Escales Documentaires de Libreville 2010
5ème édition.
Français
Depuis sa création en 2005, le festival revisite les grands moments de l’histoire du documentaire. Ainsi de nombreux hommages ont été rendus, des focus ont été réalisés. Mais l’aventure des Escales est aussi de déceler parmi les documentaires contemporains ceux qui sont le reflet de leur époque, qui sauront offrir un regard original et donner à réfléchir.
Les « Escales documentaires de Libreville » se sont imposées dans le paysage culturel gabonais en élargissant ses territoires et ses publics. La manifestation a grandi, soutenue par une forte mobilisation de terrain. Ce festival est le fruit d’un partenariat entre l’IGIS (Institut Gabonais de l’Image et du Son) et le CCF (Centre Culturel Français) de Libreville depuis la première édition. Au fil des années, cette collaboration, à partir d’objectifs partagés, s’est développée, passant d’un simple accueil des projections à un partenariat privilégié. Le fil rouge de cette édition anniversaire sera « Cinquantenaire des indépendances ».
PROGRAMME
Lundi 22/11
20h………………………………………………………….
Afrique(S), une autre histoire Acte 1 Le Crépuscule de l’homme blanc (1885-1944)
de Elikia M’Bokolo, Philippe Sainteny, Alain Ferrari
90 mn, 2010, France
Mardi 23/11
19h………………………………………………………….
Silence, on vaccine
de Lina B. Moreco
90 mn, 2008, France
De nos jours, l’enfant nord-américain reçoit environ 48 doses de 14 vaccins différents avant l’âge de six ans, soit le double du nombre prescrit 25 ans auparavant. Ce documentaire profondément humain soulève une question aussi fondamentale que troublante : combien de personnes peut-on accepter de sacrifier dans le silence au nom du bien commun?
20h30………………………………………………………….
On n’oublie pas, on pardonne
de Kouamba Matondo Annette,
26 mn, 2010, Congo
Une femme a cessé de se taire. Son théâtre dit la vérité sur les évènements les plus tragiques d’une guerre dont les responsables sont toujours au pouvoir. La réalisatrice s’engage sur la voie de ce combat avec douceur et détermination. Oui au pardon, non à l’oubli, disent-elles ensemble.
21h………………………………………………………….
Afrique(S), une autre histoire Acte 2 L’Ouragan Africain (1945-1964)
de Elikia M’Bokolo, Philippe Sainteny, Alain Ferrari
90 mn, 2010, France
Mercredi 24/11
19h………………………………………………………….
Home studio
de Murphy Ongagna,
52 mn, 2010, Gabon
En 1990, le rap et le HIP HOP, nés dans les ghettos nord américains dix ans plus tôt, font leur apparition au Gabon. Toutefois, une problématique, celle de la production musicale, jalonne le cheminement des rappeurs. Comment en effet créer et diffuser une musique qu’ils souhaitent personnalisée, avec des moyens techniques rudimentaires ou détenus par un panel de personnes, plus sensibles à la variété africaine qu’au rap ?
20h30………………………………………………………….
Afrique(S), une autre histoire Acte 3 Le Règne des partis uniques (1965-1989)
de Elikia M’Bokolo, Philippe Sainteny, Alain Ferrari
90 mn, 2010, France
Jeudi 25/11
19h………………………………………………………….
7 femmes
de Sara Rastegar,
52 mn, 2009, France/Iran
De nombreux iraniens ont dû quitter leur pays à la suite de la Révolution Islamique. Sara Rastegar, avec sa famille vint s’installer en France. Trente ans plus tard, elle revient dans son pays d’origine. Elle parcourt l’Iran et fait la rencontre de femmes toutes très différentes qui s’accommodent comme elles peuvent d’une vie qu’elles n’auraient peut être pas choisie de vivre ainsi.
20h30………………………………………………………….
Afrique(S), une autre histoire Acte 4 Les Aventures chaotiques de la démocratie (1990-2010)
de Elikia M’Bokolo, Philippe Sainteny, Alain Ferrari
90 mn, 2010, France
Vendredi 26/11
19h………………………………………………………….
Les nouvelles écritures de soi
de Alice Aterianus,
52 mn, 2010, Gabon
Quatre parcours, quatre visages, quatre facettes différentes de la vie des slammeurs de Libreville. Au croisement de leurs multiples regards et expériences sur la pratique artistique, se dévoilent les différents pans de la construction identitaire contenue dans l’art du slam.
20h30………………………………………………………….
NTINTA
de Mue M’PUATI Luemba,
26 mn, 2010, Congo
Peintre et sculpteur, Rhode montre que les origines de son travail se situent dans son environnement traditionnel. Le film suit la création de cette femme convaincue par les richesses de la diversité culturelle et observe sa rencontre avec des amateurs d’art de la scène brazzavilloise.
