Festival International du Film sur les Droits Humains-Maroc (FIFDHM) 2008
Grand Prix Driss Benzekri. En commémoration du 60 ème anniversaire de la Déclaration Internationale des Droits de l’Homme Organisation: (Association MJEM)

Français
Sous le Haut Patronage de
Sa Majesté le Roi Mohammed VI
Présentation du Festival
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Préambule du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU »… conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,Reconnaissant que ces droits découlent de la dignité inhérente à la personne humaine,Reconnaissant que, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’idéal de l’être humain libre, libéré de la crainte et de la misère, ne peut être réalisé que si des conditions permettant à chacun de jouir de ses droits économiques, sociaux et culturels, aussi bien que de ses droits civils et politiques, sont créées,…. »
Mot du Président (Omar LOUZI)
Le Festival International du Film sur les droits Humain du Maroc (FIFDHM)pourrait constituer un événement important pour sensibiliser nos compatriotes sur l’état des droits en Afrique en particulier et dans le Monde en général. Ce festival nous le voulons un espace de débat et de rencontre entre les réalisateurs de films qui abordent les thèmes des droits humains dans le Monde, les ONG actives sur le terrain de la défense des droits de l’homme, les décideurs et le grand public.
Les objectifs pour ce festival sont:
· Promouvoir la culture des droits humains
· Dénoncer les exactions commises partout dans le Monde
· Débattre des thèmes qui touchent les droits de l’homme
· Sensibiliser les décideurs sur l’état des droits humains (Politiques, Culturels, Économiques, Civils, Sociaux,…)
Thèmes majeurs des débats du festival
les films et documentaires qui seront projetés traitent en général des thèmes suivants:
Droits Politiques
Droits Civiques
Droits Socio-Economiques
Droits Culturels et Linguistiques
Mais aussi la torture / les dispritions forcées / les arrestations arbitraires / la liberté de la presse / la corruption / Démocratisation / Droits des enfants / Désendettement/ Égalité hommes-femmes / Migration / la pauvreté / Paix/…
Examen Périodique universel (EPU), Au Maroc en Avril 2008
Afin de soumettre tous les Etats – qu’ils aient ou non ratifié les Pactes et Conventions internationales relatives aux droits humains – à un contrôle de leur situation relative au respect des droits humains, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a créé en juin 2007, l’examen périodique universel (EPU).Selon ce nouveau mécanisme, les Etats seront évalués sur la base de tous les instruments juridiques créés jusque-là par le système de protection et de promotion des droits humains.Par tirage au sort, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc ont été désignés pour être examinés par le Groupe de Travail sur l’EPU, lors de sa première session qui aura lieu en avril 2008.Conformément à la résolution 5/1 du Conseil des droits de l’homme, » l’EPU devrait garantir la participation de toutes les parties prenantes, y compris des organisations non gouvernementales et des institutions nationales des droits de l’homme « .
Contact
Festival International du Film
sur les Droits Humains du Maroc (FIFDHM)
Omar LOUZI
Président Fondateur
Bp: 8856, Agdal, Rabat, Maroc
Tél: 060 83 80 72
E-mail: [email protected]
Quelques éléments de Biographie de Feu Driss Benzekri
Driss Benzekri est né en 1950 à Aït Ouahi dans la province de Khémisset au sein d’une famille berbère modeste. Pendant son incarcération, il décroche un diplôme en linguistique de la faculté de Rabat en 1983 et poursuit ses études dans la même discipline à l’Université d’Aix-Marseille en France.
Dirigeant de l’organisation marxiste-léniniste, Ila Al Amame, il a été emprisonné en 1974 à l’âge de 24 ans. Il ne sera libéré que 17 ans plus tard, en 1991, après avoir subi son lot des tortures physiques qui étaient alors infligées aux opposants politiques.
Après sa libération il poursuit ses études et obtient un magistère en droit international à l’Université d’Essex en Grande-Bretagne. Il se consacre à l’étude de la langue Amazigh et sa phonétique et l’histoire de la poésie Amazigh dans les années 1930. Parallèlement à cette activité littéraire, il rédige une étude sur le mandat et les activités du Groupe de travail sur les disparitions forcées des Nations-Unies et dirige des études sur l’évolution du droit pénal international.
En 1999 il contribue à la fondation du « Forum Marocain pour la Vérité et la Justice » une association non-gouvernementale qui a pour but de défendre les droits des victimes des années de répression et l’élucidation du sort des disparus. Il devient le premier président de cette instance.
Commission nationale pour la vérité, l’équité et la réconciliation
En novembre 2003, le roi Mohammed VI le nomme à la tête de l’Instance équité et réconciliation (IER) un organisme chargé de faire la lumière sur les graves violations des droits de l’homme perpétrées entre 1960 et 1999 au Maroc. Son acceptation de ce poste à la tête de la Commission nationale pour la vérité, l’équité et la réconciliation a mécontenté certains de ses anciens camarades pour qui il a été récupéré par le Makhzen.
À la tête de cette instance Driss Benzekri instruit plus de 16 000 dossiers de victimes de la répression au Maroc. Il organise des audiences publiques, transmises sur les ondes de la radio et la télévision, où les victimes ont livré des témoignages poignants sur les exactions qu’elles ont subies. Il tente d’élucider le sort des disparus, de retrouver les corps des morts et d’élucider les circonstances des graves violations des droits de l’homme perpétrées au Maroc. Cette expérience unique au monde arabe avait une limite : les responsables de ces exactions ne devraient pas être cités dans les témoignages et l’instance n’était pas habilitée à les poursuivre en justice.
Au terme de son mandat Driss Benzekri décide d’indemniser financièrement plus de 10 000 victimes et leurs familles, demande à l’État de présenter ses excuses aux victimes des violations des droits de l’homme et présente au roi un rapport recommandant la révision de la Constitution, la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.
Depuis le 11 juillet 2005, Driss Benzekri est le secrétaire général du Conseil consultatif des droits de l’homme instance gouvernementale chargée notamment du suivi de la mise en œuvre les recommandations du Rapport final de l’IER.
Fin 2005, un sondage réalisé par un hebdomadaire marocain sur l’homme de l’année a donné en tête Driss Benzekri, dont l’intégrité est reconnue par tous, devant le roi Mohammed VI qui arrive en deuxième position.
Driss Benzekri est décédé le dimanche 20 mai 2007 des suites d’un long cancer à l’âge de 56 ans.
Le dernier acte de Driss Benzekri a été de signer, sur son lit d’hôpital, peu avant sa mort, un texte qui crée une couverture médicale en faveur des victimes des années de plomb.
Liste des Films
MUR (Sélection Officielle)
Un film de Simone Bitton, Année : 2004, Durée : 100 mn
« Nous aimons tellement cette terre que nous l’emprisonnons »
MUR est une méditation cinématographique personnelle sur le conflit israélo-palestinien, proposée par une réalisatrice qui brouille les pistes de la haine en affirmant sa double culture juive et arabe.Dans une approche documentaire originale, le film longe le tracé de séparation qui éventre l’un des paysages les plus chargés d’histoire du monde, emprisonnant les uns et enfermant les autres. Sur le chantier aberrant du mur, les mots du quotidien et les chants du sacré, en hébreu et en arabe, résistent aux discours de la guerre et se fraient un chemin dans le fracas des foreuses et des bulldozers.Toute la beauté de cette terre et l’humanité de ses habitants sont offertes au spectateur comme un dernier cadeau, juste avant de disparaître derrière le MUR.
Les Maux de la faim (Sélection Officielle)
Réalisation : Jihan El tahri, Pays : Egypte, Année : 2003, Support : Betacam SP
Durée : 55 min., Scénario et dialogue : Jihan El tahri, Musique : Nadia Ben Rachid
Synopsis
Chaque année, des millions de tonnes de nourriture sont distribués aux victimes de famines et aux nécessiteux de plus de 82 pays parmi les plus pauvres du monde… Bien sûr, cette aide alimentaire est un acte charitable et généreux. La communauté Internationale en a fait son outil de choix pour régler les crises. A travers l’autopsie de la crise alimentaire qui a récemment frappé la Zambie, « Les maux de la faim » explore ce qui se cache vraiment derrière l’urgence humanitaire.
Nezha la bonne
d’Anne Villacèque
« Nezha a 46 ans. Elle travaille comme bonne chez des coopérants français à Marrakech. Je filme quelques jours de sa vie au travail, chez ses patrons. Je raconte les deux ou trois choses que je sais d’elle, regarder ses patrons qui eux la regardent peu en retour. La bonne fait partie des meubles. Nezha rit de tout, résiste à tout. son histoire fait état d’un certain ordre du monde. »
LA VIE, VOYEZ VOUS (Sélection Officielle)
d’Arlette Sauvage
documentaire – France – 52 mn (2003)
Trois femmes rompent le silence à propos des violences conjugales qu’elles ont vécues. Ce film est le récit croisé de leurs histoires. La comédienne Lio, en contrepoint, livre à la réflexion quelques fragments du roman « Une vie » de Maupassant.
Le Cercle des Noyers (Sélection Officielle)
Réalisateur: Pierre-Yves Vandeweerd / Belgique/ 2006,
Le Cercle des Noyers est le nom donnée aux détenus politiques noirs en Mauritanie, enfermés à partir de 1987 dans l’ancien fort colonial de Oualata. Ce film donne à découvrir le délicat travail de mémoire livré par l’un ces anciens détenus qui se souvient de son histoire et de celle de ses compagnons. En écho, les leiux de leur enfermement se succèdent dans leur nudité, dépouillés des traces de ce passé.
Vivre à Tazmamart (Sélection Officielle)
Davy Zylberfajn(2005 – 72′ – France)
Pendant 18 ans, 58 hommes ont « disparus ». D’aout 1973 à septembre 1991, ces hommes sont détenus au secret dans des conditions effroyables à Tazmamart, dans le sud-est marocain, pour assouvir la vengeance d’un seul, le roi Hassan II. Plus de la moitié d’entre eux sont morts dans de longues souffrances et sont enterrés dans la cour de Tazmamart. Sous la pression internationale et après avoir longtemps nié l’existence de Tazmamart, le roi fait sortir en septembre 1991 les 28 détenus encore en vie. 5 d’entre eux témoignent et racontent leur résistance.
Iran : résistance d’un peuple opprimé Iran,
Cette enquête d’investigation a pour point de départ une série d’assassinats d’intellectuels en automne 1998 à Téhéran. La population se révolte. Un mois plus tard, pour la première fois, le Ministère Iranien de l’Information et de la Sécurité avoue sa responsabilité.Le film décrit les tactiques employées par les autorités iraniennes pour que les commanditaires ne soient pas nommés : les Ayatollahs au pouvoir, qui ont lancé la Fatwa à mort à l’encontre des intellectuels-opposants.Le film suit de près le difficile combat des familles des victimes, pour que les exécuteurs et les commanditaires des assassinats soient dénoncés. Le Tribunal militaire de Téhéran, dans un procès à huis clos, juge et condamne quelques simples agents du Ministère de l’Information et de la Sécurité. Les familles des victimes boycottent le procès.Aujourd’hui, elles continuent leur combat pour mener les « vrais responsables » devant une justice indépendante et compétente.
