Institut Culturel Léopold Sédar Senghor
Programme : 1ère quinzaine du mois de décembre…

Programme
du 02 au 13 Décembre 2008
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Musique, Théâtre, Cinéma/TV, Danse
Dakar – Sénégal
Français
THEATRE
MARDI 2 DECEMBRE
CAHIER D’UN RETOUR AU PAYS NATAL en hommage à Aimé Césaire
Théâtre de Verdure / 21H / 2 000 fcfa
Par la Compagnie de la Comédie Noire / Mise en scène et interprétation : Jacques Martial
La langue d’Aimé Césaire demande à être dite autant qu’elle est faite pour être entendue. Une poésie vivante, riche, luxuriante et tout à la fois précise, tranchante, même quand elle joue à nous surprendre par l’inventivité de sa musique. Car ici, l’inventeur est clairement un génie. Cahier d’un Retour au Pays Natal est marqué du sceau de l’impatience d’un jeune homme de 25 ans, de sa révolte devant les murs Infranchissables du préjugé, de la sottise et de la violence. Présentation théâtrale du célèbre texte d’Aimé Césaire, ce récital spectacle, crée en Guadeloupe en 2003, a été présenté en Asie, en Océanie, en France et aux Etats-Unis
En partenariat avec la Conférence francophone sur le VIH, à l’occasion de la XVème ICASA – Conférence Internationale sur le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique (3-7 décembre 2008).
« La belle lumière du spectacle est celle d’un petit jour tropical, mais dans les mains, les mouvements nets, la voix de Jacques Martial, dans son corps, la poésie d’Aimé Césaire est en marche, s’arc-boute. On n’en perd pas une miette, pas une note […]. C’est de surcroît, loin de toute grandiloquence que se rassemble en Jacques Martial la quintessence de la parole d’Aimé Césaire. »
Aude Brédy, L’Humanité Hebdo, juillet 2005
EXPOSITION
JUSQU’AU 31 DECEMBRE
INSTANTS SENEGAL, Peintures de Jean-Marc Brunet Galerie Le Manège / Ouvert du mardi au samedi 11 H – 19 H / Entrée libre
Le Sénégal s’est imprégné dans l’imaginaire artistique du peintre français Jean-Marc Brunet depuis une quinzaine d’années. Son ami et artiste, Ousseynou Sarr (1949-2006) lui a donné le goût des rencontres et des lumières de l’Afrique où il ne cesse depuis de séjourner régulièrement. Cette exposition réunit 63 oeuvres du peintre français, réalisées de 1997 à 2008. Véritable hommage au Sénégal, ces toiles évoquent, entre anecdotes et symboles, un parcours pictural initiatique ■
« Il y a le jazz et la poésie, Il y a les aubes tendres du Soissonnais et les puissants crépuscules africains, Il y a les incessantes explorations : gravure, céramique, livre objet… Et son abstraction exhale la couleur mise en gerbe, la jubilation d’une liberté indomptable. » Sylvie Lescouzères, Biennale de Bruxelles, mai 2008
MUSIQUE
VENDREDI 5 DECEMBRE
HIP HOP AWARDS
Théâtre de Verdure /21 H / Prévente 6 000 fcfa – Sur place : 8 000 fcfa
Pour sa 8ème édition, le festival Hip Hop Awards consacre une fois encore le dynamisme du hip hop africain et n’hésite pas à s’ouvrir à d’autres influences afin de favoriser l’éclosion de nouvelles perspectives artistiques. Un voyage au cœur de la jeune scène du Hip Hop africain.
■ Ossara (Togo) « Ossara », veut dire « stop » en lamba, une des langues du terroir togolais. Mélange subtil, croisement des rythmes assanfo du sud du Togo et de musique hip hop, le groupe Ossara s’est très vite propulsé au premier rang de la scène musicale togolaise.
■ Ardiess (Bénin) Crée en 1996, le groupe Ardiess fait figure de précurseur dans le milieu du rap au Bénin. Le groupe ne se voit pas comme un groupe de rap béninois ethnique, mais comme un groupe de rap africain tourné vers l’universalité.
