Atelier Danse et Création « Dialogues Inévitables »
L’atelier Danse et Création animé par la chorégraphe italienne Francesca Pedullà et le musicien béninois Eric Acakpo est adressé à 15/20 artistes qui partagent la volonté de se mettre en jeu en modifiant leurs points de vue personnels.

Atelier
du 05 au 08 Avril 2011
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Danse
Centre Culturel Mytro Nunya (Lomé, Togo) – Route Frères Franciscains, Adidogomé, 05 BP 456 Lomé – Togo
Tarif participant togolais : 1,50 euros (Togo uniquement)
Participants Internationaux : nous contacter… Possibilité de séjour sur place organisé.
Français
L’Association Sonagnon en collaboration avec le Centre Culturel Mytro Nunya présente :
ATELIER de DANSE et CREATION
Centre Culturel Mytro Nunya (Adidigomé - Lomé)
DU 5 AU 8 avril de 16.00 h. à 20.30
Vendredi 8 21.00 h - Restitution ouverte au publique
– Par : Francesca Pedullà et Eric Acakpo
– Musique : Eric Acakpo, Anicet Gildas Aymonde, Isidore Acakpo, Rameau Aguidissou
L’Atelier de Danse et Création s’inscrit dans la démarche de l’Association béninois Sonagnon (Bénin) qui poursuit depuis 2005 un travail de recherche sur les aspirations et les conséquences liées aux rencontres et aux échanges interculturels. Jusqu’à présent, l’Association soutenue par différentes organisations internationales, a réalisé et produit des ateliers de formation, des résidences de création et des spectacles pour artistes béninois et d’autres nationalités.
Depuis 2008 Sonagnon travail, en collaboration avec le associations CQB (Italie) et Créations Entrelacées (France), au Projet Dialogues Inévitables : à fort caractère international, DI réunit chaque année artistes, associations et opérateurs culturels de différents horizons en créant des occasions de rencontre, d’échange – idées, savoirs et points de vue – et de création artistique. Avec le but d’enquêter sur le thème de la rencontre interculturelle, l’aspiration à diffuser la pratique du « dialogue » et la volonté de s’appuyer sur la création artistique pour engendrer un impact social, ce projet se propose comme lieu de passage, de recherche expérimentale, artistique et performative. Dans ce contexte la formation prend un valeur fondamentale comme moyen pour éveiller l’intérêt pour l’art, souligner l’importance du « processus » et non seulement du « produit » et créer des véritables espaces de recherche et partage des savoirs faire.
L’atelier Danse et Création animé par la chorégraphe italienne Francesca Pedullà et le musicien béninois Eric Acakpo est adressé à 15/20 artistes provenant de différentes disciplines, mais qui partagent la volonté de se mettre en jeu en modifiant leurs points de vue personnels. L’atelier comportera deux parties. La première, plus technique, aura pour but de donner des « outils » : des informations spécifiques et des instruments d’analyse pour accroître le bagage personnel de chaque artiste et développer un ensemble de points de repère communs au groupe, base du travail de création et de composition. La seconde phase sera dédiée à la création. Nous y focaliserons l’attention sur le processus d’improvisation, individuel ou en groupe, et sur le réel échange entre les arts mis en jeu. Le but est de créer un espace dans lequel les artistes puissent rechercher et structurer un nouveau langage à partir de leur propre expérience professionnelle. Développer une conscience corporelle spécifique, fournir des outils, stimuler la créativité individuelle, partager les expériences, sont les axes de travail proposés. A la fin de l’Atelier nous proposerons une soirée ouverte au public : « ça fait combien ? » brèves compositions chorégraphiques élaborées pendant le travail.
Le Thème
L’inévitabilité et la nécessité de dialogues, stratifiés dans le temps et en métamorphose continue, entre les individus et entre les collectivités, est à la base du travail proposé.
Les diversités, qui portent en elles l’origine et la cristallisation des concepts de genre, de race, de classe et de nationalité, impliquent la naissance de jugements et de préjugés qui, à leur tour, influencent les façons d’être et d’agir autant des individus que des groupes.
