Grande première du spectacle « Tant que durera l’homme »
« TANT QUE DURERA L’HOMME »
Adaptée du roman « D’EAUX DOUCES » de la martiniquaise Fabienne KANOR, mise en scène par Jacobin YARRO, et interprétée par Anita FOTSO.

Représentation
Le 26 Février 2010
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Théâtre
Institut français de Yaoundé (Centre Culturel Français) – 140 avenue du Président Ahmadou Ahidjo, BP 513 YAOUNDE – Cameroun
Heure: 19 h (heure GMT +1) Tarifs: 2000 F CFA / 1000 F CFA (carte pass)
Français
« Je m’appelle Frida. Je viens de tuer un homme et je m’apprête à me faire sauter la cervelle…… »
Ce passage à confesse devrait-il pousser à s’apitoyer et à sortir son mouchoir ?…
Tout chemin (de femme) mène à l’homme ! Et ça, ça dérange : l’homme a beau mener la femme à travers toutes les stations crucifiantes de l’existence, y renoncer, pour une femme, c’est s’infliger une blessure qui ne guérira jamais ».
Si dans un scénario digne de l’apocalypse, on émasculait tous les hommes, la gent féminine serait-elle moins désespérée ? Pas si sûr. Car comment penser l’identité féminine, autrement que par rapport à l’homme ?
C’est à la scène que Fabienne Kanor aurait dû porter son personnage. Elle ne l’a pas fait. J’ai pris le risque de le faire. Et c’est à fleurs des nerfs que je propose à vivre cette histoire de Frida où le personnage lui-même se regarde vivre dans une odyssée amoureuse qui culmine au meurtre et au suicide.
Le Metteur en Scène
Ce passage à confesse devrait-il pousser à s’apitoyer et à sortir son mouchoir ?…
Tout chemin (de femme) mène à l’homme ! Et ça, ça dérange : l’homme a beau mener la femme à travers toutes les stations crucifiantes de l’existence, y renoncer, pour une femme, c’est s’infliger une blessure qui ne guérira jamais ».
Si dans un scénario digne de l’apocalypse, on émasculait tous les hommes, la gent féminine serait-elle moins désespérée ? Pas si sûr. Car comment penser l’identité féminine, autrement que par rapport à l’homme ?
C’est à la scène que Fabienne Kanor aurait dû porter son personnage. Elle ne l’a pas fait. J’ai pris le risque de le faire. Et c’est à fleurs des nerfs que je propose à vivre cette histoire de Frida où le personnage lui-même se regarde vivre dans une odyssée amoureuse qui culmine au meurtre et au suicide.
Le Metteur en Scène
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