Auteur – Réalisateur : Jamshid Golmakani.
Il est né en 1957 en Iran. De 1977 à 1981, il travaille en tant que rédacteur-photographe aux rubriques reportages et politique du quotidien iranien « Ayandegan » et pour le mensuel « Jahangard ». Lui, comme des centaines de milliers d’Iraniens fuit son pays et se trouve en France où il poursuit ses études et obtient en 1998 un Doctorat en Cinéma et Télévision à la Sorbonne. Parallèlement à son travail universitaire, il réalise des documentaires pour la télévision française. Ses films portent un regard de l’intérieur et aussi des informations tangibles sur les sujets traités.
Le Voyage de Nadia
Un documentaire courageux mettant en lumière l’obscurantisme qui perdure en ce début de 21e siècle en Kabylie, une région de l’Algérie. Il traite de l’enfermement des femmes dans leur maison et de la cruauté des coutumes qui encadrent la condition féminine dans la famille et la société.Des personnages fabuleux racontent comment on impose ces règles strictes qui enlèvent aux filles et aux femmes la possibilité de circuler et de prendre la parole, ainsi que le désir de défendre leurs droits et leur liberté. On ne cache pas la violence patriarcale sous-jacente à tout cela, dont on abuse au nom de la religion musulmane et du respect des traditions. Étrangement, Le voyage de Nadia est une oeuvre de révolte, mais empreinte de sensibilité et de poésie.
Réalisation : Nadia Zouaoui
Scénario : Nadia Zouaoui
Conseiller à l’écriture : Carmen Garcia
Réalisation : Carmen Garcia
Réalisation : Nadia Zouaoui
« La Sécheresse du Cœur » (Sélection Officielle)
l’histoire d’un retour.
Ali Sbaï est un physicien, issu de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, et travaillant dans une organisation internationale à Genève. Il est difficile d’imaginer que ce brillant scientifique était, il y a quelques dizaines d’années, un petit berger qui gardait les chèvres et les moutons, et qui courait pieds nus dans le désert.
Ali Sbaï, qui vit et travaille en Suisse depuis 30 ans, est né et a grandi
dans le Sahara du sud marocain, sous une tente, dans une famille de nomades. Le film retrace le retour d’Ali Sbaï, dans le désert, sur les lieux de son enfance, à la rencontre de ses amis d’enfance et des gens de sa famille qui ont conservé leur style de vie nomade.
Ali va retrouver Hussein, son ami d’enfance, qui vit avec ses chameaux dans le Sahara. Il va croiser fortuitement le chemin de Zahra, avec qui il a joué autrefois, quand sa famille et celle de Zahra menaient leurs troupeaux aux mêmes points d’eau. Finalement, Ali va retrouver son vieil oncle, Hamma El Gasmi, plus de 80 ans, qui chaque jour de sa vie parcourt à pied le Sahara avec ses 200 chameaux.
Le film, au-delà de la découverte du style de vie nomade, aborde la question des menaces qui pèsent sur les populations du Sahara et sur le fragile écosystème du désert. Le réchauffement climatique n’est, et de loin, pas la seule menace. Le désert business, les rallye-raids et autres défoulements motorisés, réduisent chaque jour les limites des ghettos dans lesquels les nomades et les animaux sauvages sont confinés.
Les nomades disent qu’ils ont appris à vivre avec la sécheresse de la terre, ça n’est pas leur principal problème. Ce qui les inquiète aujourd’hui, c’est la sécheresse du cœur de ceux qui envahissent et saccagent leur territoire.
DOCUMENTAIRE RÉALISÉ PAR BERNARD ROBERT-CHARRUE ET PRODUIT PAR DEV.TV – 2006
Compadre
Mikael Wiström embrasse trente ans d’une étrange amitié entre un pauvre gamin des rues qui franchit à bout de bras les étapes de la vie, et lui-même rejeton d’une famille de petits bourgeois suédois. On comprend que les deux compadre ne pourront jamais être égaux face à leur amitié. Le lien qui les unit ne peut résister que difficilement au forceps de la réalité du monde. Du coup, la petite histoire de deux hommes, devient celle de la planète entière.
Réalisation : Mikael Wilström
Image : Alberto Hersckovits
Production : Manharen Film & TV
Distribution : Manharen Film & TV
Format : 35mmDurée : 90′
Année de production : 2004
Maasaï : terre interdite
By / de Kristin Sellefyan
Produced by / produit par DEV.TV
February / Février 2006
Les Maasaï ont traversé les siècles derrière leurs troupeaux, vivant du lait, du sang et de la viande de leurs vaches. On les appelait les seigneurs de l’Afrique de l’Est. Chasseurs de lions et guerriers réputés, ils sont devenus l’identité du Kenya touristique.
Mais la carte postale a son revers… Aujourd’hui, la culture Maasaï liée au pastoralisme est en train de disparaître.
Pour Kenny Matampash, le personnage principal du film, l’arrivée des colons britanniques au Kenya au début du 19e siècle a sonné le déclin des Maasaï.
Nous allons parcourir 3’000 kilomètres avec lui à travers le Kenya pour constater l’agonie de la société traditionnelle Maasaï.
A decent factory (Une entreprise comme il faut: Nokia) (Sélection Officielle)
de Thomas Balmès
Faire des bénéfices ou rester moral ? La question est d’autant plus critique pour une société comme Nokia lorsqu’elle déplace sa production en Chine, là où la main d’œuvre est bon marché. Son « spécialiste en civilité » visite alors l’usine chinoise pour voir comment est organisé leur fournisseur et surtout pour essayer de remédier aux conséquences de la délocalisation : corruption, droits de l’homme bafoués, hygiène et logement négligés. Mais qu’est-ce qu’une entreprise comme il faut ? Si les multinationales essaient depuis peu de se doter d’une nouvelle image éthique, la question de la responsabilité sociale étendue aux sous-traitants reste l’un des grands défis de la mondialisation.
Né en 1969 à Paris, Thomas Balmès a étudié à l’École Supérieure d’Études Cinématographiques avant de s’engager dans la production de films documentaires. En 1992, il crée sa propre maison de production, TBC, et réalise ses propres films, dont un sur James Ivory et un autre sur Michelangelo Antonioni. La plupart de ses documentaires abordent l’hégémonie de la culture occidentale, la religion et leurs valeurs.
Sélectionné dans de très nombreux festivals internationaux de films documentaires :
– IDFA Amsterdam, 2004
– Film Forum New York, 2005
– It’s all true Rio de Janeiro, 2005
– DOCAVIV Tel Aviv, 2005
– Visions du Réel Nyons, 2005
– HOT DOCS Toronto…
– Prix Europa Festival de Berlin, 2005
Les Offensives de la Liberté (Sélection Officielle)
Un film de Ahcene OSMANI
Le film, comme le présente son synopsis, se veut un témoignage des atrocités subies par le peuple algérien durant la glorieuse guerre de Libération nationale. Les moudjahidine et la population du Nord-Constantinois ont résisté avec dignité à l’acharnement aveugle des hordes de l’armée coloniale dirigée par Jacques Soustelle, en sa qualité de gouverneur général, qui a ordonné la destruction de toutes les mechtas et le massacre sans distinction de tous les Algériens. A côté des villages incendiés, des mosquées souillées, la torture a été pratiquée sous toutes ses formes, sans distinction d’âge ni de sexe.
L’œuvre, qui n’est pas sans rappeler El-Hariq de Mustapha Badie, pas seulement pour le choix d’un narrateur mais surtout pour la mise en exergue de la force et de la résistance du peuple algérien tout entier au colonialisme, un peuple qui n’a pas courbé l’échine malgré l’horreur de la torture, comme le montrent des scènes d’une rare cruauté.
Ahcène Osmani, qui vient de signer son 21e film, entre fiction, court métrage et documentaire, apporte une contribution certaine à l’écriture de notre histoire.
La Colline oubliée
film d’Abderrahmane Bougermouh d’après le roman de Mouloud Mammeri
Aazi et Mokrane, Davda et Menach, Meddour et Mouh, Kou et Akli…. Un hymne au peuple Kabyle, relaté dans ses élans d’allégresse, ses espoirs, ses malheurs, sa misère digne et son immense ambition. Tiré de l’oeuvre littéraire homonyme de feu Mouloud Mammeri, La colline oubliée se veut avant tout un travail de reconnaissance et de revendication de la langue tamazight. En offrant, pour la toute première fois et après bien des problèmes d’ordre technique et financier, un film kabyle à son peuple, Bouguermouh a donné naissance au cinéma amazigh en sortant la langue tamazight d’un folklore négatif et réducteur. Un film symbole de la réhabilitation de toute une culture.
Montagne de Baya (La)
de Azzedine Meddour
Interprètes : Djamila Amzal, Abderrahmane Debiane, Ali Ighil Ali, Ouardia Kessi, Kamal Abderrahmane, Youcef Meziani, Nora Aît Abdelmalek, Meziane Chabi, Fodil Hamla, Mohand Oussalem Aït Ali, Dahmane Aidrous, Belaïd Belkacem
Synopsis :
Dans les montagnes de Kabylie au début du siècle. Les derniers groupes de résistance berbère ont cédé devant l’invasion française, les villageois ont été dépossédés de leurs terres et pourchassés… Certains d’entre eux réussissent à gagner une montagne aride qui deviendra leur lieu d’exil. Baya, fille du guide spirituel de la communauté, assiste au meurtre de son époux par son rival de toujours, Saïd, le fils du Bach-agha. Celui-ci lui remet une bourse de louis d’or. Baya refuse de remettre aux paysans cette somme qui pourtant leur permettrait de payer l’impôt de guerre et de récupérer leurs terres. Elle est isolée au milieu des siens, partagée entre son amour secret pour Djendel le guerrier-poète qui leur a donné refuge, et le sort de sa tribu.
Chahinaz : quels droits pour les femmes ? (Sélection Officielle)
Chahinaz, 20 ans, est en 3ème année d’école d’architecture à Constantine en Algérie. Elle a été élevée dans cette troisième ville d’Algérie au sein d’une famille aimante, qui lui a appris à s’ouvrir sur le monde.