Pour aborder cet aspect, la phase de création s’articulera autour du thème global de « la poussée à la consommation ». Celui-ci sera exploité comme un dénominateur commun annulant ou mettant en évidence ces différences et régulant les relations entre les individus et les collectivités. Ce thème permettra plus précisément une réflexion sur l’utilisation des biens, leur ordre d’acquisition, de consommation mais également la dimension d’échange. Les biens permettent de se créer une identité, d’établir ou de maintenir des relations sociales, voire d’exclure. Si les biens sont neutres, leurs usages par contre, s’avèrent sociaux : la consommation a donc une dimension symbolique en même temps qu’elle révèle l’organisation d’une société.
Le Travail
1. Création d’un territoire commun
Dans cette première phase des éléments d’anatomie et quelques principes physiques fondamentaux pour la compréhension du mouvement seront introduits. L’étude se focalisera sur les sujets suivants : posture et appui, orientation dans l’espace, gestion du poids, chute, impulsions. Le but est de développer la conscience de la structure et du fonctionnement du corps dans l’espace et dans le temps et de proposer de nouveaux points de départ pédagogiques.
Méthode :
1. Structuration
Enseignement de phrases dansées, influencées par les danses traditionnelles du Bénin, la danse contemporaine occidentale et les principes de l’Axis Syllabus1.
2. Déstructuration
Etude d’ éléments d’anatomie et principes fondamentaux de physique. Élaboration d’exercices pour focaliser l’attention sur les besoins techniques les plus évidents et conduire les élèves à la prise de conscience corporelle et gestuelle
3. Restructuration
C’est sur base de ces deux premières étapes, qui nous aideront à construire un « dialecte » commun, que seront construites de nouvelles danses inspirées des propositions individuelles et collectives des artistes ainsi que des exigences thématiques. Ces dernières indiqueront les structures et le rôle des nouvelles séquences.
2. Improvisation, création et composition
La création d’un espace d’expérimentation, où l’apport de chacun des participants (danseurs, musiciens et chorégraphes) est fondamental constitue la priorité du travail de composition. Dans cette phase, chaque danseur s’engagera dans un travail personnel de re-découverte et d’analyse, en s’appropriant une élaboration personnelle et une création originale. Les résultats de cette phase créative et collective constitueront le matériel de base pour les compositions chorégraphiques futures. Les artistes seront guidés dans l’examen et l’élaboration de leurs archives gestuelles. L’apport des chorégraphes est d’offrir des indications et des points de départ pour alimenter le travail de création et de composition. Ce travail s’articulera à partir du vocabulaire personnel de chaque artiste, il ne s’agit pas d’imposer une esthétique précise, mais plutôt de développer la conscience et la responsabilité des choix individuels et inhérents au groupe.
Phases :
1. Travail individuel
Improvisation/ verbalisation
Objectifs :
– Explorer de nouvelles possibilités de mouvement
– Se libérer des mécanismes usuels, analyser les aptitudes et la gestualité de chacun.
– Expérimenter sa propre façon d’interpréter un thème donné.
– Chercher le rapport entre l’intention et le geste
2. Travail de groupe
Improvisation/composition
Objectifs :
– Passer d’un sujet personnel à un sujet plus général
– Accepter la métamorphose de l’idée initiale.
– Communiquer et transmettre le mouvement
– Maîtriser l’espace et le rapport avec les autres
– Analyser les potentialités communicatives de la composition
Le travail de création aboutira à un ensemble, comportant solos, duos et trios qui formeront successivement la création finale, qui elle-même sera articulée comme une composition de ces différents « morceaux ». Les travaux produits pendant l’atelier de création seront restructurés et intégrés d’une manière plus précise et cohérente pendant la phase de composition. Dans ce cadre, les indications du chorégraphe viseront à la ré élaboration des propositions, ayant comme objectif le développement de la clarté gestuelle et le renforcement du potentiel expressif de chaque danseur.
Dans un deuxième temps, nous procèderons à la création d’un encadrement narratif créant les liens et les connexions entre les différents « morceaux » proposés : chaque artiste aura donc un rôle spécifique, mais en même temps, il sera partie intégrante de l’ensemble.
La musique fait partie intégrante du processus ; de ce fait, les musiciens participeront à tout le parcours créatif et auront un rôle fondamental pendent tout le processus. La construction des danses sera influencée par le dialogue continu avec la musique : le rythme sera un point de repère fondamental pour les danseurs ; les aspects symboliques et évocateurs de la mélodie serviront, en un second temps, de support pour rechercher des articulations expressives et définir davantage le caractère des compositions.