■ Asa (Nigéria-France) Asa est une peu la sœur d’âme d’Ayo ou de Tracy Chapman. Elle possède la même voix pleine de tensions et de douceur, et ses musiques chavirées naviguent de la soul, au funk et au reggae. La chanteuse est née à Paris il y a vingt-cinq ans, mais elle a grandi au Nigeria et l’Afrique vibre forcément dans son disque éponyme. Pour sa maison de disques, Asa est une perle rare, une artiste bercée par un large panel de styles et dont la voix atypique séduit rapidement l’auditeur ; elle a même récemment assuré les premières parties prestigieuses de Beyoncé, Akon, John Legend…
SAMEDI 6 DECEMBRE
HIP HOP AWARDS
Théâtre de Verdure /21 H / Tarif unique : 3 000 fcfa
■ Koba (Gabon) Né en France, Koba émigre dans son pays d’origine, le Gabon, après avoir agressé et laissé pour mort par des skinheads. Il plonge ensuite dans la délinquance, et est incarcéré pour braquage. A sa sortie de prison, c’est sous l’influence de Ba Ponga qu’il décide de se lancer dans le rap, par lequel il trouve un moyen d’expression pour canaliser sa violence.
■ Yeleen (Burkina Faso) Mawndoe et Smarty sont les leaders du groupe Yeleen, véritable phénomène au Burkina Faso, où la jeunesse adhère à leurs textes sensibles et engagés.
■ Awadi (Sénégal) Didier Awadi est sans conteste la figure la plus visible du rap africain francophone. Lauréat du prix RFI Musiques du Monde en 2003, il a derrière lui un parcours sans faute de pionnier et de défricheur d’un genre musical qui est devenu, ces dernières années, le genre majeur pour la jeunesse d’Afrique et celle du monde
■ Daouda (Côte d’Ivoire) Depuis les années 1970, Daouda, dit « le sentimental » a séduit des générations de mélomane par ses textes d’humour réaliste. Il revient après 8 ans d’absence avec un nouvel album, « La misère et la mer » est sorti en août dernier.
DANSE
JEUDI 11 DECEMBRE
PALABRE
Théâtre de Verdure / 21h/ Entrée : 3000 fcfa
Par la Compagnie 1er Temps
Chorégraphie : Andréya Ouamba
Danseurs : Pline Mounzéo, Fatou Cissé, Andréya Ouamba
Musique : Rokia Traoré, Andréya Ouamba
C’est autour du vêtement que vit « Palabre ». Du vêtement comme élément de fierté, de mode, de classe sociale. Du vêtement et de son influence sur la personnalité de celui qui le porte. A partir de cet élément, naissent des confrontations et des duels entre tradition et modernité En 2000, Andréya Ouamba crée à Dakar une compagnie ouverte à toutes les disciplines corporelles : la Compagnie 1er Temps. Depuis, la compagnie a participé à de nombreuses rencontres chorégraphiques en Afrique et en Europe, et a reçu en 2006 le 1er prix des 6èmes Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan Indien pour sa création « Impro-Visé_2 ».
« A la qualité des danseurs dans leurs « déguisements », s’ajoute le jeu scénographique des vêtements : un amas ensevelit la femme-objet que manipulent les hommes, un cercle dessine l’aire de fête d’un duo masculin sur l’air de cha-cha-cha Indépendance, enfin des allées engagent les avancées frontales d’un retour au quotidien. Ce jeu redoublé avec les vêtements détermine une dramaturgie. »
Bernadette Bonis, Danser, novembre 2007
CONFERENCES ET DEBATS
MERCREDI 3 DECEMBRE
RENCONTRE LITTERAIRE AVEC LAURENCE GAVRON AOUTOUR DE SON DERNIER LIVRE : BOY DAKAR
Théâtre de Verdure/ 18h30/ Entrée libre
Avec la participation d’oumar ndao
Mayekoor, un Boy Dakar typique, tombe sous la coupe du marabout Serigne Mustapha Koddu et se convertit à l’Islam. Sa soeur et sa petite amie, inquiètes de le savoir sous l’influence d’un gourou, veulent à tout prix le faire revenir à la raison. Désespérées, elles finissent par demander de l’aide à Pa’ Djéli, le meilleur féticheur de la ville. Mais l’homme est retrouvé mort quelques jours plus tard. Jules, le brigadier chargé de l’enquête, nous entraîne alors dans le Dakar des trafics et des gargotes et nous plonge dans une intrigue où se mêlent politique, religion et croyances diverses. Laurence Gavron, parisienne d’origine, vient à Dakar depuis 21 ans et y vit depuis 2002. Elle y réalise divers films documentaires sur le patrimoine culturel sénégalais et est également photographe.
