« Se révolter, filmer » Rétrospective des films de Jean Pierre Thorn
Manifestation
du 15 au 24 Juin 2011
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Cinéma/TV
– France
Infos pratiques :
Toutes les projections sont suivies d’un débat en présence du réalisateur.
Entrée gratuite.
Association The B-Side – 1 rue Consolat – 13001 Marseille
04.84.25.04.02
Français
« Se révolter, filmer »
Une rétrospective des films de Jean Pierre Thorn
Du 15 au 25 juin 2011 à Marseille
The B-Side œuvre depuis 10 ans à la transmission de la culture Hip Hop. Basée à Marseille,
l’association a développé une connaissance du terrain qui lui permet de mettre en évidence la vivacité
de cette culture contemporaine, riche de sens, porteuse de lien social, de rêve et d’imaginaire.
Du 15 au 25 juin, The B-Side présente une rétrospective des films du réalisateur Jean-Pierre
Thorn.
Au cœur des luttes ouvrières de 68 et jusque dans les années 80, Jean-Pierre Thorn raconte de
l’intérieur, à travers le documentaire et la fiction, la réalité du monde ouvrier.
De films en films, suivant l’évolution sociale et politique du pays, c’est dans l’univers des grandes
banlieues, qu’il retrouve les révoltes d’hier et dans la culture Hip Hop et ses militants qu’il rencontre la
créativité combative d’une nouvelle génération.
Se révolter en 68, se rebeller en 2011, à l’occasion de la sortie de son dernier film « 93 la belle
rebelle », revoir l’ensemble du travail de cet infatigable militant sera l’occasion de faire apparaître un
parcours cinématographique étonnamment cohérent.
Mercredi 15 juin à 20h – Le CRDP
31 boulevard d’Athènes – 13001 Marseille
Faire kiffer les anges (1996 – 1h28)
Depuis quinze ans dans des villes et leurs banlieues, s’est imposé un
mouvement artistique rebelle, le « hip-hop » qui à travers graffs, rap et danse
permet à une jeunesse exclue de dire: j’existe! Qui sont les danseurs de ce «
mouv » ? Leurs parcours, leurs rages, leurs rêves, leurs espoirs ?
Un voyage initiatique à travers les paysages lunaires – friches industrielles,
caves, cités, centres urbains anonymes – à la rencontre de quelques-uns des
personnages de cette aventure
Jeudi 16 juin à 19h – Polygone Etoilé
1 rue Massabo – 13002 Marseille
Soirée avec présentation musicale du travail de Naïm l’1nconsolable
Oser lutter, oser vaincre (1969 – 1h29)
Mai 68 à l’usine Renault de Flins, la base déborde le syndicat et occupe l’usine sans attendre les mots d’ordre. Cela ne va pas sans mal : les formulations de revendications, les tentatives pour étendre la grève aux autres entreprises de la région, la popularisation du mouvement dans la région, ne vont pas sans heurts avec les permanents syndicaux venus contrôler la grève. Le patronat, de son
coté, ne reste pas inactif et tente diverses manœuvres pour briser cette grève.
Les ouvriers de la Margoline (1974 – 40 min)
Le 21 juin 1973 se tient à Paris, salle de la Mutualité, un meeting du mouvement d’extrême-droite Ordre nouveau baptisé « Halte à l’immigration sauvage ». Les orateurs défilent pour exprimer « tout haut ce que beaucoup pensent tout bas »,
pendant que la contre-manifestation organisée dans la rue par des militants d’extrême-gauche est sévèrement réprimée par la police. Jugé révélateur d’un racisme d’Etat, cet événement devient le point de départ de La grève des ouvriers de Margoline.
Vendredi 17 juin à 19h00 – Le Merlan / Le cinéma d’à côté
Avenue Raimu – 13014 Marseille
En partenariat avec Le Merlan, Scène Nationale dans le cadre du « Cinéma d’à coté »
On est pas des marques de vélo (2003 – 1h29)
Pour Bouda, être « une marque de vélo », c’est le summum de la dévalorisation dans l’échelle sociale. L’expression fait sourire. Seulement, dans le cas de ce jeune danseur de Hip Hop, le sourire est amer: à 30 ans, Bouda, victime de la double peine est socialement inexistant, un « mort-vivant » selon les mots de son père.
Le portrait individuel croise alors le destin collectif de toute une génération de jeunes de banlieue. Une génération qui avait trouvé dans le « break dance » et les « graffs » un moyen d’exprimer son malaise autant que son esprit créatif. Une génération malheureusement prise dans le carcan social des cités, et qui
déchanta rapidement.
