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Layko a su enchaîner les expériences artistiques qui lui donnent aujourd’hui cette aisance scénique sans défaut.
« La scène, c’est chez elle » aime t’elle répéter et elle le prouve, aujourd’hui.
Elle propose un concert d’une heure trente, alternant ses propres compositions et des reprises, témoignages de ses racines et de ses expériences de la cité parisienne.

C’est cela Layko, de la composition.
Composition artistique, composition multi culturelles et aussi, dans les textes qu’elle compose.
Elle crée de réelles passerelles et elle les exprime au travers de ses chansons, abordant les thèmes qui l’ont construit, elle, Layko, femme d’aujourd’hui.

Alors, parlant de la femme et de ses responsabilités « Tand Fam » , de la jeunesse et de la société « OYO », de l’amour profond et sensuel « nuit », ou de ses légèretés comme ce que la télé et les médias peuvent savoir nous en convaincre « l’illusion du bonheur » … Layko sait envouter, nous fait partager les finesses de ce que les langues créoles, espagnoles et françaises nous évoquent : de la sensualité, des racines solidement ancrées aux Antilles, et le jeu des mots comme l’unique Serge Gainsbourg savait le faire.
Elle interprète « Couleur Café », sans rébellion mais avec beaucoup d’humour, emmène le public dans une harmonie où chacun trouve sa place.
Et on prend du plaisir à l’écouter parce que l’on découvre, on reconnaît et on touche aux fils d’une nouvelle créolité qui attire et sensibilise.

Sa musique est teintée de guitares basse et acoustique, rock, blues, folk et le son du tambour, le son du Gwo Ka (jeu de tambours d’origine guadeloupéenne) s’ancre dans des thèmes qui jusque là ne se rencontraient que trop peu.

A l’image d’une société bouleversée dans ses cultures, dans ses frontières reculées voire disparues, Layko nous propose un moment d’euphorie où elle installe une ambiance et un éclat sans faille.

Elle sera le samedi 18 avril prochain à La Chapelle des Lombards à 20H30 .