« Après un modeste premier roman, « Marabouts d’ficelle », en 2000, tiré d’un scénario que j’avais écrit, j’avais très envie d’écrire un roman policier ayant pour cadre la ville de Dakar.
J’avais quelques pages dans un coin, depuis plusieurs années, et soudain je me suis sentie prête et je m’y suis mise, j’ai utilisé des informations accumulées pendant des années et qui ne demandaient qu’à sortir. Des sensations, des sons, des couleurs, des odeurs, des personnes, des histoires. Tout ça s’est mélangé, je l’ai du moins mélangé pour en sortir une autre histoire, nouvelle, complète, qui est un peu un portrait de Dakar, le Dakar contemporain, fou, plein de charme et de bruits, de personnages hauts en couleurs.
Il s’agit donc bien d’un polar, il y a 4 meurtres, un flic, des méchants et des bandits, des victimes et des criminels. Mais je crois qu’avant tout c’est un grand clin d’œil à Dakar et aux Dakarois, à la culture sénégalaise à la fois urbaine, politique, religieuse, culturelle. »
Laurence Gavron
VENDREDI 12 DECEMBRE
SOIREE SPECIALE A l’occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
Théâtre de Verdure/ 18h30/ Entrée libre
Conférence :
DE LA DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 A LA DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME DE 1948
Conférence présentée par Jean-Luc Le Bras, Professeur agrégé de Géographie et Chef du Service de Coopération et d’Action culturelle de l’Ambassade de France au Sénégal
Focus :
GROS PLAN SUR LA LIBERTE D’EXPRESSION
Par Fatou Jagne-Senghor de l’ONG Article XIX
Projection en présence du réalisateur:
» RADIO OKAPI, RADIO DE LA VIE »
de Pierre Guyot (France, 2006, 52′)
« En 1994, au Rwanda, « la radio des mille collines » a orchestré, minute par minute, le dernier génocide du XXè siècle. Puis la République Démocratique du Congo, pays voisin, s’est embrasée dans une guerre civile qui fit plusieurs millions de victimes. Créée par les Nations-Unies et la Fondation Hirondelle, ONG spécialisée dans des projets médias dans les pays en crise, Radio Okapi a pour ambition d’agir autrement dans une zone de conflit. Véritable instrument de paix, elle veut offrir à ses auditeurs une information fiable, rigoureuse et professionnelle. »
Prix Lorenzo Natali pour le journalisme 2008,
Commission Européenne, Reporters Sans Frontières, World -Association of Newspapers
Vancouver Amnesty International Film Festival-Silver Audience Award
Festival International du Grand Reportage d’Actualité
Festival Ciné Droits Libres de Ouagadougou – Prix du Public
Festival International du Film des Droits de l’Homme de Bangui-Prix Spécial du Jury
Toronto Reel Awareness Film Festival
Festival International du Film Francophone de Namur
SAMEDI 13 DECEMBRE
Débat : FRANCE-SENEGAL : LES LIENS DE LA RECHERCHE.
LE BIDEEW DE L’INSTITUT / 16H / Entrée libre
Précédé de la projection du documentaire :
« MEDECINES DU NORD ET DU SUD : LES LIENS DE LA RECHERCHE » de Gilles Capelle (France, 2001, 52 min)
Les migrations du Sud vers le Nord vident les pays les plus démunis de chercheurs. Contre cette « fuite des cerveaux », les pays du Nord mettent en place des politiques de coopération avec le Sud pour tenter de combattre cette « transfusion » à sens unique.
COURS ET ATELIERS
De nouveaux cours adaptés à vos besoins sont proposés en 2009 !
Demandez la nouvelle brochure spéciale » cours et diplômes » pour tout savoir sur la session qui commence.
Prochaine session : du 12 janvier au 21 mars 2009
Inscriptions à partir du 15 décembre du lundi au vendredi // 9h00 à 18h00
Renseignements : 33 821 08 22 / 33 823 03 20
[email protected] ou [email protected]
Une offre de cours complète.
Nos cours de français répondent aux critères du Cadre européen commun de référence pour les langues du Conseil de l’Europe et sont proposés pour tous les niveaux.
