Événements

Foire humanitaire du livre au cameroun 2008
Organisée par « L’école sous l’arbre », en partenariat avec l’Association « Le Français en partage ».

Français

En 2007, « L’école sous l’arbre », en partenariat avec l’Association « Le Français en partage » avait pu envoyer au Cameroun et distribuer 42.000 livres, au profit des quelques 20 mille visiteurs de la Foire; pour l’édition 2008, un container de 80.000 livres est parti de Paris en
direction de Douala et au moins 35 mille personnes sont attendues : 60% des textes sont destinés aux étudiants des Universités, le restant aux étudiants des autres écoles et à tous les intéressés.
La présence du Président de « L’école sous l’arbre », Charles Aurélien N’Tolla et des autres membres de l’association sera aussi l’occasion de réaliser d’autres projets pour lesquels l’Association a reçu le soutien de la Mairie de Paris et le Label Paris Co-Développement Sud.

« L’Ecole sous l’arbre » s’est engagée notamment pour la construction de salles de classes et sanitaires qui vont améliorer les conditions de scolarisation des enfants du village de Ndambong, regroupement de petits hameaux totalisant 2000 habitants, qui sont actuellement accueillis dans des bâtiments en bois délabré. La cérémonie de pose de la première pierre se déroulera donc le 11 février 2008, en présence du Préfet et des autres autorités invitées pour l’occasion.
Du 04 au 11 février se déroulera en outre la « Semaine de la Jeunesse » d’Edéa, pour laquelle un grand défilé des étudiants est prévu ; Charles N’Tolla et les autres représentants de « L’école sous l’arbre » seront les invités du Préfet lors de la cérémonie d’inauguration ; dans le cadre des festivités, ils participeront à une conférence/débat sur les thèmes de la scolarisation et de l’emploi entre France et Cameroun.

« L’école sous l’arbre », association lois 1901 créée en 2003, a pour but l’intégration, l’alphabétisation et la socialisation des ressortissants africains en France et le développement d’activités culturelles et l’amélioration du cadre de vie des habitants en Afrique.
Outre le soutien de la Ville de Paris et des différents partenaires financiers et matériels tels le Conseil Général d’Île de France, l’ACSE, l’Unesco et l’Ambassade du Cameroun en France, l’association travaille en collaboration avec d’autres ONG en France (Le Français en partage) et en Afrique, notamment avec APROFIC (Association des femmes pour la promotion de la fille au Cameroun).
Parmi les projets déjà réalisé en Afrique:
– L’orphelinat AFRAD (New-Bell dans la ville de Douala) : une tonne de linge pour les enfants, des micro-ordinateurs, des imprimantes, une photocopieuse et un fax.
– L’école primaire Margo (Pk14) : une tonne de fournitures scolaires (stylos, feutres, cahiers, BD, craie, règles…).
– Trois tonnes de fournitures scolaires pour les écoles des campements de Pygmées de Mayos par Dimako ; dans cette région, l’association participe à un projet agricole ayant pour but l’autosuffisance alimentaire des Pygmées sédentarisés, avec implantation d’un champ de cultures vivrières ainsi que d’un petit élevage de porcs et de volailles.
– Installation de la première bibliothèque sociale de la ville d’Edéa (60Km de Douala), grâce à la fourniture d’environ 25000 livres.
– La Foire Humanitaire du Livre, un événement désormais annuel dans les villes de Douala, Yaoundé et Dschang.

« Un lever aux aurores suivi d’une prière en direction de la Mecque, une journée de dur labeur (souvent dans le BTP), du riz au poisson, et un peu d’images télé en soirée (car peu parlent et comprennent la langue de Molière), dans une chambre minuscule de deux mètres sur quatre, pendant plusieurs décennies (le record est de trente deux ans, détenu par Mr Doucoure) : voilà le lot commun de ces travailleurs immigrés ouest africains qui n’ont d’autres plaisirs que la vie en communauté et le mandat (3/4 du salaire) réexpédié au pays. C’est pour rompre l’isolement des travailleurs africains à l’existence en vase clos, où la langue courante est souvent le Bambara ou le Wolof, en marge du train-train quotidien du parisien moyen, qu’a été créée l’Association l’Ecole sous l’Arbre
, en souvenir des premières campagnes d’alphabétisation dans les villages d’Afrique qui se tenaient à l’ombre majestueuse et protectrice de baobabs centenaires… » (citation du site de l’association).
Charles N’Tolla et les autres membres fondateurs peuvent compter en France sur un noyau de 35 bénévoles qui travaillent pour :
– l’alphabétisation (cours de groupes ou individuels) avec remise de fournitures scolaires ;
– l’assistance administrative et juridique (traduction, lecture et rédaction de courriers, accompagnement dans les Mairies, tribunaux et Préfectures) ;
– l’action sociale et culturelle (visite guidée de monuments et sites historiques de la capitale) ;

Toutes ces actions se font au profit des travailleurs Bambara du Mali, Wolof du Sénégal, etc.
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