondopri. Elle est rythmée et accentuée, d’où l’expression de la vitalité avec un mode d’expression de joie et de labeur.

Compagnie de l’Enelle
Conte (tout public à partir de 3 ans)
Lamine Diagne & Oumar Kouyaté à la kora
28 et 29 juillet
Place de l’Eglise
Quand la nuit tombe, le vieux Kankou s’adosse contre le tronc de l’Arbre à palabres, il se racle la gorge et les plus jeunes accourent, ils ont faim de connaître la fin, la suite, « une autre histoire s’il te plait Kankou ! ». Mais son acolyte de toujours n’est pas encore là, « Que serait mon récit sans le son de la Kora ? Une embarcation échouée loin du fleuve qui devait la porter. » Enfin le voilà ! On reconnaît de loin la démarche nonchalante du griot. L’arbre à palabres, qui durant la journée préside au conseil du village, se change alors en nef, il emporte l’assemblée loin, bien loin du raisonnable, du rationnel, de l’impossible et toutes les histoires du vieux Kankou deviennent vraies, demain on pourra douter….
Accompagné par le chant de la Kora de Oumar Kouyaté, Lamine Diagne nous invite au voyage. Il raconte au gré des objets, masques et gris-gris qui descendent de l’arbre. Au menu : dragons affamés, hyènes stupides et gloutonnes, vieux sages et jeunes fous, la surprise est au rendez-vous. Contes de sagesse, contes à morale, contes pour rire… Auteur et conteur, Lamine se plaît à tisser de nouveaux récits au travers desquels les pierres, les arbres, l’eau se racontent.
Constituée en 2003, la Compagnie de l’Enelle propose un travail de recherche de collaboration et d’interaction entre des artistes d’horizons différents. Ses créations mêlent conte, jeu d’acteur, musique, danse, vidéo…

Bigna
Danse contemporaine
Chorégraphie de Chantal Gondang
28 et 29 juillet
Place de l’Eglise
L a compagnie Chantal Gondang a été créée en septembre 2001. La chorégraphe, originaire du Cameroun, souhaite transmettre un message, celui d’une danse créative, une danse africaine débarrassée de l’image folklorique qui lui est toujours attribuée, une danse africaine qui évolue à travers le temps et vers l’avenir.
Une gazelle vivait paisiblement dans sa savane natale, lorsqu’un jour, un groupe d’hommes bouleverse son destin et la capture pour une destination inconnue. Sur le chemin, elle ne reconnaît plus le paysage. La pluie tombe, le véhicule dérape, la cage s’ouvre et hop… La gazelle s’échappe. Elle se retrouve dans la forêt, un environnement qui lui est totalement inconnu et hostile. Elle rencontre d’étranges bêtes (une girafe et des tigres) qui restent stupéfaits devant cette mystérieuse créature. Commence alors un conte social dépeignant un rapport de force entre les animaux, dans une société au premier abord intolérante face à la différence.

Littérature
Rencontres-débat au « grin » littéraire près de l’office du tourisme.
Auteurs invités :
Ba Konaré, Adame
Beyrouk
Biyidi-Awala, Odile
Colin, Roland
Deroo, Eric
Diallo, Muriel
Diamanka-Besland, Aïssatou
Guionie, Philippe
Hane, Khady
Kaar Kaas Sonn
Kelman, Gaston
Mongo-Mboussa, Boniface
Rogo Levenez, Eva
Ryam, Thomté
Traoré, Sayouba


Egalement au programme, des conférences et débats, des projections… Tout le détail sur le site du festival.
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