Ces cours couvrent l’apprentissage du français, quel que soit votre niveau, de débutant complet (niveau A1) à autonome (niveau C1).
Ces cours vous sont proposés en cours intensif et extensif ou en cours du soir.
Vous pouvez combiner vos cours de français général avec tous nos autres cours (ateliers, cours de français professionnel, formules personnalisées…)
Étudiant ou professionnel, Sénégalais ou résident, quels que soient votre âge, votre formation, votre objectif, vous trouverez à l’Institut un cours qui répond à vos attentes.
Vous pourrez choisir :
Ø des cours d’alphabétisation et de français général,
Ø des cours de français à visée professionnelle (français des affaires, français du secrétariat. français du tourisme et de l’hôtellerie.)
Ø des cours du soir ou de week-end,
Ø des ateliers spécialisés (perfectionnement oral et écrit, écriture du texte technique, communication & multimédia, etc.)
Ø des formations linguistiques sur mesure à destination des particuliers, des entreprises et des institutions.
Des cours sur mesure qui vous aident à acquérir rapidement l’aisance nécessaire à l’écrit comme à l’oral.
Faites valider vos compétences en français par des diplômes officiels internationalement reconnus !
L’Institut est aussi un centre d’examens officiel pour les certifications en français. Vous pouvez y obtenir le DELF (diplôme d’étude en langue française), le DALF (diplôme approfondi de langue française) du Ministère de l’Éducation nationale, des diplômes de français professionnel de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, ou encore lev Test d’évaluation de français (TEF).
Le wolof aussi…
Résidents nouvellement installés à Dakar, l’Institut vous aide à réussir votre intégration en vous proposant un enseignement de la langue et de la culture wolof. Pour acquérir les bases de la communication et vous débrouiller dans les situations courantes de la vie dakaroise.
Du nouveau en 2009 !
En 2009, le service des cours change de rythme pour mieux vous servir et mieux répondre à vos besoins !
Nous vous proposons maintenant dans l’année quatre sessions de dix semaines de cours avec des outils modernes d’apprentissage dans des salles plus nombreuses et rénovées.
Une nouvelle gamme de cours vous attend. N’hésitez pas à nous contacter et à prendre rendez-vous dès maintenant pour un bilan de compétences linguistiques. Nous trouverons ensemble la solution la mieux adaptée à vos besoins.
MARDI 2 DECEMBRE
CAHIER D’UN RETOUR AU PAYS NATAL en hommage à Aimé Césaire
Théâtre de Verdure / 21H / 2 000 fcfa
Par la Compagnie de la Comédie Noire / Mise en scène et interprétation : Jacques Martial
La langue d’Aimé Césaire demande à être dite autant qu’elle est faite pour être entendue. Une poésie vivante, riche, luxuriante et tout à la fois précise, tranchante, même quand elle joue à nous surprendre par l’inventivité de sa musique. Car ici, l’inventeur est clairement un génie. Cahier d’un Retour au Pays Natal est marqué du sceau de l’impatience d’un jeune homme de 25 ans, de sa révolte devant les murs Infranchissables du préjugé, de la sottise et de la violence. Présentation théâtrale du célèbre texte d’Aimé Césaire, ce récital spectacle, crée en Guadeloupe en 2003, a été présenté en Asie, en Océanie, en France et aux Etats-Unis
En partenariat avec la Conférence francophone sur le VIH, à l’occasion de la XVème ICASA – Conférence Internationale sur le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique (3-7 décembre 2008).
