Quatre artistes marocains en dialogue
Quatre artistes marocains sont exposés ce printemps à la Galerie Monassilah. Autodidactes, ou issu de l’Ecole des Beaux Arts, apprivoiser le Maroc, sa sensibilité et ses douleurs de formes et de peinture.

Exposition
du 16 Avril au 17 Juin 2011
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Arts plastiques
Galerie Monassilah – 3 rue Jamae Zecouri, 90050 Assilah Medina – Maroc
Entrée libre Ouvert tous les jours
Français
L’Atelier-Galerie d’Art Monassilah est né en 2007 avec la volonté d’exposer des artistes marocains et étrangers. Ainsi sont présents des peintres d’Assilah, du Moyen Atlas aux côtés d’artistes bordelais, espagnols, cubains, argentins et d’autres nationalités…Des œuvres aux supports plastiques variés (peintures, sculptures, céramiques) aux matériaux multiples (huile, résine, bois, terre cuite) où l’intime s’exprime en matière, où la sensibilité de chaque artiste imprégnée de sa propre culture touche tant par sa singularité que par son universalité, habitent l’espace. Les artistes marocains de la galerie, découverts parfois au hasard de rencontres et promenades dessinent le visage d’un Maroc libre et créatif.
Mona Liaras invite régulièrement de nouveaux artistes d’ici et d’ailleurs à orner le mur de la galerie de nouvelles fresques, à faire vivre la rue par leur présence et leurs créations tout au long de l’année et notamment lors du Festival Culturel International d’Assilah.
Plus qu’une galerie d’art, Monassilah est un atelier-galerie d’art, un véritable lieu de création et d’échanges au confluent de multiples cultures ouvert et vivant en toutes saisons.
Yassine BALBZIOUI
Artiste plasticien pluridisciplinaire né au Maroc, vivant à Bordeaux, travaillant partout, peindra sur les murs de la Galerie Monassilah. Il exposera également au sein de la galerie ses peintures et donnera des performances.Yassine Balbzioui a exposé à plusieurs reprises en Europe et en Afrique (dernièrement Dakar’Off)
« Il y a dans la manière qu’à Yassine Balbzioui de cerner en quelques traits bien maîtrisés une réalité qu’il aurait soigneusement détournée de son sens premier, quelque chose de cette « gaîté moderne » dont parlait Breton, une « contradiction à la culture hautaine », le choix d’un expressionnisme de la dérision davantage que de la tragédie humaine ». Marie Deparis-Yafil
(plus de détails : dossier ci-joint)
Mohamed EL WAHHABI
Peintre autodidacte d’Assilah et fidèle de la galerie depuis un an. Sa peinture s’apparente à la famille d’artistes des plus singulière : une puissance impressionnante autant dans le dessin, les couleurs que dans les thèmes ; une technique picturale sans cesse en recherche.
Dans ses peintures vibrent la gravité de la blessure d’un quotidien douloureux ainsi que la joie de vivre, l’amour, la poésie, l’humanité.
Ahmed EL MOURABITE
Instituteur dans les montagnes du Moyen Atlas, peintre autodidacte, il mêle dans sa peinture calligraphie, textes poétiques, collages. Il nous donne à voir des figures mi-homme, mi-animal dans des compositions complexes et raffinées. Sa peinture s’enracine simultanément dans le mouvement de l’écrit et du dessin superposant ainsi les strates de nos mémoires sur le rythme sensuel de l’esthétique de l’arabesque.
Mohamed ERRAAD
Mohamed Erraad peint dès l’enfance. A Elhanchane où il est né, près d’Essaouira, il découvre en autodidacte les différentes techniques de peinture. Il manie sept couleurs dont le jaune (souvent le fond de ses peintures), le bleu mer et ciel, le blanc, le vert, le rouge et le noir.
Originaire de la tribu Chiadma au nord d’Essaouira, issu de la famille Khoudam de la confrérie des Regraga, son univers est nourri par la tradition orale, les fêtes religieuses et les rites de passage.
L’imaginaire tumultueux de sa peinture est habité par des personnages et animaux fantasmagoriques souvent serrés les uns contre les autres comme en lévitation en une même danse.
Au croisement entre art brut et art populaire, les créations spontanées, immédiates de Mohamed Erraad nous entraînent dans un monde singulier né dans le sud marocain, au carrefour entre les cultures arabes, berbères et africaines.
Mona Liaras invite régulièrement de nouveaux artistes d’ici et d’ailleurs à orner le mur de la galerie de nouvelles fresques, à faire vivre la rue par leur présence et leurs créations tout au long de l’année et notamment lors du Festival Culturel International d’Assilah.
Plus qu’une galerie d’art, Monassilah est un atelier-galerie d’art, un véritable lieu de création et d’échanges au confluent de multiples cultures ouvert et vivant en toutes saisons.
Yassine BALBZIOUI
Artiste plasticien pluridisciplinaire né au Maroc, vivant à Bordeaux, travaillant partout, peindra sur les murs de la Galerie Monassilah. Il exposera également au sein de la galerie ses peintures et donnera des performances.Yassine Balbzioui a exposé à plusieurs reprises en Europe et en Afrique (dernièrement Dakar’Off)
« Il y a dans la manière qu’à Yassine Balbzioui de cerner en quelques traits bien maîtrisés une réalité qu’il aurait soigneusement détournée de son sens premier, quelque chose de cette « gaîté moderne » dont parlait Breton, une « contradiction à la culture hautaine », le choix d’un expressionnisme de la dérision davantage que de la tragédie humaine ». Marie Deparis-Yafil
(plus de détails : dossier ci-joint)
Mohamed EL WAHHABI
Peintre autodidacte d’Assilah et fidèle de la galerie depuis un an. Sa peinture s’apparente à la famille d’artistes des plus singulière : une puissance impressionnante autant dans le dessin, les couleurs que dans les thèmes ; une technique picturale sans cesse en recherche.
Dans ses peintures vibrent la gravité de la blessure d’un quotidien douloureux ainsi que la joie de vivre, l’amour, la poésie, l’humanité.
Ahmed EL MOURABITE
Instituteur dans les montagnes du Moyen Atlas, peintre autodidacte, il mêle dans sa peinture calligraphie, textes poétiques, collages. Il nous donne à voir des figures mi-homme, mi-animal dans des compositions complexes et raffinées. Sa peinture s’enracine simultanément dans le mouvement de l’écrit et du dessin superposant ainsi les strates de nos mémoires sur le rythme sensuel de l’esthétique de l’arabesque.
Mohamed ERRAAD
Mohamed Erraad peint dès l’enfance. A Elhanchane où il est né, près d’Essaouira, il découvre en autodidacte les différentes techniques de peinture. Il manie sept couleurs dont le jaune (souvent le fond de ses peintures), le bleu mer et ciel, le blanc, le vert, le rouge et le noir.
Originaire de la tribu Chiadma au nord d’Essaouira, issu de la famille Khoudam de la confrérie des Regraga, son univers est nourri par la tradition orale, les fêtes religieuses et les rites de passage.
L’imaginaire tumultueux de sa peinture est habité par des personnages et animaux fantasmagoriques souvent serrés les uns contre les autres comme en lévitation en une même danse.
Au croisement entre art brut et art populaire, les créations spontanées, immédiates de Mohamed Erraad nous entraînent dans un monde singulier né dans le sud marocain, au carrefour entre les cultures arabes, berbères et africaines.
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