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Maître du Oud mais aussi compositeur de jazz, Rabih Abou-Khalil est l’une des figures qui aurait le plus marqué la scène jazz européenne pendant ces dix dernières années. Au delà des clivages de la culture musicale arabo-orientale dont il est issu (il est libanais) ou la culture occidentale dans laquelle il évolue (il vit en Allemagne), il a pu créer son propre style où l’essence orientale épouse naturellement l’improvisation jazz et où le jazz se fond dans les volutes du oud.
Pour son dernier projet, « Songs for Sad Women », qui marque une virée vers la mélancolie avec une place importante laissée aux instruments traditionnels, il s’est entouré de musiciens d’exception comme Gevord Dabaghyan, le maitre du duduk arménien, ou Michel Godard au serpent et Jarrod Cagwin à la batterie, tous deux compagnons de longue date.
Rabih Abou-Khalil : oud
Gevorg Dabaghyan : duduk
Michel Godard : serpent
Jarrod Cagwin : batterie