« La belle lumière du spectacle est celle d’un petit jour tropical, mais dans les mains, les mouvements nets, la voix de Jacques Martial, dans son corps, la poésie d’Aimé Césaire est en marche, s’arc-boute. On n’en perd pas une miette, pas une note […]. C’est de surcroît, loin de toute grandiloquence que se rassemble en Jacques Martial la quintessence de la parole d’Aimé Césaire. »
Aude Brédy, L’Humanité Hebdo, juillet 2005
EXPOSITION
JUSQU’AU 31 DECEMBRE
INSTANTS SENEGAL, Peintures de Jean-Marc Brunet Galerie Le Manège / Ouvert du mardi au samedi 11 H – 19 H / Entrée libre
Le Sénégal s’est imprégné dans l’imaginaire artistique du peintre français Jean-Marc Brunet depuis une quinzaine d’années. Son ami et artiste, Ousseynou Sarr (1949-2006) lui a donné le goût des rencontres et des lumières de l’Afrique où il ne cesse depuis de séjourner régulièrement. Cette exposition réunit 63 oeuvres du peintre français, réalisées de 1997 à 2008. Véritable hommage au Sénégal, ces toiles évoquent, entre anecdotes et symboles, un parcours pictural initiatique ■
« Il y a le jazz et la poésie, Il y a les aubes tendres du Soissonnais et les puissants crépuscules africains, Il y a les incessantes explorations : gravure, céramique, livre objet… Et son abstraction exhale la couleur mise en gerbe, la jubilation d’une liberté indomptable. » Sylvie Lescouzères, Biennale de Bruxelles, mai 2008
MUSIQUE
VENDREDI 5 DECEMBRE
HIP HOP AWARDS
Théâtre de Verdure /21 H / Prévente 6 000 fcfa – Sur place : 8 000 fcfa
Pour sa 8ème édition, le festival Hip Hop Awards consacre une fois encore le dynamisme du hip hop africain et n’hésite pas à s’ouvrir à d’autres influences afin de favoriser l’éclosion de nouvelles perspectives artistiques. Un voyage au cœur de la jeune scène du Hip Hop africain.
■ Ossara (Togo) « Ossara », veut dire « stop » en lamba, une des langues du terroir togolais. Mélange subtil, croisement des rythmes assanfo du sud du Togo et de musique hip hop, le groupe Ossara s’est très vite propulsé au premier rang de la scène musicale togolaise.
■ Ardiess (Bénin) Crée en 1996, le groupe Ardiess fait figure de précurseur dans le milieu du rap au Bénin. Le groupe ne se voit pas comme un groupe de rap béninois ethnique, mais comme un groupe de rap africain tourné vers l’universalité.
■ Asa (Nigéria-France) Asa est une peu la sœur d’âme d’Ayo ou de Tracy Chapman. Elle possède la même voix pleine de tensions et de douceur, et ses musiques chavirées naviguent de la soul, au funk et au reggae. La chanteuse est née à Paris il y a vingt-cinq ans, mais elle a grandi au Nigeria et l’Afrique vibre forcément dans son disque éponyme. Pour sa maison de disques, Asa est une perle rare, une artiste bercée par un large panel de styles et dont la voix atypique séduit rapidement l’auditeur ; elle a même récemment assuré les premières parties prestigieuses de Beyoncé, Akon, John Legend…
SAMEDI 6 DECEMBRE
HIP HOP AWARDS
Théâtre de Verdure /21 H / Tarif unique : 3 000 fcfa
■ Koba (Gabon) Né en France, Koba émigre dans son pays d’origine, le Gabon, après avoir agressé et laissé pour mort par des skinheads. Il plonge ensuite dans la délinquance, et est incarcéré pour braquage. A sa sortie de prison, c’est sous l’influence de Ba Ponga qu’il décide de se lancer dans le rap, par lequel il trouve un moyen d’expression pour canaliser sa violence.
■ Yeleen (Burkina Faso) Mawndoe et Smarty sont les leaders du groupe Yeleen, véritable phénomène au Burkina Faso, où la jeunesse adhère à leurs textes sensibles et engagés.
■ Awadi (Sénégal) Didier Awadi est sans conteste la figure la plus visible du rap africain francophone. Lauréat du prix RFI Musiques du Monde en 2003, il a derrière lui un parcours sans faute de pionnier et de défricheur d’un genre musical qui est devenu, ces dernières années, le genre majeur pour la jeunesse d’Afrique et celle du monde
■ Daouda (Côte d’Ivoire) Depuis les années 1970, Daouda, dit « le sentimental » a séduit des générations de mélomane par ses textes d’humour réaliste. Il revient après 8 ans d’absence avec un nouvel album, « La misère et la mer » est sorti en août dernier.
