Événements

Cinéma de Nuit (14ème séance)
« Écologie et foot » : La Brèche, de Abdoul Aziz Cissé et Le Ballon d’or de Cheikh Doukouré.

Français

LIEU
Dans les jardins de l’institut français L.Senghor (ex CCF)
89 rue Joseph Gomis-Dakar
tel : 33 823 19 09 – 77 220 07 49 / Fax 33 823 19 09


CINÉMA DE NUIT
14 eme séance
« Écologie et foot »

Samedi 19 Avril 2008
A 22H00 précises
Entrée Gratuite

La Brèche
de Abdoul Aziz Cissé

et

Le Ballon d’or
de Cheikh Doukouré

Suivi de débats

Le film Ballon d’or

Bandian est un garçon d’une douzaine d’années, qui court très vite et pour qui le foot représente toute sa vie. Ses copains l’appellent « le turbo de Makono », du nom du village de cases où il vit. Sara le féticheur a prédit qu’il serait un grand footballeur. L’extraordinaire aventure que Bandian va vivre prouvera qu’il avait raison.

Ballon d’or est un film franco-guinéen de Cheikh Doucouré sorti en 1994.

La vie de Salif Keïta, premier ballon d’or africain en 1970, inspira le scénario du film.

Biographie de Salif Keita :

En 1963, âgé de 16 ans, il est sélectionné dans l’équipe nationale des Aigles du Mali pour la Coupe d’Afrique des nations.
Il joue à l’AS Real Bamako où il obtient trois titres de champion du Mali.
En 1967, il part en France rejoindre l’Association sportive de Saint-Étienne où il remporte trois titres de champion et une coupe de France. Considérant être exploité, il quitte Saint-Étienne pour l’Olympique de Marseille qui veut l’obliger à prendre la nationalité française. Il part alors à Valence puis intègre le Sporting Lisbonne. Il termine sa carrière aux États-Unis.
Il obtient la récompense du Ballon d’or africain en 1970.
Lors de la saison 1971 il réalise 4 quadruplés.
Blessé lors de la Coupe d’Afrique des Nations en 1972 à Yaoundé, il ne peut participer à la finale qui voir le Congo-Brazzaville l’emporter sur le Mali (3 buts à 2). Le Mali avait battu en demi-finale le Zaïre par 5 buts à 3.
Il crée le premier centre de formation de football professionnel au Mali en 1994 qui porte son nom.
Salif Keïta a été élu en juin 2005, président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) pour un mandat de 4 ans. Salif Kéita est propriétaire de l’hôtel Mandé qu’il a construit aux berges du fleuve Djoliba à Bamako il y a plus d’une dizaine d’années.

Biographie de Cheik Doukouré :

Cheik Doukouré part de sa Guinée natale en 1964 pour Paris. Il rentre au Cours Simon en 1965 puis à la rue Blanche. Tout en menant une carrière de comédien au théâtre et à la télévision, il fait régulièrement des apparitions au cinéma (Les Ripoux, 1986 ; Un indien dans la ville, 1994).
A la fin des années 70 il commence à écrire des scénarios (Bako, l’autre rive, 1978; (Black Mic Mac, 1986) et finit par passer à la réalisation en 1991 avec Blanc d’ébène qui se déroule en Guinée pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fonde en 1993 sa maison de production en Guinée : Bako Productions grâce à laquelle il peut financer son deuxième long Le Ballon d’or sur un paysan africain qui devient une star du foot.
En 2001, il crée en France Les Films de l’Alliance en association avec sa scénariste Danielle Ryan pour produire Paris selon Moussa qui aborde le sujet des sans-papiers africains. Dernièrement acteur dans le film Africa Paradis (2007)…

Skyrock.com


La Brèche d’Abdoul Aziz Cissé

Ebène du meilleur film : Festival International du Film de Quartier (FIFQ), 2007, Dakar
Prix du Jury – Prix de la Ville de Saint-Georges de Didonne (Charente Maritime, France) : 9ème Ciné Sud -Festival de courts métrages de réalisation africaine.