21h………………………………………………………….
ZAO
de David-Pierre Fila
60 mn, République du Congo
Le portrait de Zao, chanteur, chroniqueur social, poète, critique… monument du patrimoine congolais. Zao refuse de quitter son pays même pendant les plus graves crises sociales marquées par les guerres tribales, contrairement à d’autres artistes africains qui n’hésitent pas à s’exiler en Occident à la moindre occasion. Il estime qu’il faut être parmi les siens pour cultiver l’inspiration et mieux créer.
Samedi 27/11
17h………………………………………………………….
Mon Emmanuel
de Nathalie Yveline Pontalier,
13 mn, 2010, Belgique
« L’autonomie », c’est ce que les parents essayent d’inculquer à leurs enfants dès le plus jeune âge pour qu’au moment venu, ils puissent subvenir seuls à leurs besoins. Dans un contexte sociétal où la productivité est un facteur capital, certains enfants n’arriveront jamais à ce stade à cause de leur handicap. Jacqueline a fait le choix d’adopter Emmanuel, atteint de trisomie 21. Mais depuis quelques années, leur vie est suspendue à un fil, car elle doit faire face à un cancer. Que serait l’avenir pour son fils si elle venait à mourir?
17h15………………………………………………………….
Puisque nous sommes nés
de Jean-Pierre Duret, Andréa Santana
90 mn, 2008, Brésil
Une immense station-service au milieu d’une terre brulée, traversée par une route sans fin. Cocada et Nego ont 13 et 14 ans. Cocada a une rêve, devenir chauffeur routier. Son père est mort assassiné alors il s’est trouvé un père de substitution, Mineiro. Nego, lui, vit dans une favela, entouré d’une innombrable fratrie. Avec cette singulière maturité qu’on acquiert trop tôt dans l’adversité, ils s’interrogent sur leur identité et leur avenir. Leur seule perspective : une route vers Sao Paulo, vers un ailleurs.
Présenté au Festival de Venise en 2008 dans la section « Horizons » Nordeste.
SEANCES SCOLAIRES TOUTE LA SEMAINE
La Chine est encore loin
de Malek Bensmail,
130 mn, 2007, France
Le 1er novembre 1954, un couple d’instituteurs français et un Caïd algérien sont victimes d’une attaque meurtrière près de Ghassira, un petit village chaoui. Cet acte marque le début de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie. 50 ans après, Malek Bensmail pose sa caméra dans cette région considérée comme le « berceau de la révolution » et interroge ses habitants sur leur rapport à l’histoire, à la langue, à la France…
Samedi 27/11
21h………………………………………………………….
CONCERT / ZAO
ZAO est né vers Brazzaville en 1953. Elevé au rang de star africaine, il est distingué par le prix « Découvertes R.F.I. » En 1982, il enchaîne alors tournées en Europe et Afrique avec des titres à l’humour caustique comme « Ancien combattant », « Soulard », « Moustique » ou « Corbillard »… Il sera sur la scène sur Centre Culturel Français avec ses 5 musiciens pour un concert unique.
DU 22/11 AU 22/12
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE /
DAVID HØGSHOLT
BIENVENUE À AFRICATOWN*
Avec ou sans visa, des milliers d’Africains ont choisi la Chine comme nouvelle terre d’émigration.
Dans cette exposition, David Høgsholt, photographe danois installé à Shangaï, nous propose des instants de vie de ces expatriés africains qui ont élu domicile dans quelques quartiers de Canton avec l’espoir d’accéder au « rêve chinois ». A l’occasion de cet événement, le Centre culturel français et l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS, ancien CENACI) proposeront aux photographes gabonais de « croiser leurs regards » avec celui de David Høgsholt et passeront commande d’un reportage sur la présence de la diaspora chinoise en Afrique centrale en général et au Gabon en particulier.
Avec un atelier de formation à la critique cinématographique
animé par Thierno I. DIA (Enseignant en cinéma à l’Université de Bordeaux 3, France et Facilitateur d’Africiné, le Leader Mondial pour les Cinémas africains & Diaspora, Dakar, Sénégal).
avec une douzaine de journalistes professionnels gabonais.