A la fin de l’Atelier nous proposerons une soirée ouverte au public : « ça fait combien ? » brèves compositions chorégraphiques élaborées pendant le travail de l’atelier.
ATELIER de DANSE et CREATION
Centre Culturel Mytro Nunya (Adidigomé - Lomé)
DU 5 AU 8 avril de 16.00 h. à 20.30
Vendredi 8 21.00 h - Restitution ouverte au publique
– Par : Francesca Pedullà et Eric Acakpo
– Musique : Eric Acakpo, Anicet Gildas Aymonde, Isidore Acakpo, Rameau Aguidissou
L’Atelier de Danse et Création s’inscrit dans la démarche de l’Association béninois Sonagnon (Bénin) qui poursuit depuis 2005 un travail de recherche sur les aspirations et les conséquences liées aux rencontres et aux échanges interculturels. Jusqu’à présent, l’Association soutenue par différentes organisations internationales, a réalisé et produit des ateliers de formation, des résidences de création et des spectacles pour artistes béninois et d’autres nationalités.
Depuis 2008 Sonagnon travail, en collaboration avec le associations CQB (Italie) et Créations Entrelacées (France), au Projet Dialogues Inévitables : à fort caractère international, DI réunit chaque année artistes, associations et opérateurs culturels de différents horizons en créant des occasions de rencontre, d’échange – idées, savoirs et points de vue – et de création artistique. Avec le but d’enquêter sur le thème de la rencontre interculturelle, l’aspiration à diffuser la pratique du « dialogue » et la volonté de s’appuyer sur la création artistique pour engendrer un impact social, ce projet se propose comme lieu de passage, de recherche expérimentale, artistique et performative. Dans ce contexte la formation prend un valeur fondamentale comme moyen pour éveiller l’intérêt pour l’art, souligner l’importance du « processus » et non seulement du « produit » et créer des véritables espaces de recherche et partage des savoirs faire.
L’atelier Danse et Création animé par la chorégraphe italienne Francesca Pedullà et le musicien béninois Eric Acakpo est adressé à 15/20 artistes provenant de différentes disciplines, mais qui partagent la volonté de se mettre en jeu en modifiant leurs points de vue personnels. L’atelier comportera deux parties. La première, plus technique, aura pour but de donner des « outils » : des informations spécifiques et des instruments d’analyse pour accroître le bagage personnel de chaque artiste et développer un ensemble de points de repère communs au groupe, base du travail de création et de composition. La seconde phase sera dédiée à la création. Nous y focaliserons l’attention sur le processus d’improvisation, individuel ou en groupe, et sur le réel échange entre les arts mis en jeu. Le but est de créer un espace dans lequel les artistes puissent rechercher et structurer un nouveau langage à partir de leur propre expérience professionnelle. Développer une conscience corporelle spécifique, fournir des outils, stimuler la créativité individuelle, partager les expériences, sont les axes de travail proposés. A la fin de l’Atelier nous proposerons une soirée ouverte au public : « ça fait combien ? » brèves compositions chorégraphiques élaborées pendant le travail.
Le Thème
L’inévitabilité et la nécessité de dialogues, stratifiés dans le temps et en métamorphose continue, entre les individus et entre les collectivités, est à la base du travail proposé.
Les diversités, qui portent en elles l’origine et la cristallisation des concepts de genre, de race, de classe et de nationalité, impliquent la naissance de jugements et de préjugés qui, à leur tour, influencent les façons d’être et d’agir autant des individus que des groupes.
Pour aborder cet aspect, la phase de création s’articulera autour du thème global de « la poussée à la consommation ». Celui-ci sera exploité comme un dénominateur commun annulant ou mettant en évidence ces différences et régulant les relations entre les individus et les collectivités. Ce thème permettra plus précisément une réflexion sur l’utilisation des biens, leur ordre d’acquisition, de consommation mais également la dimension d’échange. Les biens permettent de se créer une identité, d’établir ou de maintenir des relations sociales, voire d’exclure. Si les biens sont neutres, leurs usages par contre, s’avèrent sociaux : la consommation a donc une dimension symbolique en même temps qu’elle révèle l’organisation d’une société.
