Événements

Carib in Jazz Festival
Le premier festival de jazz caribeen à l’Olympia présentera cette année encore des pointures venues de toute la Caraïbe : Omar Sosa, Alain Jean-Marie, Jacques Schwarz-Bart, Fal Fret, Meddy Gerville, Mizikopeyi…

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PRESENTATION

Nul ne sait si le mois de Janvier 2010 sera froid. On sait en tout cas qu’il sera jazzy.

Le Carib’In Jazz investit en effet l’Olympia pour une seconde édition qui promet certainement d’être une confirmation du souhait exprimé par Nathalie Fanfant et Philippe Lavil, ses initiateurs, l’an dernier : créer au cœur de Paris un évènement jazz caribéen de dimension internationale, doté de moyens exceptionnels, le tout au sein d’un lieu mythique.

Le compte y sera, pour la nouvelle édition :
La programmation, unique. Jugez en plutôt : Alain Jean-Marie Trio, Omar Sosa, Jacques Schwarz-Bart, Ultramarine, Fal Frett, Mizikopéyi, Meddy Gerville,…
Le lieu, mythique. Il fallait un écrin à la mesure de cette grande fête du jazz caribéen à Paris.
Quel autre endroit que l’Olympia, le music-hall qui fait battre le cœur de tous les artistes du monde rêvant de se produire à Paris ? Le partenariat avec cet antre de toutes les musiques se renforce même cette année puisque la direction de l’Olympia a souhaité s’impliquer plus avant encore dans l’organisation du Carib’In Jazz en en devenant le coproducteur. Incontestablement un signe clair de reconnaissance du Carib’In Jazz comme vecteur d’ouverture musicale et de qualité artistique.

Nul besoin de dire que cet évènement musical en plein cœur de la capitale, pour sa deuxième édition, a déjà valeur d’institution.
Le jazz caribéen le méritait. Cette musique singulière, au croisement d’influences et de racines si diverses, recèle la magie des échanges intenses, des croisements mystérieux, des amours entretenues quelquefois secrètement entre les peuples, nombreux, qui se sont rencontrés dans cette partie du monde.

Qu’on l’appelle jazz caribéen ou latin jazz dans le monde anglo saxon, c’est toujours cette fusion syncrétique du jazz de la Nouvelle Orléans avec les musiques des îles des Antilles que l’on désigne. Chacune de ces îles a, de par son histoire, développé ses propres variations de ce jazz, qu’il provienne « des champs de canne ou de coton », pour citer Guy Konket.

Les musiques caribéennes sont ainsi faites de variations infinies sur les thèmes du métissage, du multilinguisme et de la créolisation. Connectées à la mondialité mais ancrées dans leurs réalités propres, elles se sont fait une place unanimement reconnue dans la « sono mondiale », bien loin du simple mimétisme du grand frère américain. En effet, au panthéon du jazz caribéen trouvent leur place aussi bien les américains Louis Armstrong ou Sydney Bechet que le guadeloupéen Al Lirvat ou le cubain Chano Poso.
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