INFOS COMPLÉMENTAIRES
TARIF / cinéma
1 000 FCFA pour une entrée / gratuit pour les adhérents
TARIF / concert ZAO
10 000 FCFA / 8 000 FCFA pour les adhérents
SOUS LE HAUT PATRONAGE DU MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION, DE LA POSTE ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE
LIEU
Centre culturel français Saint-Exupéry (CCF Libreville)
BP 2103
Libreville
Tel : (+241) 76 96 13 / 74 31 94
FAX : (+241) 74 63 17
[email protected]
www.ccfgabon.org/index.php?option=com_content&view=article&id=841:les-escales-documentaires-de-libreville&catid=29:escales-documentaires&Itemid=9
Les « Escales documentaires de Libreville » se sont imposées dans le paysage culturel gabonais en élargissant ses territoires et ses publics. La manifestation a grandi, soutenue par une forte mobilisation de terrain. Ce festival est le fruit d’un partenariat entre l’IGIS (Institut Gabonais de l’Image et du Son) et le CCF (Centre Culturel Français) de Libreville depuis la première édition. Au fil des années, cette collaboration, à partir d’objectifs partagés, s’est développée, passant d’un simple accueil des projections à un partenariat privilégié. Le fil rouge de cette édition anniversaire sera « Cinquantenaire des indépendances ».
PROGRAMME
Lundi 22/11
20h………………………………………………………….
Afrique(S), une autre histoire Acte 1 Le Crépuscule de l’homme blanc (1885-1944)
de Elikia M’Bokolo, Philippe Sainteny, Alain Ferrari
90 mn, 2010, France
Mardi 23/11
19h………………………………………………………….
Silence, on vaccine
de Lina B. Moreco
90 mn, 2008, France
De nos jours, l’enfant nord-américain reçoit environ 48 doses de 14 vaccins différents avant l’âge de six ans, soit le double du nombre prescrit 25 ans auparavant. Ce documentaire profondément humain soulève une question aussi fondamentale que troublante : combien de personnes peut-on accepter de sacrifier dans le silence au nom du bien commun?
20h30………………………………………………………….
On n’oublie pas, on pardonne
de Kouamba Matondo Annette,
26 mn, 2010, Congo
Une femme a cessé de se taire. Son théâtre dit la vérité sur les évènements les plus tragiques d’une guerre dont les responsables sont toujours au pouvoir. La réalisatrice s’engage sur la voie de ce combat avec douceur et détermination. Oui au pardon, non à l’oubli, disent-elles ensemble.
21h………………………………………………………….
Afrique(S), une autre histoire Acte 2 L’Ouragan Africain (1945-1964)
de Elikia M’Bokolo, Philippe Sainteny, Alain Ferrari
90 mn, 2010, France
Mercredi 24/11
19h………………………………………………………….
Home studio
de Murphy Ongagna,
52 mn, 2010, Gabon
En 1990, le rap et le HIP HOP, nés dans les ghettos nord américains dix ans plus tôt, font leur apparition au Gabon. Toutefois, une problématique, celle de la production musicale, jalonne le cheminement des rappeurs. Comment en effet créer et diffuser une musique qu’ils souhaitent personnalisée, avec des moyens techniques rudimentaires ou détenus par un panel de personnes, plus sensibles à la variété africaine qu’au rap ?
20h30………………………………………………………….
Afrique(S), une autre histoire Acte 3 Le Règne des partis uniques (1965-1989)
de Elikia M’Bokolo, Philippe Sainteny, Alain Ferrari
90 mn, 2010, France
Jeudi 25/11
19h………………………………………………………….
7 femmes
de Sara Rastegar,
52 mn, 2009, France/Iran
De nombreux iraniens ont dû quitter leur pays à la suite de la Révolution Islamique. Sara Rastegar, avec sa famille vint s’installer en France. Trente ans plus tard, elle revient dans son pays d’origine. Elle parcourt l’Iran et fait la rencontre de femmes toutes très différentes qui s’accommodent comme elles peuvent d’une vie qu’elles n’auraient peut être pas choisie de vivre ainsi.
20h30………………………………………………………….
Afrique(S), une autre histoire Acte 4 Les Aventures chaotiques de la démocratie (1990-2010)
de Elikia M’Bokolo, Philippe Sainteny, Alain Ferrari
90 mn, 2010, France
Vendredi 26/11
19h………………………………………………………….
Les nouvelles écritures de soi
de Alice Aterianus,
52 mn, 2010, Gabon
Quatre parcours, quatre visages, quatre facettes différentes de la vie des slammeurs de Libreville. Au croisement de leurs multiples regards et expériences sur la pratique artistique, se dévoilent les différents pans de la construction identitaire contenue dans l’art du slam.
20h30………………………………………………………….
NTINTA
de Mue M’PUATI Luemba,
26 mn, 2010, Congo
Peintre et sculpteur, Rhode montre que les origines de son travail se situent dans son environnement traditionnel. Le film suit la création de cette femme convaincue par les richesses de la diversité culturelle et observe sa rencontre avec des amateurs d’art de la scène brazzavilloise.
