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Café littéraire Les Belles feuilles
Autour du thème : Amours et Passions dévorantes avec entre autres Fayçal Chehat et aussi, même si cela ne concerne pas l’Afrique, Ingrid Thobois. Rencontre animée par Caya Makhélé

Français

Rencontre et dédicace avec :

Ingrid Thobois
Née en 1980, Ingrid Thobois a passé plusieurs années à l’étranger, entre voyages, missions dans le domaine du développement, et reportages radio. Après un an de nomadisme sur la route de L’Usage du monde de Nicolas Bouvier, elle posa ses bagages ici et là, à Kaboul notamment. Elle vit et écrit aujourd’hui à Paris.

Ouvrage présenté :
Le roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés, (roman) Editions Phébus
Lecture assurée par : l’Auteur

Résumé : Le grand amour est un voyage. Et les vrais voyages ressemblent à l’amour. C’est à la rencontre des deux que nous invite Ingrid Thobois à la faveur de son court récit : la fin de l’un et la découverte de l’autre.
En posant nos pas, précautionneux, dans les mots de la narratrice, nous visitons l’Afghanistan, de Kaboul à Djallabab. Un Afghanistan intime, grêlé par la guerre certes, mais étranger aux représentations que nous fournit l’actualité télévisuelle. La jeune femme est arrivée là peu après l’intervention américaine, pour donner des cours de français. Elle s’est éprise d’un autre expatrié, beaucoup plus âgé, et marié. Si cette liaison a pour elle le goût de l’inédit, ses affres sont le lot de toutes les passions: escapades érotiques, manque de l’autre, soif d’absolu, espoir de vivre un jour ensemble, promesses insensées, désillusions et souffrance. Quand la narratrice succombe finalement au charme de sa terre d’exil, elle se déprend de celui qui l’attachait à l’homme qui lui a fait subir mille morts. Certes, la rencontre avec « le Prince » ne suffit pas à lui faire oublier son amant, mais l’Afghanistan la transporte, la galvanise. C’est l’âme dépaysée qu’elle rencontre des êtres qu’un sourire, une parole, un geste gravent dans sa mémoire et que sa langue tenue grave en la nôtre.

Fayçal Chehat
Né en Algérie, l’auteur vit et travaille en France depuis 1975. Journaliste indépendant, il fonde en 1992 La Lettre du Sport Africain et La Lettre des Musiques et des Arts Africains, devenue Africultures. En 2003, il participe au lancement de Foot Africa, dont il devient le rédacteur en chef. Son premier roman, Hommes perdus au pays du cul du diable, est paru en 2000 aux Éditions Paris-Méditerranée. Il a également publié Le Livre d’or du sport algérien : 1962-1992 (Éditions ANEP, Alger, 1993).

Ouvrage présenté :
Celle qui n’aimait pas les hommes (roman) Editions Acoria
Lecture assurée par : Nadia Chehat

Résumé : Nous sommes en Algérie, au sortir d’une longue nuit de violence. La société montre sa soif de vie. Portes et fenêtres s’entrouvrent. Tout redevient comme avant. Réellement comme avant ? De cela, la jeune Sarah n’en veut pas. Comme avant, signifie que le pouvoir, tout le pouvoir, resterait entre les mains des hommes. Pourquoi s’y résigner ? Grandie dans la tourmente, Sarah a vu tant d’hommes fermer les yeux et baisser la tête face à l’ennemi commun. Haïes, harcelées, pourchassées, violées, lapidées pendant des lustres par les fous de Dieu, les femmes devraient donc, la paix revenue, se soumettre à nouveau aux quatre volontés des hommes ? Sarah refuse la normalisation programmée. Aidée par son jeune frère Salim, admirateur et complice fragile, elle choisit la stratégie de l’affrontement. Son combat sera terrible et sans merci.

Alberto Lombardo
Auteur et metteur en scène, Alberto Lombardo a suivi une formation théâtrale de comédien au conservatoire d’art dramatique de Lyon et aux Ateliers Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot à Paris. Il travaille avec Catherine Anne, René Loyon, Bruno Sachel, Jean-Paul Denizon et François Tardi. Ensuite il se dirige davantage vers la mise en scène et met en scène différentes pièces de Marivaux, Anouilh, Obladia, Racine, etc.
Grâce à Jean-Claude de Feugas et Bruno Sachel, qui l’incitent à écrire, il devient auteur et toutes les voix qui résonnent en lui depuis l’enfance prennent enfin corps. Il crée la compagnie L’EXIT avec laquelle il mettra en scène ses propres pièces.

Projet artistique présenté :
Un train dans la tête (théâtre)
Lecture assurée par : Véronique Rodier

Résumé : Un train dans la tête ou la confession d’une femme qui nous livre les dessous de son existence amoureuse : Du phénomène du désir au stade fatal du quotidien qui empoisonne la vie de couple, en passant par les doutes, les désirs et les fantasmes. Une histoire singulière et universelle.
La lecture sera suivie d’une interview (avec caméra) à chaud des spectateurs qui souhaiteraient s’exprimer sur le sujet de ce texte : La relation amoureuse, par Isabelle Delamare (vidéaste).

Rencontre animée par : Caya Makhélé (directeur des Editions Acoria et responsable littéraire du Magazine Continental)
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