Samedi 18 juin à 19h – Polygone Etoilé
1 rue Massabo – 13002 Marseille
En partenariat avec le Collectif 13 – Droits des femmes
Un repas sera proposé après la projection
Bled sisters (1993 – 26mn)
Les années 1990 ont vu proliférer les formations a capella, polyphonies corses ou bulgares, chant breton ou gospel. Issu de Spinch, groupe formé à la fin des années 1980 à Romans, dans l’Isère, Évasion réunit six filles qui chantent en onze langues et s’approprient les techniques vocales de multiples traditions. Six gamines des cités ouvrières, auxquelles la musique a permis une « évasion » inespérée.
Allez yallah ! (2006 – 1h56)
Un poème épique – une chanson de geste – à la gloire d’une caravane de femmes, se donnant la main des deux côtés de la méditerranée, pour combattre ce fléau de l’intégrisme religieux remettant en cause leurs droits universels à l’égalité.
A pieds, en bus, en taxis… sous des tentes berbères dressées chaque jour dans une localité différente, au cœur des douars et bidonvilles du Maroc comme des banlieues déglinguées de France, une poignée de caravanières – musulmanes et non musulmanes – réunissent les femmes dans l’espace public pour dire leurs droits, prendre conscience de leur force et danser leur soif de liberté.
Mercredi 22 juin à 20h – Le CRDP
31 boulevard d’Athènes – 13001 Marseille
Le dos au mur (1980 – 1h47)
En octobre et novembre 1979, les ouvriers de l’usine Alsthom de Saint-Ouen se lancent dans une longue grève soutenue localement par la CGT et la CFDT. Jean-Pierre Thorn, cinéaste et ancien ouvrier « établi » venant tout juste de quitter l’usine après sept années de travail, retourne dans l’entreprise avec une caméra.
Jeudi 23 juin à 20h – Polygone Etoilé
1 rue Massabo – 13002 Marseille
En partenariat avec le Collectif 13 – Droits des femmes
Je t’ai dans la peau (1989 – 1h58)
Tourné à Marseille et inspiré d’un personnage réel, « Je t’ai dans la peau » retrace la vie de Jeanne, religieuse, maîtresse d’un prêtre-ouvrier, leader syndicaliste et féministe. A travers un itinéraire individuel, une saga des français qui embrasse en raccourci l’aventure d’une génération et de ses rêves les plus fous, des années cinquante au 10 mai 1981.
Vendredi 24 juin à 22h – Centre social L’Agora – La Busserine
34 rue de la busserine – 13014 Marseille
En partenariat avec le Centre Social l’Agora & Le Merlan dans le cadre du « Cinéma d’à coté »
93 La belle rebelle (2011 – 1h13)
Une épopée, du rock au slam en passant par le punk et le hip hop, incarnant un demi-siècle de résistance musicale en Seine-Saint-Denis et se faisant porte-voix d’une jeunesse et de territoires en perte d’identité, sous les coups des mutations industrielles, des désillusions politiques et de l’agression constante des pouvoirs successifs. La banlieue, à contrario des clichés, se révèle un espace incroyablement riche de métissages engendrant une créativité
époustouflante.
SEANCE SPECIALE :
Mardi 21 juin à 17h30 – Collège Jacques Prévert
87 Avenue de Frais Vallon -13013 Marseille
Projection en partenariat avec le Centre social Frais Vallon et l’association Fest’Image.
On est pas des marques de vélo
Les soutiens :
SCAM – CRDP – Polygone Etoilé – Le Merlan, scène nationale – Centre Social l’Agora – Centre Social Frais
Vallon – Fest’Image – Les productions de la Lanterne – Cargo films
Une rétrospective des films de Jean Pierre Thorn
Du 15 au 25 juin 2011 à Marseille
The B-Side œuvre depuis 10 ans à la transmission de la culture Hip Hop. Basée à Marseille,
l’association a développé une connaissance du terrain qui lui permet de mettre en évidence la vivacité
de cette culture contemporaine, riche de sens, porteuse de lien social, de rêve et d’imaginaire.
Du 15 au 25 juin, The B-Side présente une rétrospective des films du réalisateur Jean-Pierre
Thorn.
Au cœur des luttes ouvrières de 68 et jusque dans les années 80, Jean-Pierre Thorn raconte de
l’intérieur, à travers le documentaire et la fiction, la réalité du monde ouvrier.
De films en films, suivant l’évolution sociale et politique du pays, c’est dans l’univers des grandes
banlieues, qu’il retrouve les révoltes d’hier et dans la culture Hip Hop et ses militants qu’il rencontre la
créativité combative d’une nouvelle génération.