21h………………………………………………………….
ZAO
de David-Pierre Fila
60 mn, République du Congo
Le portrait de Zao, chanteur, chroniqueur social, poète, critique… monument du patrimoine congolais. Zao refuse de quitter son pays même pendant les plus graves crises sociales marquées par les guerres tribales, contrairement à d’autres artistes africains qui n’hésitent pas à s’exiler en Occident à la moindre occasion. Il estime qu’il faut être parmi les siens pour cultiver l’inspiration et mieux créer.
Samedi 27/11
17h………………………………………………………….
Mon Emmanuel
de Nathalie Yveline Pontalier,
13 mn, 2010, Belgique
« L’autonomie », c’est ce que les parents essayent d’inculquer à leurs enfants dès le plus jeune âge pour qu’au moment venu, ils puissent subvenir seuls à leurs besoins. Dans un contexte sociétal où la productivité est un facteur capital, certains enfants n’arriveront jamais à ce stade à cause de leur handicap. Jacqueline a fait le choix d’adopter Emmanuel, atteint de trisomie 21. Mais depuis quelques années, leur vie est suspendue à un fil, car elle doit faire face à un cancer. Que serait l’avenir pour son fils si elle venait à mourir?
17h15………………………………………………………….
Puisque nous sommes nés
de Jean-Pierre Duret, Andréa Santana
90 mn, 2008, Brésil
Une immense station-service au milieu d’une terre brulée, traversée par une route sans fin. Cocada et Nego ont 13 et 14 ans. Cocada a une rêve, devenir chauffeur routier. Son père est mort assassiné alors il s’est trouvé un père de substitution, Mineiro. Nego, lui, vit dans une favela, entouré d’une innombrable fratrie. Avec cette singulière maturité qu’on acquiert trop tôt dans l’adversité, ils s’interrogent sur leur identité et leur avenir. Leur seule perspective : une route vers Sao Paulo, vers un ailleurs.
Présenté au Festival de Venise en 2008 dans la section « Horizons » Nordeste.
SEANCES SCOLAIRES TOUTE LA SEMAINE
La Chine est encore loin
de Malek Bensmail,
130 mn, 2007, France
Le 1er novembre 1954, un couple d’instituteurs français et un Caïd algérien sont victimes d’une attaque meurtrière près de Ghassira, un petit village chaoui. Cet acte marque le début de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie. 50 ans après, Malek Bensmail pose sa caméra dans cette région considérée comme le « berceau de la révolution » et interroge ses habitants sur leur rapport à l’histoire, à la langue, à la France…
Samedi 27/11
21h………………………………………………………….
CONCERT / ZAO
ZAO est né vers Brazzaville en 1953. Elevé au rang de star africaine, il est distingué par le prix « Découvertes R.F.I. » En 1982, il enchaîne alors tournées en Europe et Afrique avec des titres à l’humour caustique comme « Ancien combattant », « Soulard », « Moustique » ou « Corbillard »… Il sera sur la scène sur Centre Culturel Français avec ses 5 musiciens pour un concert unique.
DU 22/11 AU 22/12
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE /
DAVID HØGSHOLT
BIENVENUE À AFRICATOWN*
Avec ou sans visa, des milliers d’Africains ont choisi la Chine comme nouvelle terre d’émigration.
Dans cette exposition, David Høgsholt, photographe danois installé à Shangaï, nous propose des instants de vie de ces expatriés africains qui ont élu domicile dans quelques quartiers de Canton avec l’espoir d’accéder au « rêve chinois ». A l’occasion de cet événement, le Centre culturel français et l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS, ancien CENACI) proposeront aux photographes gabonais de « croiser leurs regards » avec celui de David Høgsholt et passeront commande d’un reportage sur la présence de la diaspora chinoise en Afrique centrale en général et au Gabon en particulier.
Avec un atelier de formation à la critique cinématographique
animé par Thierno I. DIA (Enseignant en cinéma à l’Université de Bordeaux 3, France et Facilitateur d’Africiné, le Leader Mondial pour les Cinémas africains & Diaspora, Dakar, Sénégal).
avec une douzaine de journalistes professionnels gabonais.
INFOS COMPLÉMENTAIRES
TARIF / cinéma
1 000 FCFA pour une entrée / gratuit pour les adhérents
TARIF / concert ZAO
10 000 FCFA / 8 000 FCFA pour les adhérents
SOUS LE HAUT PATRONAGE DU MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION, DE LA POSTE ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE
LIEU
Centre culturel français Saint-Exupéry (CCF Libreville)
BP 2103
Libreville
Tel : (+241) 76 96 13 / 74 31 94
FAX : (+241) 74 63 17
[email protected]
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