Comme beaucoup de jeunes Algériennes de son âge, elle observe avec des sentiments mitigés le monde occidental et ses valeurs à travers la télévision par satellite et l’incontournable café internet,. Mais elle admire la liberté qu’ont les femmes occidentales, et en ce qui la concerne, les choses sont bien différentes en Algérie. Si elle reste et se marie là-bas, devra-t-elle accepter le « Code de la Famille », promulgué pour la première fois en 1984, avec l’obligation d’être sous la tutelle de son mari ? Elle et ses amis étudiants discutent en détail de ce sujet, et se demandent pourquoi les choses changent-elles si lentement en Algérie ? Elle demandera aux responsables Algériens pourquoi les lois internationales protégeant les droits des femmes ne peuvent-elles pas être introduites dans les pays Musulmans ?
Mais désormais, avec l’aide des journalistes de l’équipe Mad Mundo, Chahinaz voudrait en savoir plus sur les droits des femmes à travers le monde entier. Il s’agit là d’un voyage complexe et émouvant que va découvrir une jeune femme à l’aube de l’âge adulte.
Les droits des femmes sont-ils toujours bafoués par les valeurs religieuses ? Et quel est le rôle de la pauvreté à ce sujet ? Elle étudiera la place des droits des femmes à travers le Maghreb, en comparaison à la position de l’Algérie. Elle voyagera en Turquie, un état laïc mais de plus en plus divisé, pour voir le rôle que joue l’Islam dans la vie des femmes là-bas. Et au délà de l’Islam, elle s’intéressera à l’Inde où elle découvrira le combat mené par de nombreuses villageoises pour obtenir des droits élémentaires. Elle examinera les lois nationales et internationales de pays dit « modèles » comme la Scandinavie, pour comprendre comment de telles lois ont-elles pu être instaurées chez eux.
Dans cette aventure, elle rencontrera de nombreuses personnalités internationalement connues, quelles soient activistes, campagnardes ou politiciennes, de Shirin Ebadi à Arundhati Roy, de Wangari Mattai à Hilde Johnson.
Pour finir, Chahinaz aura des réponses à sa question de départ : quel droit pour les femmes ? Et quelques connaissances sur comment la coopération et la collaboration internationales peuvent aider à accélérer des changements pour les femmes, dans leurs propres vies.
Israël / Hezbollah : L’ÉCHANGE
Entre Israël et le Hezbollah, une longue négociation secrète a abouti à la libération de prisonniers respectifs, vivants ou morts. 417 prisonniers libanais ou arabes d’un côté, un détenu israélien de l’autre, le colonel Tannenbaum, ainsi que les corps de trois soldats. C’était en … 2004.
Alors que la confrontation entre Israël et Hezbollah vient d’embraser à nouveau le Moyen-Orient, que la capture de trois soldats israéliens a servi de motif à la guerre et que leur libération sera une des clefs de toute négociation à venir, « Israël / Hezbollah : L’échange » apporte un éclairage singulier sur les stratégies des uns et des autres et sur la nature des tractations qui ont commencé après un premier retrait israélien du Liban en mai 2000.
Pour l’ancien chef d’Etat Major de l’armée israélienne, Moshe Yaalon, chaque soldat doit savoir qu’ « Israël est derrière lui avec tout ce qu’elle possède comme capacités, y compris qu’on est capable d’enlever un soldat à la partie adverse pour libérer un de nos otages ». Pour Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah : « une des plus graves erreurs qu’Israël a commis au Liban après sa défaite, c’est de ne pas avoir libéré les détenus ».
Témoignages exclusifs et archives inédites rassemblés entre le Liban et Israël pendant une année d’enquête avant les derniers évènements, « Israël / Hezbollah : L’échange » raconte en détail les phases de négociation entre les gouvernements israéliens successifs (Barak, Sharon) et l’homme fort du Hezbollah, les captures destinées à faire monter les enchères, le vécu, toujours de part et d’autre, des prisonniers, l’angoisse et la pression de leurs familles.
Jusqu’à l’échange, le 28 janvier 2004, sur l’aéroport de Francfort, à l’issue d’une médiation menée par le gouvernement allemand. Car la Russie, la France, la Grande-Bretagne, la Suisse, le Japon, l’Autriche, l’Italie, la Croix-Rouge, les Nations unies ; tous ont été récusés pour jouer les bons offices.
À l’époque, le sort de Ron Arad, pilote israélien qui aura, en octobre prochain, disparu depuis 20 ans, et celui de Samir Qantar, le plus ancien détenu libanais en Israël (depuis 28 ans), devaient faire finalement faire l’objet d’une négociation séparée.
Mais aujourd’hui, c’est une négociation ou une guerre bien plus large qui attendent Israël et le Hezbollah.
Un film de Patrice Barrat et Najat Rizk
Réalisé par Patrice Barrat et Philippe Bejjali
Enquête au Liban : Philippe Bejjali et Ibrahim El Amin
Enquête en Israël : Osnat Trabelsi et Naftaly Glicksberg
Coproduction : ARTICLE Z et Firehorse Films
Distribution : ARTICLE Z (Charlotte Le Strat)Durée : 55 minutes
La Couleur du Sacrifice (Sélection Officielle)
de Morad Boucif
« La Couleur du Sacrifice » donne la parole à ces hommes venus d’ailleurs qui, pour la plupart enrôlés de force, ont joué un rôle crucial durant la Seconde Guerre mondiale et notamment lors de la Libération. Ignorés des manuels scolaires, ils cherchent aujourd’hui à faire exister cette page occultée de l’Histoire et à témoigner avec force et indignation de la façon dont le gouvernement français les ignore. Malgré le mépris et les injustices criantes, ces hommes qui ont fait l’Histoire nous offrent une belle leçon d’humanité…
Aurore (Sélection Officielle)
Film documentaire de Christian Caroz
Résumé court
Le dernier jour de la guerre d’Espagne, Aurore, âgée de 16 ans, quitte Alicante sur un bateau anglais. Soixante ans plus tard, elle meurt à Martigues sans avoir rien raconté de son histoire. Raoul, son mari, et Manu, son petit-fils, décident alors de retourner ensemble en Espagne sur les lieux de l’enfance d’Aurore. Un retour nostalgique et critique sur les idéaux qui ont nourri la vie d’Aurore et de Raoul. Un regard sur l’Espagne d’aujourd’hui confrontée à son passé.
Présentation
Cette plongée au cœur des derniers instants de la guerre civile espagnole, puis sur la période franquiste, est l’occasion d’une réflexion sur les conséquences de la mise en place d’un pouvoir dictatorial : volonté d’effacement de la mémoire du passé ; disparition de la liberté de parole et de pensée, même en famille ; instauration d’une justice inéquitable, sourde aux témoignages produits pas la défense ; difficultés du retour à une vie démocratique normale… Ce film témoigne aussi de l’engagement d’hommes et de femmes révoltés par cette situation. L’histoire singulière d’Aurore et de Raoul montre ainsi comment une vie entière peut être déterminée par de tels événements : un engagement militant indéfectible jusqu’aux derniers instants, une rencontre amoureuse chargée de sens, une transmission familiale de valeurs humaines essentielles… Le combat pour la démocratie est éternel et il donne sens à une existence.
L’Innocence volée (Sélection Officielle)
de Selma Mhaoud
Le prix « Spécial du Jury » du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris (Groupe Caisse d’Epargne) a été décerné à la journaliste Selma Mhaoud pour son enquête « L’innocence volée » diffusée dans le cadre de l’émission « Grand Angle » et consacrée à la pédophilie au Maroc, un sujet tabou et toujours d’actualité.La cérémonie de remise de ce prix (créé à l’occasion du 60ème anniversaire du CFJ) a eu lieu, vendredi à La Sorbonne, en présence du ministre français de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, et de centaines de personnalités du monde de la presse, de la politique, de la culture et de l’entreprise. Ce prix est une belle récompense pour le talent et le professionnalisme de Selma Mhaoud et toute l’équipe de « Grand Angle ».
Regards vus…!
La publicité : vecteur de notre conditionnement à ne plus disposer de nous même, nous emmène vers des comportements de consommation, qui réduisent les droits humains à des « droits » de consommateurs. Nos enfants sauront-ils réagir?
L’Accord (Sélection Officielle)
L’Accord raconte l’aventure de six personnages, trois Israéliens et trois Palestiniens, signataires de l’Initiative de Genève, qui décident, chacun pour des motivations différentes, de se battre pour imposer la paix au Proche-Orient.. Le film suit ces six personnes, dès le lendemain de la cérémonie de lancement officiel, dans la promotion de l’Initiative en Israël et en Palestine pendant plus d’un an. Filmé de manière personnel, sans complaisance, mais ou l’on sent néanmoins une forte sympathie pour le courage des acteurs de terrains de cette initiative. Une quête faite de joies, mais aussi de coups de théâtre, de doutes et d’échecs. Taxés de « collaborateurs », de « traîtres, parfois même par leurs proches, le combat de ces soldats de la paix offre une lueur d’espoir inespérée.
Réalisation : Nicolas Wadimoff
Journaliste : Béatrice Guelpa
Image : Nicolas Wadimoff, Issa Freij, Gianluca Grossi
Production : Akka Films et Point du Jour
Distribution : Point du Jour International
Format : Beta SP
Durée : 90′
Année de production : 2005
Quand les hommes pleurent
Film qui retrace la vie des clandestins marocains qui vont chercher du travail dans le sud de l’Espagne.
Réalisation et scénario : Yasmine Kassari
Avec Rachida Brakni, Mounia Osfour et Aïssa Abdessamie
Images : Yorgos Arvanitis
Montage : Susana Rossberg
Son : Henri Morelle et Madone
Musique : Armand Amar, Koussan Achod, interprétée par Lévon Minassian et Roselyne Minassian
Production : Les Films de la Drève & Les coquelicots de l’Oriental (Maroc)
Distribution France : Les Films du Paradoxe
Rachida
A Alger, pendant les années de terreur, Rachida, une jeune enseignante, se rend au travail sans porter son voile. Elle est violemment prise à partie par une bande de terroristes, dans laquelle se trouve un de ses anciens élèves, Sofiane. Ils lui demandent de placer une bombe dans son école, mais elle refuse d’obtempérer. Ils lui tirent alors dessus et la laissent pour morte. Elle survit et se réfugie chez sa mère, dans un petit village. Elle croit pouvoit fuir la violence des terroristes…
Réalisatrice: Yamina Bachir-Chouikh
Les Avocats du Salopard
un film produit, écrit et réalisé par joseph beauregard.