Le Travail
1. Création d’un territoire commun
Dans cette première phase des éléments d’anatomie et quelques principes physiques fondamentaux pour la compréhension du mouvement seront introduits. L’étude se focalisera sur les sujets suivants : posture et appui, orientation dans l’espace, gestion du poids, chute, impulsions. Le but est de développer la conscience de la structure et du fonctionnement du corps dans l’espace et dans le temps et de proposer de nouveaux points de départ pédagogiques.
Méthode :
1. Structuration
Enseignement de phrases dansées, influencées par les danses traditionnelles du Bénin, la danse contemporaine occidentale et les principes de l’Axis Syllabus1.
2. Déstructuration
Etude d’ éléments d’anatomie et principes fondamentaux de physique. Élaboration d’exercices pour focaliser l’attention sur les besoins techniques les plus évidents et conduire les élèves à la prise de conscience corporelle et gestuelle
3. Restructuration
C’est sur base de ces deux premières étapes, qui nous aideront à construire un « dialecte » commun, que seront construites de nouvelles danses inspirées des propositions individuelles et collectives des artistes ainsi que des exigences thématiques. Ces dernières indiqueront les structures et le rôle des nouvelles séquences.
2. Improvisation, création et composition
La création d’un espace d’expérimentation, où l’apport de chacun des participants (danseurs, musiciens et chorégraphes) est fondamental constitue la priorité du travail de composition. Dans cette phase, chaque danseur s’engagera dans un travail personnel de re-découverte et d’analyse, en s’appropriant une élaboration personnelle et une création originale. Les résultats de cette phase créative et collective constitueront le matériel de base pour les compositions chorégraphiques futures. Les artistes seront guidés dans l’examen et l’élaboration de leurs archives gestuelles. L’apport des chorégraphes est d’offrir des indications et des points de départ pour alimenter le travail de création et de composition. Ce travail s’articulera à partir du vocabulaire personnel de chaque artiste, il ne s’agit pas d’imposer une esthétique précise, mais plutôt de développer la conscience et la responsabilité des choix individuels et inhérents au groupe.
Phases :
1. Travail individuel
Improvisation/ verbalisation
Objectifs :
– Explorer de nouvelles possibilités de mouvement
– Se libérer des mécanismes usuels, analyser les aptitudes et la gestualité de chacun.
– Expérimenter sa propre façon d’interpréter un thème donné.
– Chercher le rapport entre l’intention et le geste
2. Travail de groupe
Improvisation/composition
Objectifs :
– Passer d’un sujet personnel à un sujet plus général
– Accepter la métamorphose de l’idée initiale.
– Communiquer et transmettre le mouvement
– Maîtriser l’espace et le rapport avec les autres
– Analyser les potentialités communicatives de la composition
Le travail de création aboutira à un ensemble, comportant solos, duos et trios qui formeront successivement la création finale, qui elle-même sera articulée comme une composition de ces différents « morceaux ». Les travaux produits pendant l’atelier de création seront restructurés et intégrés d’une manière plus précise et cohérente pendant la phase de composition. Dans ce cadre, les indications du chorégraphe viseront à la ré élaboration des propositions, ayant comme objectif le développement de la clarté gestuelle et le renforcement du potentiel expressif de chaque danseur.
Dans un deuxième temps, nous procèderons à la création d’un encadrement narratif créant les liens et les connexions entre les différents « morceaux » proposés : chaque artiste aura donc un rôle spécifique, mais en même temps, il sera partie intégrante de l’ensemble.
La musique fait partie intégrante du processus ; de ce fait, les musiciens participeront à tout le parcours créatif et auront un rôle fondamental pendent tout le processus. La construction des danses sera influencée par le dialogue continu avec la musique : le rythme sera un point de repère fondamental pour les danseurs ; les aspects symboliques et évocateurs de la mélodie serviront, en un second temps, de support pour rechercher des articulations expressives et définir davantage le caractère des compositions.
A la fin de l’Atelier nous proposerons une soirée ouverte au public : « ça fait combien ? » brèves compositions chorégraphiques élaborées pendant le travail de l’atelier.
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