Djamila Belloul et Isabelle Mouedeb
22ème rencontre Agbe & Gbalicam pour clore et fêter el djazaïr
Rencontre/réunion
du 07 Novembre au 07 Décembre 2003
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Arts plastiques
Galerie Agbe & Gbalicam – 7 rue Saint Paul, 75004 Paris –
Français
Vernissage avec les artistes : vendredi 14/11/03 (18h30 – 21h)
Les peintures à l’acrylique sur papier marouflé de Djamila Belloul sont les fruits d’un long processus de création, déconstruction, reconstruction.
Accumulation de pièces découpées dans d’autres toiles, recyclage permanent des matières, articulation dans une nouvelle proposition, les œuvres de l’artiste algérienne traduisent sa recherche de la plénitude et de l’harmonie…Par la juxtaposition des matières et des couleurs, ses abstractions suggèrent des itinéraires, des décors peut-être aperçus sur les chemins de l’existence, sortes d’architectures où se seraient inscrites des histoires personnelles ou collectives, multiples combinaisons du monde et de la vie…
Jadis, le potier chinois parcourait les campagnes, posait son four au jardin et cuisait le bol à thé. Isabelle Mouedeb renoue avec cette tradition millénaire :l’enfumage. Ses mains habiles pétrissent, modèlent l’argile et confient à la magie du feu des « causeuses » chuchotant des secrets, des « guerrières » dont les noirs profonds rouges et les rouges moirés affirment la puissance, des « reines » , têtes ouvertes sur le ciel suggérant des esprits libres…
Sensibles aux traumatismes, participant aux débats, ces femmes tiennent leur place dans la société civile et témoignent pour l’artiste engagée dans une réflexion sur l’art et le monde contemporains…
Les peintures à l’acrylique sur papier marouflé de Djamila Belloul sont les fruits d’un long processus de création, déconstruction, reconstruction.
Accumulation de pièces découpées dans d’autres toiles, recyclage permanent des matières, articulation dans une nouvelle proposition, les œuvres de l’artiste algérienne traduisent sa recherche de la plénitude et de l’harmonie…Par la juxtaposition des matières et des couleurs, ses abstractions suggèrent des itinéraires, des décors peut-être aperçus sur les chemins de l’existence, sortes d’architectures où se seraient inscrites des histoires personnelles ou collectives, multiples combinaisons du monde et de la vie…
Jadis, le potier chinois parcourait les campagnes, posait son four au jardin et cuisait le bol à thé. Isabelle Mouedeb renoue avec cette tradition millénaire :l’enfumage. Ses mains habiles pétrissent, modèlent l’argile et confient à la magie du feu des « causeuses » chuchotant des secrets, des « guerrières » dont les noirs profonds rouges et les rouges moirés affirment la puissance, des « reines » , têtes ouvertes sur le ciel suggérant des esprits libres…
Sensibles aux traumatismes, participant aux débats, ces femmes tiennent leur place dans la société civile et témoignent pour l’artiste engagée dans une réflexion sur l’art et le monde contemporains…
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