En décembre 2000, les Français découvrent avec stupeur le nom d’Émile Louis, un ancien conducteur de bus, dans l’affaire dite des « Disparues de l’Yonne ». Il est accusé d’avoir enlevé et assassiné 7 jeunes filles de la DDASS légèrement handicapées, entre 1977 et 1979, dans la région d’Auxerre. Le suspect a reconnu les faits au cours de sa garde-à-vue puis s’est rétracté devant le juge d’instruction. Quatre avocats défendent cet accusé « pas comme les autres », un « ennemi public n°1 ». Ils se sont rencontrés en mars 2004 à Draguignan lors du premier procès de l’accusé en cour d’assises. Ce film les suit pas à pas. De l’écho des audiences aux séances de travail autour d’une plaidoirie à quatre voix, des échanges avec la presse judiciaire aux pauses déjeuner, le film explore les coulisses du procès et donne à voir une « grammaire » du métier d’avocat dans ce qu’il a de plus complexe et sans doute de plus noble : défendre « un salopard ». Ce film est le premier volet d’une trilogie explorant les rapports qu’entretiennent les hommes avec la Loi, le Droit et la Justice.
Veni vidi vici (Sélection Officielle)
un film de Makhlouf Idri
Ce film documentaire de 34′ bat en brèche les idées reçues. Au travers de 5 portraits de personnalités dont la réussite n’est plus à démontrer, il met en évidence que l’immigration est un phénomène économiquement et culturellement positif mais politiquement sensible. Portraits croisés de Daniel Prévost (comédien), Rachid Arhab (journaliste), Magyd Cherfi (leader de l’ex-groupe de musique Zebda), Tokia Saïfi (ancienne ministre) et Yazid Sabeg (grand patron), tous d’origine Algérienne. Ils nous livrent leurs parcours de réussite personnels, leurs liens à leur origine et leurs visions de la société française. Le film fait la lumière sur ces « exemples de réussite », loin des clichés habituels sur « l’étranger » que l’on dit voyou ou islamiste. Un an après les événements dits « des banlieues », l’opinion sur les publics issus de l’immigration n’ont pas vraiment changé. Au contraire, à quelques mois d’échéances importantes pour le pays, les préjugés et les stéréotypes reviennent sur le devant de la scène. Il est donc urgent de changer les regards.
BELLES ETRANGERES (LES) (Sélection Officielle)
un film de Dominique Rabourdin, 2003 -78 mn
Comment vivent, comment écrivent aujourd’hui dans leur pays les écrivains algériens qui ont choisi de rester ou n’ont pas été contraints de s’exiler ?
Films Inscrits (Suite)
Justice
Maria Ramos
documentaire, 2004, Brésil – Pays-Bas
Un jeune homme issu d’un bidonville de Rio de Janeiro est arrêté au volant d’une voiture volée et comparaît devant un tribunal. L’occasion pour Maria Ramos de poser sa caméra là où beaucoup de Brésiliens n’ont jamais mis les pieds, dans le quotidien d’un tribunal de Rio, dont elle observe les différents acteurs. Tranches de vie fugaces et bouleversantes, qui révèlent les arcanes de la justice brésilienne. Ce long métrage ne juge pas l’accusé et ne cherche pas à émouvoir. Justice est un regard sobre, acerbe et rigoureux, porté par Maria Ramos sur une machine judiciaire implacable, dans laquelle chaque acteur – juge, avocat, accusé – est prisonnier. La réalisatrice observe un univers institutionnel extrêmement fermé et rarement traité par le cinéma de son pays. La sortie récente de ce film au Brésil fut un choc.
COCA, LA COLOMBE DE TCHETCHENIE (Sélection Officielle)
un film de Eric Bergkraut
Hier les tchétchènes se photographiaient vivants dans la joie d’avoir résisté aux massacres… Aujourd’hui, ils collectionnent des clichés de leurs enfants assassinés… Demain, un film et les preuves visuelles de l’inhumanité des uns et de l’indifférence de tous. André Glucksmann
Moscou et Washington s’accordent sur ce point : le terrorisme d’Etat est légitime tant qu’il se fait passer pour une guerre contre « le terrorisme international »; et que l’ennemi commun est la vérité. Ces femmes courageuses et pleines de ressources osent s’insurger. Les preuves, sorties des profondeurs de l’Enfer parfois au péril de leurs vies, accusent tant l’Ouest que l’Est.John Le Carré
– Eric Bergkraut n’épargne pas le spectateur, notamment par la crudité des images qui lui sont proposées et pourtant son film est grandement porteur d’espoir. Les femmes qu’il nous montre, rayonnent par leur détermination à vouloir faire changer les choses, et cela fait chaud au coeur!HE/netLounge, 23/02/05
– Le film de Eric Bergkraut est à la fois bouleversant et très engagé politiquement. Au travers d’interviews, il nous livre des images vidéos mais aussi des photos récoltées clandestinement ces 10 dernières années, parfois au péril de leur vie, par ces témoins de la guerre. Eric Bergkraut et ces femmes souhaitent faire éclater au grand jour l’inertie de l’Europe face à ce génocide. Irene Genhart, TAGBLATT der Stadt Zurich, 02/06/05
« … dans le film personne ne voit la souffrance des autres car c’est leur propre vie qui est quotidiennement remise en question… Au Festival du Film de Berlin « Coca » et Zainap Gashaeva, « héroïne » du documentaire ont été ovationnés par le public, debout » Veronika Rall, WOCHENZEITUNG, 24/02/05
« … un documentaire poignant et fascinant »New York Times, 21/0205
Douleur et révolte
un film de Lucienne Lanaz
Prix UNESCO de l’Education à la paix
Surinformés par l’actualité du moyen orien, nous croyons tout savoir, or on ne nous présente la plupart du temps que la surface des choses, la surfacedes êtres.
laissant aux news le spectaculaire, le propos de ce film a été d’aller plus loin, à travers les voix et les visages de six femmes que l’histoire a dressées les unes contre les autres et qui toutes ont perdu des êtres chers. Trois juives et trois arabes témoignent ici de leurs rêves Elles dévoilent des coutumes archaiques qui, de nos joursencore, ecrasent les veuves. Quals que soient l’origine, le milieu social et ou la religion, dans les deux camps de la guerre la douleur des femmes est la même. Une douleur qui ne s’efface pas en dépit du temps qui passe… et des apparences.
Femmes ennemies peut-etre, mais prêtes à se tendre la main »pour que la paix viennent enfin.
Larmes d’Espoir
Film de Guy René Kenmegne
25 mn, Cameroun
Pas d’eau potable
Marina Galimberti
Rapsode Prod 2004
Cauiverio, otages en Colombie
Film de Alberto Munos Moncayo
Auteur : alba Morales
De guerre Lasses
Alice films, France
Casa Marseille Incha allah
Bruno ulmer
Urgence au Darfour
Arte TV
Welcome Europa
Bruno ulmer
Y a pas de quoi en faire une histoire
Film Laure Verluise
La traversée we the emigrants
Elisabeth leuvrey
Je m’accroche aux racines car au-dessus le vent emporte tout
Film de Donia Mili
Mondialisation, quelques maux que je sais d’elle
Radio Okapi, Radio de la vie
Presspartner proructions
52 mn
France
Pierre Guyot
Modou le joueur de Hang
52 mn
Film de Mino Dutertre et Audrey Martinet
Iran Résitance d’un peuple opprimé
Jamshid Golmakani
Horizon communication
Bakchich From Bagdad
Alliance
TVS
Animation
– Conférences et Débats
– Exposition des photos sur le thème des Droits Humains
– Organisation d’une Caravane du film au niveau des Ecoles et
universités
– Stands des Associations des Droits Humains
Prix du Festival
– Le Grand Prix Driss Benzekri
– Le Prix Jeune Public
Invités contactés (Liste non exhaustive)
Intervenants (contactés)
Organismes Internationaux (contactés)
Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) – Genève; Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) – Paris, Organisation internationale du Travail (OIT) – Genève, Organisation mondiale de la santé (OMS) – Genève, Programme alimentaire mondial (PAM) – Rome, Amnesty International, Human Rights Watch, Transparency Internationa, Handicap Inernational, Congrès Mondial Amazigh, Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) – Genève, Bureau international d’éducation (BIE)- Genève; Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) – New York, Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)- New York; Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) – New York; Fonds international de développement agricole (FIDA) – Rome, Italie; Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)- New York, Programme des Nations Unies pour les établissements humains (UN-Habitat) – Nairobi; Réseau du Système des Nations Unies sur le développement rural et la sécurité alimentaire
Organismes nationaux (contactés)
AMDH; OMDH; CCDH ; FVJ ; Amnesty International ; Transparency
Infos Pratiques
Festival International du Film sur les Droits Humains du Maroc (FIFDHM)
-Contact
Omar LOUZI
Directeur Fondateur
-Dates
15 au 20 Mai 2008
-Lieu
Rabat, Maroc
-Lieux de projection
Théatre Mohammed V
Salle 7ème Art
Centre Culturel de l’Agdal
Organisation
Omar LOUZI
Président Fondateur
Quelques éléments de la Biograghie du Fondateur du Festival (FIFDHM)
Omar LOUZI est issu d’une grande famille de résistance contre le colonialisme
Victime lui et sa Famille des exactions et des atteintes graves aux droits de l’Homme commises pendant les années de plomb par l’Etat marocain
Haddou LOUZI, père de Omar LOUZI a été condamné à mort pour avoir participé au soulèvement populaire de 1973
Bassou LOUZI, Oncle de Omar LOUZI, a été victime de disparition forcée dans les prisons secrètes du Royaume avant de décéder dans la prison d’Agdez (Sud-Est marocain) suite aux mauvais traitements
Toute la Famille de Omar LOUZI a été emprisonnée et à subit de mauvais traitements
Membre du Groupe de Travail sur les Droits des Peuples Autochtones de l’ONU
Membre de Plusieurs ONG de défense des Droits Humains
Initiateur et co-fondateur des Rencontres d’Ajdir pour les Droits culturels et linguistiques amazighs organisés sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi
Président de l’Observatoire International des Droits des Imazighen (Amazigh Rights Watch)
Candidat au Prix Mohammed VI pour les Droits Économiques Culturel instauré par le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme
Co-Fondateur du Congrès Mondial Amazigh
Participation aux Brigades du Café au Nicaragua
Etudes supérieures à l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales, Lausanne, Suisse.