DANSE
JEUDI 11 DECEMBRE
PALABRE
Théâtre de Verdure / 21h/ Entrée : 3000 fcfa
Par la Compagnie 1er Temps
Chorégraphie : Andréya Ouamba
Danseurs : Pline Mounzéo, Fatou Cissé, Andréya Ouamba
Musique : Rokia Traoré, Andréya Ouamba
C’est autour du vêtement que vit « Palabre ». Du vêtement comme élément de fierté, de mode, de classe sociale. Du vêtement et de son influence sur la personnalité de celui qui le porte. A partir de cet élément, naissent des confrontations et des duels entre tradition et modernité En 2000, Andréya Ouamba crée à Dakar une compagnie ouverte à toutes les disciplines corporelles : la Compagnie 1er Temps. Depuis, la compagnie a participé à de nombreuses rencontres chorégraphiques en Afrique et en Europe, et a reçu en 2006 le 1er prix des 6èmes Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan Indien pour sa création « Impro-Visé_2 ».
« A la qualité des danseurs dans leurs « déguisements », s’ajoute le jeu scénographique des vêtements : un amas ensevelit la femme-objet que manipulent les hommes, un cercle dessine l’aire de fête d’un duo masculin sur l’air de cha-cha-cha Indépendance, enfin des allées engagent les avancées frontales d’un retour au quotidien. Ce jeu redoublé avec les vêtements détermine une dramaturgie. »
Bernadette Bonis, Danser, novembre 2007
CONFERENCES ET DEBATS
MERCREDI 3 DECEMBRE
RENCONTRE LITTERAIRE AVEC LAURENCE GAVRON AOUTOUR DE SON DERNIER LIVRE : BOY DAKAR
Théâtre de Verdure/ 18h30/ Entrée libre
Avec la participation d’oumar ndao
Mayekoor, un Boy Dakar typique, tombe sous la coupe du marabout Serigne Mustapha Koddu et se convertit à l’Islam. Sa soeur et sa petite amie, inquiètes de le savoir sous l’influence d’un gourou, veulent à tout prix le faire revenir à la raison. Désespérées, elles finissent par demander de l’aide à Pa’ Djéli, le meilleur féticheur de la ville. Mais l’homme est retrouvé mort quelques jours plus tard. Jules, le brigadier chargé de l’enquête, nous entraîne alors dans le Dakar des trafics et des gargotes et nous plonge dans une intrigue où se mêlent politique, religion et croyances diverses. Laurence Gavron, parisienne d’origine, vient à Dakar depuis 21 ans et y vit depuis 2002. Elle y réalise divers films documentaires sur le patrimoine culturel sénégalais et est également photographe.
« Après un modeste premier roman, « Marabouts d’ficelle », en 2000, tiré d’un scénario que j’avais écrit, j’avais très envie d’écrire un roman policier ayant pour cadre la ville de Dakar.
J’avais quelques pages dans un coin, depuis plusieurs années, et soudain je me suis sentie prête et je m’y suis mise, j’ai utilisé des informations accumulées pendant des années et qui ne demandaient qu’à sortir. Des sensations, des sons, des couleurs, des odeurs, des personnes, des histoires. Tout ça s’est mélangé, je l’ai du moins mélangé pour en sortir une autre histoire, nouvelle, complète, qui est un peu un portrait de Dakar, le Dakar contemporain, fou, plein de charme et de bruits, de personnages hauts en couleurs.
Il s’agit donc bien d’un polar, il y a 4 meurtres, un flic, des méchants et des bandits, des victimes et des criminels. Mais je crois qu’avant tout c’est un grand clin d’œil à Dakar et aux Dakarois, à la culture sénégalaise à la fois urbaine, politique, religieuse, culturelle. »
Laurence Gavron
VENDREDI 12 DECEMBRE
SOIREE SPECIALE A l’occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
Théâtre de Verdure/ 18h30/ Entrée libre
Conférence :
DE LA DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 A LA DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME DE 1948
Conférence présentée par Jean-Luc Le Bras, Professeur agrégé de Géographie et Chef du Service de Coopération et d’Action culturelle de l’Ambassade de France au Sénégal
Focus :
GROS PLAN SUR LA LIBERTE D’EXPRESSION
Par Fatou Jagne-Senghor de l’ONG Article XIX
Projection en présence du réalisateur:
» RADIO OKAPI, RADIO DE LA VIE »
de Pierre Guyot (France, 2006, 52′)
« En 1994, au Rwanda, « la radio des mille collines » a orchestré, minute par minute, le dernier génocide du XXè siècle. Puis la République Démocratique du Congo, pays voisin, s’est embrasée dans une guerre civile qui fit plusieurs millions de victimes. Créée par les Nations-Unies et la Fondation Hirondelle, ONG spécialisée dans des projets médias dans les pays en crise, Radio Okapi a pour ambition d’agir autrement dans une zone de conflit. Véritable instrument de paix, elle veut offrir à ses auditeurs une information fiable, rigoureuse et professionnelle. »
Prix Lorenzo Natali pour le journalisme 2008,
Commission Européenne, Reporters Sans Frontières, World -Association of Newspapers
Vancouver Amnesty International Film Festival-Silver Audience Award
Festival International du Grand Reportage d’Actualité
Festival Ciné Droits Libres de Ouagadougou – Prix du Public
Festival International du Film des Droits de l’Homme de Bangui-Prix Spécial du Jury
Toronto Reel Awareness Film Festival
Festival International du Film Francophone de Namur
SAMEDI 13 DECEMBRE
Débat : FRANCE-SENEGAL : LES LIENS DE LA RECHERCHE.