Synopsis : A Saint Louis, ville implantée au milieu du Delta du fleuve Sénégal, à la naissance d’un enfant, il est de coutume d’effectuer des offrandes aux génies aquatiques tutélaires. C’est dire toute la force de la symbolique de l’eau dans l’imaginaire des populations qui lui consacrent rituels et cérémonies.
Depuis le début des années 1980, l’aménagement d’infrastructures pour une plus grande maîtrise de l’eau met en péril le cadre écologique du delta. Et les populations vivent un grand désarroi, devant l’indifférence générale.


Fiche technique
Sénégal / Belgique
2007 – Vidéo – 26′ – Couleur – wolof et français

Réalisation : Abdoul Aziz Cissé
Image : Ousseynou Ndiaye
Son : Philippe de Pierpont
Montage : Philippe Boucq
Production : GSARA / Media Centre Dakar


(Africiné.org)

Biographie : Abdoul Aziz Cissé a commencé son parcours de créateur très tôt, par un cheminement à travers la littérature, la musique, les arts plastiques et le théâtre avant d’aboutir au cinéma.
Cette quête s’est mené en relation avec un cursus académique qui l’a conduit du département de philosophie de l’Université Cheikh Anta DIOP et l’Ecole des Beaux Arts de Dakar avant de parachever des études cinématographiques, en système d’ateliers libres, entamées des années plus tôt au Centre de communication Daniel Brottier de Saint Louis.
Il travaille beaucoup sur le rôle et la place du cinéma dans les sociétés africaines, collaborant avec la plupart des institutions et organismes oeuvrant pour la promotion de l’image au Sénégal.
C’est dans ce cadre qu’il a réalisé en 2001 son premier film « Bët gaal » qui a été sélectionné dans plusieurs festivals et primé dont, notamment, le prix du documentaire du festival Image et Vie en 2004 et diffusé sur TV5 en 2006. Depuis lors, sa carrière de cinéaste engagé à la cause de développement de sa société n’a cessé d’évoluer avec la production de films de transformation sociale, essentiellement diffusés auprès des populations urbaines et rurales sénégalaises.

Contact : Abdoul Aziz CISSE – C/O Direction de la cinématographie – 58, Boulevard de la République – BP 4001 Dakar – Tel : 221776462980 – Email : [email protected]

. »… Mon amour pour le cinéma est longue histoire. J’ai assisté au ciné-club qui se tenait à Saint-Louis au Centre Daniel Brothier. A l’époque, je n’avais même pas cinq ans, mais ma curiosité m’amenait souvent à tourner derrière des plateaux de film. C’est Ainsi que j’ai continué à nourrir ma passion du cinéma jusqu’à ma rencontre avec le Père Jean Vast au début des années 90. C’est là que véritablement mon initiation au métier et aux techniques de cinéma à commencer. Mon principal souhait est d’aller plus loin dans le cinéma, de faire des films qui vont résister au temps et vont se poser comme référence à travers le cinéma sénégalais. »
. »… Aujourd’hui être cinéaste ne veut pas dire tout simplement être artiste, c’est d’abord être un acteur social. Donc, il faut s’engager par rapport aux problèmes qui interpellent nos populations. »
(filmdequartier.org) http://filmdequartier.org/journal/AbdoulAcisse.doc.


« Carte Blanche » à Samba Félix Ndiaye
Pour JUJU FACTORY de Balufu Bakupa-Kanyinda


(date non encore précisée)

Kongo vit à Bruxelles. Il habite le quartier « Matonge », sur lequel il écrit un livre.
Au fil des pages et des jours, l’écrivain et son éditeur divergent, puis s’affrontent. L’éditeur veut une sorte de guide de voyage esthétisant, lissé et épicé d’ingrédients ethniques.
L’écrivain est inspiré par une vision arpentée nuit et jour par des âmes complexes et tourmentées qu’il croise à chaque coin de rue.
Kongo Congo suit des fils invisibles qui le relient à l’histoire congolaise et ses fantômes.
Alors comment tenir debout dans ce chaos de l’histoire ? Avoir le « juju ». La foi en soi. Et l’amour de Béatrice.
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