Participation à la Déclaration de la Décennie Internationale des Peuples Autochtones, New York, USA et rencontre avec Rigoberta Munchu (Prix Nobel de la Paix)
Président du Mouvement de la Jeunesse Euro- Méditerranéenne
Président de l’association pour le Développement Economique et Social du Sud-Est
–
Comité d’Organisation (Bénévole)
Chargée de programme: (Nathalie Sikki)
Relations presse international:(Celeste Braz)
Centre de presse (Khalid Sakka)
Rédaction publication (Nezha Alami)
Rédaction catalogue et magazine (Nasima Beniznassen)
Organisation débats (Fabien Oreiller)
Administration des salles (Hassan Gouram)
Relations ONG Internationalles (laure Schmidt)
Graphisme, catalogue, affiches, invitations (Naima Moutawakel)
Décoration (Ali fadi)
Logistique (Lotfi N’aït HA N’BA)
Traductions (B. Anderson)
Conseiller Juridique (Maître Tarik Halimi)
Conseiller Technique (Iman Fallah)
weblog (gestion) (HB Marketing)
Sa Majesté le Roi Mohammed VI
Présentation du Festival
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Préambule du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU »… conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,Reconnaissant que ces droits découlent de la dignité inhérente à la personne humaine,Reconnaissant que, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’idéal de l’être humain libre, libéré de la crainte et de la misère, ne peut être réalisé que si des conditions permettant à chacun de jouir de ses droits économiques, sociaux et culturels, aussi bien que de ses droits civils et politiques, sont créées,…. »
Mot du Président (Omar LOUZI)
Le Festival International du Film sur les droits Humain du Maroc (FIFDHM)pourrait constituer un événement important pour sensibiliser nos compatriotes sur l’état des droits en Afrique en particulier et dans le Monde en général. Ce festival nous le voulons un espace de débat et de rencontre entre les réalisateurs de films qui abordent les thèmes des droits humains dans le Monde, les ONG actives sur le terrain de la défense des droits de l’homme, les décideurs et le grand public.
Les objectifs pour ce festival sont:
· Promouvoir la culture des droits humains
· Dénoncer les exactions commises partout dans le Monde
· Débattre des thèmes qui touchent les droits de l’homme
· Sensibiliser les décideurs sur l’état des droits humains (Politiques, Culturels, Économiques, Civils, Sociaux,…)
Thèmes majeurs des débats du festival
les films et documentaires qui seront projetés traitent en général des thèmes suivants:
Droits Politiques
Droits Civiques
Droits Socio-Economiques
Droits Culturels et Linguistiques
Mais aussi la torture / les dispritions forcées / les arrestations arbitraires / la liberté de la presse / la corruption / Démocratisation / Droits des enfants / Désendettement/ Égalité hommes-femmes / Migration / la pauvreté / Paix/…
Examen Périodique universel (EPU), Au Maroc en Avril 2008
Afin de soumettre tous les Etats – qu’ils aient ou non ratifié les Pactes et Conventions internationales relatives aux droits humains – à un contrôle de leur situation relative au respect des droits humains, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a créé en juin 2007, l’examen périodique universel (EPU).Selon ce nouveau mécanisme, les Etats seront évalués sur la base de tous les instruments juridiques créés jusque-là par le système de protection et de promotion des droits humains.Par tirage au sort, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc ont été désignés pour être examinés par le Groupe de Travail sur l’EPU, lors de sa première session qui aura lieu en avril 2008.Conformément à la résolution 5/1 du Conseil des droits de l’homme, » l’EPU devrait garantir la participation de toutes les parties prenantes, y compris des organisations non gouvernementales et des institutions nationales des droits de l’homme « .
Contact
Festival International du Film
sur les Droits Humains du Maroc (FIFDHM)
Omar LOUZI
Président Fondateur
Bp: 8856, Agdal, Rabat, Maroc
Tél: 060 83 80 72
E-mail: [email protected]
Quelques éléments de Biographie de Feu Driss Benzekri
Driss Benzekri est né en 1950 à Aït Ouahi dans la province de Khémisset au sein d’une famille berbère modeste. Pendant son incarcération, il décroche un diplôme en linguistique de la faculté de Rabat en 1983 et poursuit ses études dans la même discipline à l’Université d’Aix-Marseille en France.
Dirigeant de l’organisation marxiste-léniniste, Ila Al Amame, il a été emprisonné en 1974 à l’âge de 24 ans. Il ne sera libéré que 17 ans plus tard, en 1991, après avoir subi son lot des tortures physiques qui étaient alors infligées aux opposants politiques.
Après sa libération il poursuit ses études et obtient un magistère en droit international à l’Université d’Essex en Grande-Bretagne. Il se consacre à l’étude de la langue Amazigh et sa phonétique et l’histoire de la poésie Amazigh dans les années 1930. Parallèlement à cette activité littéraire, il rédige une étude sur le mandat et les activités du Groupe de travail sur les disparitions forcées des Nations-Unies et dirige des études sur l’évolution du droit pénal international.
En 1999 il contribue à la fondation du « Forum Marocain pour la Vérité et la Justice » une association non-gouvernementale qui a pour but de défendre les droits des victimes des années de répression et l’élucidation du sort des disparus. Il devient le premier président de cette instance.
Commission nationale pour la vérité, l’équité et la réconciliation
En novembre 2003, le roi Mohammed VI le nomme à la tête de l’Instance équité et réconciliation (IER) un organisme chargé de faire la lumière sur les graves violations des droits de l’homme perpétrées entre 1960 et 1999 au Maroc. Son acceptation de ce poste à la tête de la Commission nationale pour la vérité, l’équité et la réconciliation a mécontenté certains de ses anciens camarades pour qui il a été récupéré par le Makhzen.
À la tête de cette instance Driss Benzekri instruit plus de 16 000 dossiers de victimes de la répression au Maroc. Il organise des audiences publiques, transmises sur les ondes de la radio et la télévision, où les victimes ont livré des témoignages poignants sur les exactions qu’elles ont subies. Il tente d’élucider le sort des disparus, de retrouver les corps des morts et d’élucider les circonstances des graves violations des droits de l’homme perpétrées au Maroc. Cette expérience unique au monde arabe avait une limite : les responsables de ces exactions ne devraient pas être cités dans les témoignages et l’instance n’était pas habilitée à les poursuivre en justice.
Au terme de son mandat Driss Benzekri décide d’indemniser financièrement plus de 10 000 victimes et leurs familles, demande à l’État de présenter ses excuses aux victimes des violations des droits de l’homme et présente au roi un rapport recommandant la révision de la Constitution, la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.
Depuis le 11 juillet 2005, Driss Benzekri est le secrétaire général du Conseil consultatif des droits de l’homme instance gouvernementale chargée notamment du suivi de la mise en œuvre les recommandations du Rapport final de l’IER.
Fin 2005, un sondage réalisé par un hebdomadaire marocain sur l’homme de l’année a donné en tête Driss Benzekri, dont l’intégrité est reconnue par tous, devant le roi Mohammed VI qui arrive en deuxième position.
Driss Benzekri est décédé le dimanche 20 mai 2007 des suites d’un long cancer à l’âge de 56 ans.
Le dernier acte de Driss Benzekri a été de signer, sur son lit d’hôpital, peu avant sa mort, un texte qui crée une couverture médicale en faveur des victimes des années de plomb.
Liste des Films
MUR (Sélection Officielle)
Un film de Simone Bitton, Année : 2004, Durée : 100 mn
« Nous aimons tellement cette terre que nous l’emprisonnons »
MUR est une méditation cinématographique personnelle sur le conflit israélo-palestinien, proposée par une réalisatrice qui brouille les pistes de la haine en affirmant sa double culture juive et arabe.Dans une approche documentaire originale, le film longe le tracé de séparation qui éventre l’un des paysages les plus chargés d’histoire du monde, emprisonnant les uns et enfermant les autres. Sur le chantier aberrant du mur, les mots du quotidien et les chants du sacré, en hébreu et en arabe, résistent aux discours de la guerre et se fraient un chemin dans le fracas des foreuses et des bulldozers.Toute la beauté de cette terre et l’humanité de ses habitants sont offertes au spectateur comme un dernier cadeau, juste avant de disparaître derrière le MUR.
Les Maux de la faim (Sélection Officielle)
Réalisation : Jihan El tahri, Pays : Egypte, Année : 2003, Support : Betacam SP
Durée : 55 min., Scénario et dialogue : Jihan El tahri, Musique : Nadia Ben Rachid
Synopsis
Chaque année, des millions de tonnes de nourriture sont distribués aux victimes de famines et aux nécessiteux de plus de 82 pays parmi les plus pauvres du monde… Bien sûr, cette aide alimentaire est un acte charitable et généreux. La communauté Internationale en a fait son outil de choix pour régler les crises. A travers l’autopsie de la crise alimentaire qui a récemment frappé la Zambie, « Les maux de la faim » explore ce qui se cache vraiment derrière l’urgence humanitaire.
Nezha la bonne
d’Anne Villacèque
« Nezha a 46 ans. Elle travaille comme bonne chez des coopérants français à Marrakech. Je filme quelques jours de sa vie au travail, chez ses patrons. Je raconte les deux ou trois choses que je sais d’elle, regarder ses patrons qui eux la regardent peu en retour. La bonne fait partie des meubles. Nezha rit de tout, résiste à tout. son histoire fait état d’un certain ordre du monde. »
LA VIE, VOYEZ VOUS (Sélection Officielle)
d’Arlette Sauvage
documentaire – France – 52 mn (2003)
Trois femmes rompent le silence à propos des violences conjugales qu’elles ont vécues. Ce film est le récit croisé de leurs histoires. La comédienne Lio, en contrepoint, livre à la réflexion quelques fragments du roman « Une vie » de Maupassant.
Le Cercle des Noyers (Sélection Officielle)
Réalisateur: Pierre-Yves Vandeweerd / Belgique/ 2006,
Le Cercle des Noyers est le nom donnée aux détenus politiques noirs en Mauritanie, enfermés à partir de 1987 dans l’ancien fort colonial de Oualata. Ce film donne à découvrir le délicat travail de mémoire livré par l’un ces anciens détenus qui se souvient de son histoire et de celle de ses compagnons. En écho, les leiux de leur enfermement se succèdent dans leur nudité, dépouillés des traces de ce passé.
Vivre à Tazmamart (Sélection Officielle)
Davy Zylberfajn(2005 – 72′ – France)
Pendant 18 ans, 58 hommes ont « disparus ». D’aout 1973 à septembre 1991, ces hommes sont détenus au secret dans des conditions effroyables à Tazmamart, dans le sud-est marocain, pour assouvir la vengeance d’un seul, le roi Hassan II. Plus de la moitié d’entre eux sont morts dans de longues souffrances et sont enterrés dans la cour de Tazmamart. Sous la pression internationale et après avoir longtemps nié l’existence de Tazmamart, le roi fait sortir en septembre 1991 les 28 détenus encore en vie. 5 d’entre eux témoignent et racontent leur résistance.
Iran : résistance d’un peuple opprimé Iran,
Cette enquête d’investigation a pour point de départ une série d’assassinats d’intellectuels en automne 1998 à Téhéran. La population se révolte. Un mois plus tard, pour la première fois, le Ministère Iranien de l’Information et de la Sécurité avoue sa responsabilité.Le film décrit les tactiques employées par les autorités iraniennes pour que les commanditaires ne soient pas nommés : les Ayatollahs au pouvoir, qui ont lancé la Fatwa à mort à l’encontre des intellectuels-opposants.Le film suit de près le difficile combat des familles des victimes, pour que les exécuteurs et les commanditaires des assassinats soient dénoncés. Le Tribunal militaire de Téhéran, dans un procès à huis clos, juge et condamne quelques simples agents du Ministère de l’Information et de la Sécurité. Les familles des victimes boycottent le procès.Aujourd’hui, elles continuent leur combat pour mener les « vrais responsables » devant une justice indépendante et compétente.
