Salon de la revue 2009
19e édition – rencontrez Africultures à son stand !!

Salon/foire
du 16 au 18 Octobre 2009
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Littérature / édition, Interculturel/Migrations
Espace des blancs-manteaux – 48 rue Vieille-du-Temple, 75004 Paris – France
Nocturne vendredi 16, de 20h à 22h – Samedi de 10h à 20h et dimanche de 10h à 19h30 – Entrée gratuite
Français
à la maison…
Il y a quelques mois, je fus gentiment convié* à une séance de réflexion sur le thème « une manifestation littéraire et son public ». Allez savoir… J’en savais l’abondance et la diversité. Mais bien embarrassé pour définir sa provenance, ou sa « segmentation » ou ce qui l’informait vraiment, ou encore le séduisait. J’essayais de me débattre avec la campagne de communication, ambitieuse à notre échelle, que nous menions ; j’esquissais même une explication géographique (une salle magnifique, superbement située). Mais quand même, ce flux dans les allées, cette circulation si dense, ces salles bien pleines… Seule parade à mon ignorance, cette pâle explication que je martelais : ce sont les revues qui font venir le public. On était bien avancé ! Eh bien oui, on avançait car, sous l’apparence du truisme, il y avait cette première vérité : les revues sont moins les exposantes au Salon de la revue qu’elles n’en sont les architectes, les inventeuses. Ce sont elles qui bâtissent cette maison éphémère et bruissante ; ce sont elles qui reçoivent et elles qui partagent… Ce salon, elles l’aiment et le rendent aimable. Et puis sous cette vérité, cette autre, si souvent déniée, il y a des gens, plus de gens qu’on croit pour aimer les revues, les méconnaître certes mais avoir envie d’aller y voir de plus près, pour penser qu’il est bon et précieux que ces petites machines s’entêtent à contrarier le tout venant et le tout oublié. En somme, des gens au « cerveau-revue » lassés du même, du lourd, de l’inconsistant. S’ils viennent si nombreux les découvrir et les retrouver, sans doute est-ce un peu eux-mêmes qu’ils viennent reconnaître.
andré chabin, directeur d’ent’revues
* à l’invitation de la FILL, fédération interrégionale du livre et la lecture
Il y a quelques mois, je fus gentiment convié* à une séance de réflexion sur le thème « une manifestation littéraire et son public ». Allez savoir… J’en savais l’abondance et la diversité. Mais bien embarrassé pour définir sa provenance, ou sa « segmentation » ou ce qui l’informait vraiment, ou encore le séduisait. J’essayais de me débattre avec la campagne de communication, ambitieuse à notre échelle, que nous menions ; j’esquissais même une explication géographique (une salle magnifique, superbement située). Mais quand même, ce flux dans les allées, cette circulation si dense, ces salles bien pleines… Seule parade à mon ignorance, cette pâle explication que je martelais : ce sont les revues qui font venir le public. On était bien avancé ! Eh bien oui, on avançait car, sous l’apparence du truisme, il y avait cette première vérité : les revues sont moins les exposantes au Salon de la revue qu’elles n’en sont les architectes, les inventeuses. Ce sont elles qui bâtissent cette maison éphémère et bruissante ; ce sont elles qui reçoivent et elles qui partagent… Ce salon, elles l’aiment et le rendent aimable. Et puis sous cette vérité, cette autre, si souvent déniée, il y a des gens, plus de gens qu’on croit pour aimer les revues, les méconnaître certes mais avoir envie d’aller y voir de plus près, pour penser qu’il est bon et précieux que ces petites machines s’entêtent à contrarier le tout venant et le tout oublié. En somme, des gens au « cerveau-revue » lassés du même, du lourd, de l’inconsistant. S’ils viennent si nombreux les découvrir et les retrouver, sans doute est-ce un peu eux-mêmes qu’ils viennent reconnaître.
andré chabin, directeur d’ent’revues
* à l’invitation de la FILL, fédération interrégionale du livre et la lecture
Partager :