LE BIDEEW DE L’INSTITUT / 16H / Entrée libre
Précédé de la projection du documentaire :
« MEDECINES DU NORD ET DU SUD : LES LIENS DE LA RECHERCHE » de Gilles Capelle (France, 2001, 52 min)
Les migrations du Sud vers le Nord vident les pays les plus démunis de chercheurs. Contre cette « fuite des cerveaux », les pays du Nord mettent en place des politiques de coopération avec le Sud pour tenter de combattre cette « transfusion » à sens unique.
COURS ET ATELIERS
De nouveaux cours adaptés à vos besoins sont proposés en 2009 !
Demandez la nouvelle brochure spéciale » cours et diplômes » pour tout savoir sur la session qui commence.
Prochaine session : du 12 janvier au 21 mars 2009
Inscriptions à partir du 15 décembre du lundi au vendredi // 9h00 à 18h00
Renseignements : 33 821 08 22 / 33 823 03 20
[email protected] ou [email protected]
Une offre de cours complète.
Nos cours de français répondent aux critères du Cadre européen commun de référence pour les langues du Conseil de l’Europe et sont proposés pour tous les niveaux.
Ces cours couvrent l’apprentissage du français, quel que soit votre niveau, de débutant complet (niveau A1) à autonome (niveau C1).
Ces cours vous sont proposés en cours intensif et extensif ou en cours du soir.
Vous pouvez combiner vos cours de français général avec tous nos autres cours (ateliers, cours de français professionnel, formules personnalisées…)
Étudiant ou professionnel, Sénégalais ou résident, quels que soient votre âge, votre formation, votre objectif, vous trouverez à l’Institut un cours qui répond à vos attentes.
Vous pourrez choisir :
Ø des cours d’alphabétisation et de français général,
Ø des cours de français à visée professionnelle (français des affaires, français du secrétariat. français du tourisme et de l’hôtellerie.)
Ø des cours du soir ou de week-end,
Ø des ateliers spécialisés (perfectionnement oral et écrit, écriture du texte technique, communication & multimédia, etc.)
Ø des formations linguistiques sur mesure à destination des particuliers, des entreprises et des institutions.
Des cours sur mesure qui vous aident à acquérir rapidement l’aisance nécessaire à l’écrit comme à l’oral.
Faites valider vos compétences en français par des diplômes officiels internationalement reconnus !
L’Institut est aussi un centre d’examens officiel pour les certifications en français. Vous pouvez y obtenir le DELF (diplôme d’étude en langue française), le DALF (diplôme approfondi de langue française) du Ministère de l’Éducation nationale, des diplômes de français professionnel de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, ou encore lev Test d’évaluation de français (TEF).
Le wolof aussi…
Résidents nouvellement installés à Dakar, l’Institut vous aide à réussir votre intégration en vous proposant un enseignement de la langue et de la culture wolof. Pour acquérir les bases de la communication et vous débrouiller dans les situations courantes de la vie dakaroise.
Du nouveau en 2009 !
En 2009, le service des cours change de rythme pour mieux vous servir et mieux répondre à vos besoins !
Nous vous proposons maintenant dans l’année quatre sessions de dix semaines de cours avec des outils modernes d’apprentissage dans des salles plus nombreuses et rénovées.
Une nouvelle gamme de cours vous attend. N’hésitez pas à nous contacter et à prendre rendez-vous dès maintenant pour un bilan de compétences linguistiques. Nous trouverons ensemble la solution la mieux adaptée à vos besoins.
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