Auteur – Réalisateur : Jamshid Golmakani.
Il est né en 1957 en Iran. De 1977 à 1981, il travaille en tant que rédacteur-photographe aux rubriques reportages et politique du quotidien iranien « Ayandegan » et pour le mensuel « Jahangard ». Lui, comme des centaines de milliers d’Iraniens fuit son pays et se trouve en France où il poursuit ses études et obtient en 1998 un Doctorat en Cinéma et Télévision à la Sorbonne. Parallèlement à son travail universitaire, il réalise des documentaires pour la télévision française. Ses films portent un regard de l’intérieur et aussi des informations tangibles sur les sujets traités.
Le Voyage de Nadia
Un documentaire courageux mettant en lumière l’obscurantisme qui perdure en ce début de 21e siècle en Kabylie, une région de l’Algérie. Il traite de l’enfermement des femmes dans leur maison et de la cruauté des coutumes qui encadrent la condition féminine dans la famille et la société.Des personnages fabuleux racontent comment on impose ces règles strictes qui enlèvent aux filles et aux femmes la possibilité de circuler et de prendre la parole, ainsi que le désir de défendre leurs droits et leur liberté. On ne cache pas la violence patriarcale sous-jacente à tout cela, dont on abuse au nom de la religion musulmane et du respect des traditions. Étrangement, Le voyage de Nadia est une oeuvre de révolte, mais empreinte de sensibilité et de poésie.
Réalisation : Nadia Zouaoui
Scénario : Nadia Zouaoui
Conseiller à l’écriture : Carmen Garcia
Réalisation : Carmen Garcia
Réalisation : Nadia Zouaoui
« La Sécheresse du Cœur » (Sélection Officielle)
l’histoire d’un retour.
Ali Sbaï est un physicien, issu de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, et travaillant dans une organisation internationale à Genève. Il est difficile d’imaginer que ce brillant scientifique était, il y a quelques dizaines d’années, un petit berger qui gardait les chèvres et les moutons, et qui courait pieds nus dans le désert.
Ali Sbaï, qui vit et travaille en Suisse depuis 30 ans, est né et a grandi
dans le Sahara du sud marocain, sous une tente, dans une famille de nomades. Le film retrace le retour d’Ali Sbaï, dans le désert, sur les lieux de son enfance, à la rencontre de ses amis d’enfance et des gens de sa famille qui ont conservé leur style de vie nomade.
Ali va retrouver Hussein, son ami d’enfance, qui vit avec ses chameaux dans le Sahara. Il va croiser fortuitement le chemin de Zahra, avec qui il a joué autrefois, quand sa famille et celle de Zahra menaient leurs troupeaux aux mêmes points d’eau. Finalement, Ali va retrouver son vieil oncle, Hamma El Gasmi, plus de 80 ans, qui chaque jour de sa vie parcourt à pied le Sahara avec ses 200 chameaux.
Le film, au-delà de la découverte du style de vie nomade, aborde la question des menaces qui pèsent sur les populations du Sahara et sur le fragile écosystème du désert. Le réchauffement climatique n’est, et de loin, pas la seule menace. Le désert business, les rallye-raids et autres défoulements motorisés, réduisent chaque jour les limites des ghettos dans lesquels les nomades et les animaux sauvages sont confinés.
Les nomades disent qu’ils ont appris à vivre avec la sécheresse de la terre, ça n’est pas leur principal problème. Ce qui les inquiète aujourd’hui, c’est la sécheresse du cœur de ceux qui envahissent et saccagent leur territoire.
DOCUMENTAIRE RÉALISÉ PAR BERNARD ROBERT-CHARRUE ET PRODUIT PAR DEV.TV – 2006
Compadre
Mikael Wiström embrasse trente ans d’une étrange amitié entre un pauvre gamin des rues qui franchit à bout de bras les étapes de la vie, et lui-même rejeton d’une famille de petits bourgeois suédois. On comprend que les deux compadre ne pourront jamais être égaux face à leur amitié. Le lien qui les unit ne peut résister que difficilement au forceps de la réalité du monde. Du coup, la petite histoire de deux hommes, devient celle de la planète entière.
Réalisation : Mikael Wilström
Image : Alberto Hersckovits
Production : Manharen Film & TV
Distribution : Manharen Film & TV
Format : 35mmDurée : 90′
Année de production : 2004
Maasaï : terre interdite
By / de Kristin Sellefyan
Produced by / produit par DEV.TV
February / Février 2006
Les Maasaï ont traversé les siècles derrière leurs troupeaux, vivant du lait, du sang et de la viande de leurs vaches. On les appelait les seigneurs de l’Afrique de l’Est. Chasseurs de lions et guerriers réputés, ils sont devenus l’identité du Kenya touristique.
Mais la carte postale a son revers… Aujourd’hui, la culture Maasaï liée au pastoralisme est en train de disparaître.
Pour Kenny Matampash, le personnage principal du film, l’arrivée des colons britanniques au Kenya au début du 19e siècle a sonné le déclin des Maasaï.
Nous allons parcourir 3’000 kilomètres avec lui à travers le Kenya pour constater l’agonie de la société traditionnelle Maasaï.
A decent factory (Une entreprise comme il faut: Nokia) (Sélection Officielle)
de Thomas Balmès
Faire des bénéfices ou rester moral ? La question est d’autant plus critique pour une société comme Nokia lorsqu’elle déplace sa production en Chine, là où la main d’œuvre est bon marché. Son « spécialiste en civilité » visite alors l’usine chinoise pour voir comment est organisé leur fournisseur et surtout pour essayer de remédier aux conséquences de la délocalisation : corruption, droits de l’homme bafoués, hygiène et logement négligés. Mais qu’est-ce qu’une entreprise comme il faut ? Si les multinationales essaient depuis peu de se doter d’une nouvelle image éthique, la question de la responsabilité sociale étendue aux sous-traitants reste l’un des grands défis de la mondialisation.
Né en 1969 à Paris, Thomas Balmès a étudié à l’École Supérieure d’Études Cinématographiques avant de s’engager dans la production de films documentaires. En 1992, il crée sa propre maison de production, TBC, et réalise ses propres films, dont un sur James Ivory et un autre sur Michelangelo Antonioni. La plupart de ses documentaires abordent l’hégémonie de la culture occidentale, la religion et leurs valeurs.
Sélectionné dans de très nombreux festivals internationaux de films documentaires :
– IDFA Amsterdam, 2004
– Film Forum New York, 2005
– It’s all true Rio de Janeiro, 2005
– DOCAVIV Tel Aviv, 2005
– Visions du Réel Nyons, 2005
– HOT DOCS Toronto…
– Prix Europa Festival de Berlin, 2005
Les Offensives de la Liberté (Sélection Officielle)
Un film de Ahcene OSMANI
Le film, comme le présente son synopsis, se veut un témoignage des atrocités subies par le peuple algérien durant la glorieuse guerre de Libération nationale. Les moudjahidine et la population du Nord-Constantinois ont résisté avec dignité à l’acharnement aveugle des hordes de l’armée coloniale dirigée par Jacques Soustelle, en sa qualité de gouverneur général, qui a ordonné la destruction de toutes les mechtas et le massacre sans distinction de tous les Algériens. A côté des villages incendiés, des mosquées souillées, la torture a été pratiquée sous toutes ses formes, sans distinction d’âge ni de sexe.
L’œuvre, qui n’est pas sans rappeler El-Hariq de Mustapha Badie, pas seulement pour le choix d’un narrateur mais surtout pour la mise en exergue de la force et de la résistance du peuple algérien tout entier au colonialisme, un peuple qui n’a pas courbé l’échine malgré l’horreur de la torture, comme le montrent des scènes d’une rare cruauté.
Ahcène Osmani, qui vient de signer son 21e film, entre fiction, court métrage et documentaire, apporte une contribution certaine à l’écriture de notre histoire.
La Colline oubliée
film d’Abderrahmane Bougermouh d’après le roman de Mouloud Mammeri
Aazi et Mokrane, Davda et Menach, Meddour et Mouh, Kou et Akli…. Un hymne au peuple Kabyle, relaté dans ses élans d’allégresse, ses espoirs, ses malheurs, sa misère digne et son immense ambition. Tiré de l’oeuvre littéraire homonyme de feu Mouloud Mammeri, La colline oubliée se veut avant tout un travail de reconnaissance et de revendication de la langue tamazight. En offrant, pour la toute première fois et après bien des problèmes d’ordre technique et financier, un film kabyle à son peuple, Bouguermouh a donné naissance au cinéma amazigh en sortant la langue tamazight d’un folklore négatif et réducteur. Un film symbole de la réhabilitation de toute une culture.
Montagne de Baya (La)
de Azzedine Meddour
Interprètes : Djamila Amzal, Abderrahmane Debiane, Ali Ighil Ali, Ouardia Kessi, Kamal Abderrahmane, Youcef Meziani, Nora Aît Abdelmalek, Meziane Chabi, Fodil Hamla, Mohand Oussalem Aït Ali, Dahmane Aidrous, Belaïd Belkacem
Synopsis :
Dans les montagnes de Kabylie au début du siècle. Les derniers groupes de résistance berbère ont cédé devant l’invasion française, les villageois ont été dépossédés de leurs terres et pourchassés… Certains d’entre eux réussissent à gagner une montagne aride qui deviendra leur lieu d’exil. Baya, fille du guide spirituel de la communauté, assiste au meurtre de son époux par son rival de toujours, Saïd, le fils du Bach-agha. Celui-ci lui remet une bourse de louis d’or. Baya refuse de remettre aux paysans cette somme qui pourtant leur permettrait de payer l’impôt de guerre et de récupérer leurs terres. Elle est isolée au milieu des siens, partagée entre son amour secret pour Djendel le guerrier-poète qui leur a donné refuge, et le sort de sa tribu.
Chahinaz : quels droits pour les femmes ? (Sélection Officielle)
Chahinaz, 20 ans, est en 3ème année d’école d’architecture à Constantine en Algérie. Elle a été élevée dans cette troisième ville d’Algérie au sein d’une famille aimante, qui lui a appris à s’ouvrir sur le monde.
Comme beaucoup de jeunes Algériennes de son âge, elle observe avec des sentiments mitigés le monde occidental et ses valeurs à travers la télévision par satellite et l’incontournable café internet,. Mais elle admire la liberté qu’ont les femmes occidentales, et en ce qui la concerne, les choses sont bien différentes en Algérie. Si elle reste et se marie là-bas, devra-t-elle accepter le « Code de la Famille », promulgué pour la première fois en 1984, avec l’obligation d’être sous la tutelle de son mari ? Elle et ses amis étudiants discutent en détail de ce sujet, et se demandent pourquoi les choses changent-elles si lentement en Algérie ? Elle demandera aux responsables Algériens pourquoi les lois internationales protégeant les droits des femmes ne peuvent-elles pas être introduites dans les pays Musulmans ?
