Terres d’Afrique
Poterie nègre

Exposition
du 12 Septembre au 17 Novembre 2007
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Arts plastiques
Centre Culturel Aragon – place Georges Pompidou, 01100 Oyonnax – France
Français
L’EXPOSITION « TERRES D’AFRIQUE » a une double ambition.
Elle permet de découvrir des poteries et des textiles (pagnes bogolans) provenant de plusieurs villages d’Afrique de l’Ouest, rapportés par des européens durant ces 20 dernières années.
Pour ces céramistes voyageurs, il s’agissait d’une expérience de vie bouleversante, confrontés qu’ils furent à une autre culture céramique.
Le deuxième objectif est plus militant. Ces rencontres ont fait apparaître la nécessité « morale » de montrer à quel point cette céramique africaine est riche, non seulement par sa vitalité, sa ferveur et sa qualité plastique mais aussi du point de vue des technologies qui n’ont rien à envier aux nôtres.
Le bogolan s’appuie sur une technique très ancienne qui utilise aussi la terre. Elle est propre aux peuples du groupe mandé vivant au Mali ou dans les régions avoisinantes.
Bogolan est un mot bambara qui veut dire littéralement « le résultat que donne l’argile » (sur le tissu).
L’exposition présente ici douze signes (*) tirés de douze pagnes différents dans leur composition ; en effet les signes et leur organisation ont un sens : la femme porte sur elle, par exemple, le rappel permanent des qualités que l’on attend d’une mère ou d’une épouse…
« Fait de main d’homme, l’objet artisanal garde imprimées, réellement ou métaphoriquement, les empreintes digitales de celui qui l’a façonné. Ces traces ne sont point la signature de l’artiste, elles ne sont pas un nom ; ni non plus une marque. Plutôt un signe : la cicatrice presque effacée qui commémore la fraternité originelle des hommes et leur sépa – ration » (**).
(*) Signes interprétés par Pauline Duponchel, auteur de « Textiles bogolans du Mali », Musée d’ethnographie, Neuchatel, 2004.
(**) Octavio Paz, « Rire et Pénitence », Gallimard, 1983.
Elle permet de découvrir des poteries et des textiles (pagnes bogolans) provenant de plusieurs villages d’Afrique de l’Ouest, rapportés par des européens durant ces 20 dernières années.
Pour ces céramistes voyageurs, il s’agissait d’une expérience de vie bouleversante, confrontés qu’ils furent à une autre culture céramique.
Le deuxième objectif est plus militant. Ces rencontres ont fait apparaître la nécessité « morale » de montrer à quel point cette céramique africaine est riche, non seulement par sa vitalité, sa ferveur et sa qualité plastique mais aussi du point de vue des technologies qui n’ont rien à envier aux nôtres.
Le bogolan s’appuie sur une technique très ancienne qui utilise aussi la terre. Elle est propre aux peuples du groupe mandé vivant au Mali ou dans les régions avoisinantes.
Bogolan est un mot bambara qui veut dire littéralement « le résultat que donne l’argile » (sur le tissu).
L’exposition présente ici douze signes (*) tirés de douze pagnes différents dans leur composition ; en effet les signes et leur organisation ont un sens : la femme porte sur elle, par exemple, le rappel permanent des qualités que l’on attend d’une mère ou d’une épouse…
« Fait de main d’homme, l’objet artisanal garde imprimées, réellement ou métaphoriquement, les empreintes digitales de celui qui l’a façonné. Ces traces ne sont point la signature de l’artiste, elles ne sont pas un nom ; ni non plus une marque. Plutôt un signe : la cicatrice presque effacée qui commémore la fraternité originelle des hommes et leur sépa – ration » (**).
(*) Signes interprétés par Pauline Duponchel, auteur de « Textiles bogolans du Mali », Musée d’ethnographie, Neuchatel, 2004.
(**) Octavio Paz, « Rire et Pénitence », Gallimard, 1983.
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