Mais désormais, avec l’aide des journalistes de l’équipe Mad Mundo, Chahinaz voudrait en savoir plus sur les droits des femmes à travers le monde entier. Il s’agit là d’un voyage complexe et émouvant que va découvrir une jeune femme à l’aube de l’âge adulte.
Les droits des femmes sont-ils toujours bafoués par les valeurs religieuses ? Et quel est le rôle de la pauvreté à ce sujet ? Elle étudiera la place des droits des femmes à travers le Maghreb, en comparaison à la position de l’Algérie. Elle voyagera en Turquie, un état laïc mais de plus en plus divisé, pour voir le rôle que joue l’Islam dans la vie des femmes là-bas. Et au délà de l’Islam, elle s’intéressera à l’Inde où elle découvrira le combat mené par de nombreuses villageoises pour obtenir des droits élémentaires. Elle examinera les lois nationales et internationales de pays dit « modèles » comme la Scandinavie, pour comprendre comment de telles lois ont-elles pu être instaurées chez eux.
Dans cette aventure, elle rencontrera de nombreuses personnalités internationalement connues, quelles soient activistes, campagnardes ou politiciennes, de Shirin Ebadi à Arundhati Roy, de Wangari Mattai à Hilde Johnson.
Pour finir, Chahinaz aura des réponses à sa question de départ : quel droit pour les femmes ? Et quelques connaissances sur comment la coopération et la collaboration internationales peuvent aider à accélérer des changements pour les femmes, dans leurs propres vies.
Israël / Hezbollah : L’ÉCHANGE
Entre Israël et le Hezbollah, une longue négociation secrète a abouti à la libération de prisonniers respectifs, vivants ou morts. 417 prisonniers libanais ou arabes d’un côté, un détenu israélien de l’autre, le colonel Tannenbaum, ainsi que les corps de trois soldats. C’était en … 2004.
Alors que la confrontation entre Israël et Hezbollah vient d’embraser à nouveau le Moyen-Orient, que la capture de trois soldats israéliens a servi de motif à la guerre et que leur libération sera une des clefs de toute négociation à venir, « Israël / Hezbollah : L’échange » apporte un éclairage singulier sur les stratégies des uns et des autres et sur la nature des tractations qui ont commencé après un premier retrait israélien du Liban en mai 2000.
Pour l’ancien chef d’Etat Major de l’armée israélienne, Moshe Yaalon, chaque soldat doit savoir qu’ « Israël est derrière lui avec tout ce qu’elle possède comme capacités, y compris qu’on est capable d’enlever un soldat à la partie adverse pour libérer un de nos otages ». Pour Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah : « une des plus graves erreurs qu’Israël a commis au Liban après sa défaite, c’est de ne pas avoir libéré les détenus ».
Témoignages exclusifs et archives inédites rassemblés entre le Liban et Israël pendant une année d’enquête avant les derniers évènements, « Israël / Hezbollah : L’échange » raconte en détail les phases de négociation entre les gouvernements israéliens successifs (Barak, Sharon) et l’homme fort du Hezbollah, les captures destinées à faire monter les enchères, le vécu, toujours de part et d’autre, des prisonniers, l’angoisse et la pression de leurs familles.
Jusqu’à l’échange, le 28 janvier 2004, sur l’aéroport de Francfort, à l’issue d’une médiation menée par le gouvernement allemand. Car la Russie, la France, la Grande-Bretagne, la Suisse, le Japon, l’Autriche, l’Italie, la Croix-Rouge, les Nations unies ; tous ont été récusés pour jouer les bons offices.
À l’époque, le sort de Ron Arad, pilote israélien qui aura, en octobre prochain, disparu depuis 20 ans, et celui de Samir Qantar, le plus ancien détenu libanais en Israël (depuis 28 ans), devaient faire finalement faire l’objet d’une négociation séparée.
Mais aujourd’hui, c’est une négociation ou une guerre bien plus large qui attendent Israël et le Hezbollah.
Un film de Patrice Barrat et Najat Rizk
Réalisé par Patrice Barrat et Philippe Bejjali
Enquête au Liban : Philippe Bejjali et Ibrahim El Amin
Enquête en Israël : Osnat Trabelsi et Naftaly Glicksberg
Coproduction : ARTICLE Z et Firehorse Films
Distribution : ARTICLE Z (Charlotte Le Strat)Durée : 55 minutes
La Couleur du Sacrifice (Sélection Officielle)
de Morad Boucif
« La Couleur du Sacrifice » donne la parole à ces hommes venus d’ailleurs qui, pour la plupart enrôlés de force, ont joué un rôle crucial durant la Seconde Guerre mondiale et notamment lors de la Libération. Ignorés des manuels scolaires, ils cherchent aujourd’hui à faire exister cette page occultée de l’Histoire et à témoigner avec force et indignation de la façon dont le gouvernement français les ignore. Malgré le mépris et les injustices criantes, ces hommes qui ont fait l’Histoire nous offrent une belle leçon d’humanité…
Aurore (Sélection Officielle)
Film documentaire de Christian Caroz
Résumé court
Le dernier jour de la guerre d’Espagne, Aurore, âgée de 16 ans, quitte Alicante sur un bateau anglais. Soixante ans plus tard, elle meurt à Martigues sans avoir rien raconté de son histoire. Raoul, son mari, et Manu, son petit-fils, décident alors de retourner ensemble en Espagne sur les lieux de l’enfance d’Aurore. Un retour nostalgique et critique sur les idéaux qui ont nourri la vie d’Aurore et de Raoul. Un regard sur l’Espagne d’aujourd’hui confrontée à son passé.
Présentation
Cette plongée au cœur des derniers instants de la guerre civile espagnole, puis sur la période franquiste, est l’occasion d’une réflexion sur les conséquences de la mise en place d’un pouvoir dictatorial : volonté d’effacement de la mémoire du passé ; disparition de la liberté de parole et de pensée, même en famille ; instauration d’une justice inéquitable, sourde aux témoignages produits pas la défense ; difficultés du retour à une vie démocratique normale… Ce film témoigne aussi de l’engagement d’hommes et de femmes révoltés par cette situation. L’histoire singulière d’Aurore et de Raoul montre ainsi comment une vie entière peut être déterminée par de tels événements : un engagement militant indéfectible jusqu’aux derniers instants, une rencontre amoureuse chargée de sens, une transmission familiale de valeurs humaines essentielles… Le combat pour la démocratie est éternel et il donne sens à une existence.
L’Innocence volée (Sélection Officielle)
de Selma Mhaoud
Le prix « Spécial du Jury » du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris (Groupe Caisse d’Epargne) a été décerné à la journaliste Selma Mhaoud pour son enquête « L’innocence volée » diffusée dans le cadre de l’émission « Grand Angle » et consacrée à la pédophilie au Maroc, un sujet tabou et toujours d’actualité.La cérémonie de remise de ce prix (créé à l’occasion du 60ème anniversaire du CFJ) a eu lieu, vendredi à La Sorbonne, en présence du ministre français de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, et de centaines de personnalités du monde de la presse, de la politique, de la culture et de l’entreprise. Ce prix est une belle récompense pour le talent et le professionnalisme de Selma Mhaoud et toute l’équipe de « Grand Angle ».
Regards vus…!
La publicité : vecteur de notre conditionnement à ne plus disposer de nous même, nous emmène vers des comportements de consommation, qui réduisent les droits humains à des « droits » de consommateurs. Nos enfants sauront-ils réagir?
L’Accord (Sélection Officielle)
L’Accord raconte l’aventure de six personnages, trois Israéliens et trois Palestiniens, signataires de l’Initiative de Genève, qui décident, chacun pour des motivations différentes, de se battre pour imposer la paix au Proche-Orient.. Le film suit ces six personnes, dès le lendemain de la cérémonie de lancement officiel, dans la promotion de l’Initiative en Israël et en Palestine pendant plus d’un an. Filmé de manière personnel, sans complaisance, mais ou l’on sent néanmoins une forte sympathie pour le courage des acteurs de terrains de cette initiative. Une quête faite de joies, mais aussi de coups de théâtre, de doutes et d’échecs. Taxés de « collaborateurs », de « traîtres, parfois même par leurs proches, le combat de ces soldats de la paix offre une lueur d’espoir inespérée.
Réalisation : Nicolas Wadimoff
Journaliste : Béatrice Guelpa
Image : Nicolas Wadimoff, Issa Freij, Gianluca Grossi
Production : Akka Films et Point du Jour
Distribution : Point du Jour International
Format : Beta SP
Durée : 90′
Année de production : 2005
Quand les hommes pleurent
Film qui retrace la vie des clandestins marocains qui vont chercher du travail dans le sud de l’Espagne.
Réalisation et scénario : Yasmine Kassari
Avec Rachida Brakni, Mounia Osfour et Aïssa Abdessamie
Images : Yorgos Arvanitis
Montage : Susana Rossberg
Son : Henri Morelle et Madone
Musique : Armand Amar, Koussan Achod, interprétée par Lévon Minassian et Roselyne Minassian
Production : Les Films de la Drève & Les coquelicots de l’Oriental (Maroc)
Distribution France : Les Films du Paradoxe
Rachida
A Alger, pendant les années de terreur, Rachida, une jeune enseignante, se rend au travail sans porter son voile. Elle est violemment prise à partie par une bande de terroristes, dans laquelle se trouve un de ses anciens élèves, Sofiane. Ils lui demandent de placer une bombe dans son école, mais elle refuse d’obtempérer. Ils lui tirent alors dessus et la laissent pour morte. Elle survit et se réfugie chez sa mère, dans un petit village. Elle croit pouvoit fuir la violence des terroristes…
Réalisatrice: Yamina Bachir-Chouikh
Les Avocats du Salopard
un film produit, écrit et réalisé par joseph beauregard.
En décembre 2000, les Français découvrent avec stupeur le nom d’Émile Louis, un ancien conducteur de bus, dans l’affaire dite des « Disparues de l’Yonne ». Il est accusé d’avoir enlevé et assassiné 7 jeunes filles de la DDASS légèrement handicapées, entre 1977 et 1979, dans la région d’Auxerre. Le suspect a reconnu les faits au cours de sa garde-à-vue puis s’est rétracté devant le juge d’instruction. Quatre avocats défendent cet accusé « pas comme les autres », un « ennemi public n°1 ». Ils se sont rencontrés en mars 2004 à Draguignan lors du premier procès de l’accusé en cour d’assises. Ce film les suit pas à pas. De l’écho des audiences aux séances de travail autour d’une plaidoirie à quatre voix, des échanges avec la presse judiciaire aux pauses déjeuner, le film explore les coulisses du procès et donne à voir une « grammaire » du métier d’avocat dans ce qu’il a de plus complexe et sans doute de plus noble : défendre « un salopard ». Ce film est le premier volet d’une trilogie explorant les rapports qu’entretiennent les hommes avec la Loi, le Droit et la Justice.
Veni vidi vici (Sélection Officielle)
un film de Makhlouf Idri
Ce film documentaire de 34′ bat en brèche les idées reçues. Au travers de 5 portraits de personnalités dont la réussite n’est plus à démontrer, il met en évidence que l’immigration est un phénomène économiquement et culturellement positif mais politiquement sensible. Portraits croisés de Daniel Prévost (comédien), Rachid Arhab (journaliste), Magyd Cherfi (leader de l’ex-groupe de musique Zebda), Tokia Saïfi (ancienne ministre) et Yazid Sabeg (grand patron), tous d’origine Algérienne. Ils nous livrent leurs parcours de réussite personnels, leurs liens à leur origine et leurs visions de la société française. Le film fait la lumière sur ces « exemples de réussite », loin des clichés habituels sur « l’étranger » que l’on dit voyou ou islamiste. Un an après les événements dits « des banlieues », l’opinion sur les publics issus de l’immigration n’ont pas vraiment changé. Au contraire, à quelques mois d’échéances importantes pour le pays, les préjugés et les stéréotypes reviennent sur le devant de la scène. Il est donc urgent de changer les regards.
BELLES ETRANGERES (LES) (Sélection Officielle)
un film de Dominique Rabourdin, 2003 -78 mn
Comment vivent, comment écrivent aujourd’hui dans leur pays les écrivains algériens qui ont choisi de rester ou n’ont pas été contraints de s’exiler ?
Films Inscrits (Suite)
Justice
Maria Ramos
documentaire, 2004, Brésil – Pays-Bas
Un jeune homme issu d’un bidonville de Rio de Janeiro est arrêté au volant d’une voiture volée et comparaît devant un tribunal. L’occasion pour Maria Ramos de poser sa caméra là où beaucoup de Brésiliens n’ont jamais mis les pieds, dans le quotidien d’un tribunal de Rio, dont elle observe les différents acteurs. Tranches de vie fugaces et bouleversantes, qui révèlent les arcanes de la justice brésilienne. Ce long métrage ne juge pas l’accusé et ne cherche pas à émouvoir. Justice est un regard sobre, acerbe et rigoureux, porté par Maria Ramos sur une machine judiciaire implacable, dans laquelle chaque acteur – juge, avocat, accusé – est prisonnier. La réalisatrice observe un univers institutionnel extrêmement fermé et rarement traité par le cinéma de son pays. La sortie récente de ce film au Brésil fut un choc.
COCA, LA COLOMBE DE TCHETCHENIE (Sélection Officielle)
un film de Eric Bergkraut
Hier les tchétchènes se photographiaient vivants dans la joie d’avoir résisté aux massacres… Aujourd’hui, ils collectionnent des clichés de leurs enfants assassinés… Demain, un film et les preuves visuelles de l’inhumanité des uns et de l’indifférence de tous. André Glucksmann
Moscou et Washington s’accordent sur ce point : le terrorisme d’Etat est légitime tant qu’il se fait passer pour une guerre contre « le terrorisme international »; et que l’ennemi commun est la vérité. Ces femmes courageuses et pleines de ressources osent s’insurger. Les preuves, sorties des profondeurs de l’Enfer parfois au péril de leurs vies, accusent tant l’Ouest que l’Est.John Le Carré
– Eric Bergkraut n’épargne pas le spectateur, notamment par la crudité des images qui lui sont proposées et pourtant son film est grandement porteur d’espoir. Les femmes qu’il nous montre, rayonnent par leur détermination à vouloir faire changer les choses, et cela fait chaud au coeur!HE/netLounge, 23/02/05
– Le film de Eric Bergkraut est à la fois bouleversant et très engagé politiquement. Au travers d’interviews, il nous livre des images vidéos mais aussi des photos récoltées clandestinement ces 10 dernières années, parfois au péril de leur vie, par ces témoins de la guerre. Eric Bergkraut et ces femmes souhaitent faire éclater au grand jour l’inertie de l’Europe face à ce génocide. Irene Genhart, TAGBLATT der Stadt Zurich, 02/06/05
« … dans le film personne ne voit la souffrance des autres car c’est leur propre vie qui est quotidiennement remise en question… Au Festival du Film de Berlin « Coca » et Zainap Gashaeva, « héroïne » du documentaire ont été ovationnés par le public, debout » Veronika Rall, WOCHENZEITUNG, 24/02/05
« … un documentaire poignant et fascinant »New York Times, 21/0205
Douleur et révolte
un film de Lucienne Lanaz
Prix UNESCO de l’Education à la paix
Surinformés par l’actualité du moyen orien, nous croyons tout savoir, or on ne nous présente la plupart du temps que la surface des choses, la surfacedes êtres.
laissant aux news le spectaculaire, le propos de ce film a été d’aller plus loin, à travers les voix et les visages de six femmes que l’histoire a dressées les unes contre les autres et qui toutes ont perdu des êtres chers. Trois juives et trois arabes témoignent ici de leurs rêves Elles dévoilent des coutumes archaiques qui, de nos joursencore, ecrasent les veuves. Quals que soient l’origine, le milieu social et ou la religion, dans les deux camps de la guerre la douleur des femmes est la même. Une douleur qui ne s’efface pas en dépit du temps qui passe… et des apparences.
Femmes ennemies peut-etre, mais prêtes à se tendre la main »pour que la paix viennent enfin.
Larmes d’Espoir
Film de Guy René Kenmegne
25 mn, Cameroun
Pas d’eau potable
Marina Galimberti
Rapsode Prod 2004
Cauiverio, otages en Colombie
Film de Alberto Munos Moncayo
Auteur : alba Morales
De guerre Lasses
Alice films, France
Casa Marseille Incha allah
Bruno ulmer
Urgence au Darfour
Arte TV
Welcome Europa
Bruno ulmer
Y a pas de quoi en faire une histoire
Film Laure Verluise
La traversée we the emigrants
Elisabeth leuvrey
Je m’accroche aux racines car au-dessus le vent emporte tout
Film de Donia Mili
Mondialisation, quelques maux que je sais d’elle
Radio Okapi, Radio de la vie
Presspartner proructions
52 mn
France
Pierre Guyot
Modou le joueur de Hang
52 mn
Film de Mino Dutertre et Audrey Martinet
Iran Résitance d’un peuple opprimé
Jamshid Golmakani
Horizon communication
Bakchich From Bagdad
Alliance
TVS
Animation
– Conférences et Débats
– Exposition des photos sur le thème des Droits Humains
– Organisation d’une Caravane du film au niveau des Ecoles et
universités
– Stands des Associations des Droits Humains
Prix du Festival
– Le Grand Prix Driss Benzekri
– Le Prix Jeune Public
Invités contactés (Liste non exhaustive)
Intervenants (contactés)
Organismes Internationaux (contactés)
Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) – Genève; Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) – Paris, Organisation internationale du Travail (OIT) – Genève, Organisation mondiale de la santé (OMS) – Genève, Programme alimentaire mondial (PAM) – Rome, Amnesty International, Human Rights Watch, Transparency Internationa, Handicap Inernational, Congrès Mondial Amazigh, Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) – Genève, Bureau international d’éducation (BIE)- Genève; Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) – New York, Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)- New York; Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) – New York; Fonds international de développement agricole (FIDA) – Rome, Italie; Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)- New York, Programme des Nations Unies pour les établissements humains (UN-Habitat) – Nairobi; Réseau du Système des Nations Unies sur le développement rural et la sécurité alimentaire
Organismes nationaux (contactés)
AMDH; OMDH; CCDH ; FVJ ; Amnesty International ; Transparency
Infos Pratiques
Festival International du Film sur les Droits Humains du Maroc (FIFDHM)
-Contact
Omar LOUZI
Directeur Fondateur
-Dates
15 au 20 Mai 2008
-Lieu
Rabat, Maroc
-Lieux de projection
Théatre Mohammed V
Salle 7ème Art
Centre Culturel de l’Agdal
Organisation
Omar LOUZI
Président Fondateur
Quelques éléments de la Biograghie du Fondateur du Festival (FIFDHM)
Omar LOUZI est issu d’une grande famille de résistance contre le colonialisme
Victime lui et sa Famille des exactions et des atteintes graves aux droits de l’Homme commises pendant les années de plomb par l’Etat marocain
Haddou LOUZI, père de Omar LOUZI a été condamné à mort pour avoir participé au soulèvement populaire de 1973
Bassou LOUZI, Oncle de Omar LOUZI, a été victime de disparition forcée dans les prisons secrètes du Royaume avant de décéder dans la prison d’Agdez (Sud-Est marocain) suite aux mauvais traitements
Toute la Famille de Omar LOUZI a été emprisonnée et à subit de mauvais traitements
Membre du Groupe de Travail sur les Droits des Peuples Autochtones de l’ONU
Membre de Plusieurs ONG de défense des Droits Humains
Initiateur et co-fondateur des Rencontres d’Ajdir pour les Droits culturels et linguistiques amazighs organisés sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi
Président de l’Observatoire International des Droits des Imazighen (Amazigh Rights Watch)
Candidat au Prix Mohammed VI pour les Droits Économiques Culturel instauré par le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme
Co-Fondateur du Congrès Mondial Amazigh
Participation aux Brigades du Café au Nicaragua
Etudes supérieures à l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales, Lausanne, Suisse.
Participation à la Déclaration de la Décennie Internationale des Peuples Autochtones, New York, USA et rencontre avec Rigoberta Munchu (Prix Nobel de la Paix)
Président du Mouvement de la Jeunesse Euro- Méditerranéenne
Président de l’association pour le Développement Economique et Social du Sud-Est
–
Comité d’Organisation (Bénévole)
Chargée de programme: (Nathalie Sikki)
Relations presse international:(Celeste Braz)
Centre de presse (Khalid Sakka)
Rédaction publication (Nezha Alami)
Rédaction catalogue et magazine (Nasima Beniznassen)
Organisation débats (Fabien Oreiller)
Administration des salles (Hassan Gouram)
Relations ONG Internationalles (laure Schmidt)
Graphisme, catalogue, affiches, invitations (Naima Moutawakel)
Décoration (Ali fadi)
Logistique (Lotfi N’aït HA N’BA)
Traductions (B. Anderson)
Conseiller Juridique (Maître Tarik Halimi)
Conseiller Technique (Iman Fallah)
weblog (gestion) (HB Marketing)
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