Se révolter en 68, se rebeller en 2011, à l’occasion de la sortie de son dernier film « 93 la belle
rebelle », revoir l’ensemble du travail de cet infatigable militant sera l’occasion de faire apparaître un
parcours cinématographique étonnamment cohérent.
Mercredi 15 juin à 20h – Le CRDP
31 boulevard d’Athènes – 13001 Marseille
Faire kiffer les anges (1996 – 1h28)
Depuis quinze ans dans des villes et leurs banlieues, s’est imposé un
mouvement artistique rebelle, le « hip-hop » qui à travers graffs, rap et danse
permet à une jeunesse exclue de dire: j’existe! Qui sont les danseurs de ce «
mouv » ? Leurs parcours, leurs rages, leurs rêves, leurs espoirs ?
Un voyage initiatique à travers les paysages lunaires – friches industrielles,
caves, cités, centres urbains anonymes – à la rencontre de quelques-uns des
personnages de cette aventure
Jeudi 16 juin à 19h – Polygone Etoilé
1 rue Massabo – 13002 Marseille
Soirée avec présentation musicale du travail de Naïm l’1nconsolable
Oser lutter, oser vaincre (1969 – 1h29)
Mai 68 à l’usine Renault de Flins, la base déborde le syndicat et occupe l’usine sans attendre les mots d’ordre. Cela ne va pas sans mal : les formulations de revendications, les tentatives pour étendre la grève aux autres entreprises de la région, la popularisation du mouvement dans la région, ne vont pas sans heurts avec les permanents syndicaux venus contrôler la grève. Le patronat, de son
coté, ne reste pas inactif et tente diverses manœuvres pour briser cette grève.
Les ouvriers de la Margoline (1974 – 40 min)
Le 21 juin 1973 se tient à Paris, salle de la Mutualité, un meeting du mouvement d’extrême-droite Ordre nouveau baptisé « Halte à l’immigration sauvage ». Les orateurs défilent pour exprimer « tout haut ce que beaucoup pensent tout bas »,
pendant que la contre-manifestation organisée dans la rue par des militants d’extrême-gauche est sévèrement réprimée par la police. Jugé révélateur d’un racisme d’Etat, cet événement devient le point de départ de La grève des ouvriers de Margoline.
Vendredi 17 juin à 19h00 – Le Merlan / Le cinéma d’à côté
Avenue Raimu – 13014 Marseille
En partenariat avec Le Merlan, Scène Nationale dans le cadre du « Cinéma d’à coté »
On est pas des marques de vélo (2003 – 1h29)
Pour Bouda, être « une marque de vélo », c’est le summum de la dévalorisation dans l’échelle sociale. L’expression fait sourire. Seulement, dans le cas de ce jeune danseur de Hip Hop, le sourire est amer: à 30 ans, Bouda, victime de la double peine est socialement inexistant, un « mort-vivant » selon les mots de son père.
Le portrait individuel croise alors le destin collectif de toute une génération de jeunes de banlieue. Une génération qui avait trouvé dans le « break dance » et les « graffs » un moyen d’exprimer son malaise autant que son esprit créatif. Une génération malheureusement prise dans le carcan social des cités, et qui
déchanta rapidement.
Samedi 18 juin à 19h – Polygone Etoilé
1 rue Massabo – 13002 Marseille
En partenariat avec le Collectif 13 – Droits des femmes
Un repas sera proposé après la projection
Bled sisters (1993 – 26mn)
Les années 1990 ont vu proliférer les formations a capella, polyphonies corses ou bulgares, chant breton ou gospel. Issu de Spinch, groupe formé à la fin des années 1980 à Romans, dans l’Isère, Évasion réunit six filles qui chantent en onze langues et s’approprient les techniques vocales de multiples traditions. Six gamines des cités ouvrières, auxquelles la musique a permis une « évasion » inespérée.
Allez yallah ! (2006 – 1h56)
Un poème épique – une chanson de geste – à la gloire d’une caravane de femmes, se donnant la main des deux côtés de la méditerranée, pour combattre ce fléau de l’intégrisme religieux remettant en cause leurs droits universels à l’égalité.
A pieds, en bus, en taxis… sous des tentes berbères dressées chaque jour dans une localité différente, au cœur des douars et bidonvilles du Maroc comme des banlieues déglinguées de France, une poignée de caravanières – musulmanes et non musulmanes – réunissent les femmes dans l’espace public pour dire leurs droits, prendre conscience de leur force et danser leur soif de liberté.
Mercredi 22 juin à 20h – Le CRDP
31 boulevard d’Athènes – 13001 Marseille
Le dos au mur (1980 – 1h47)
En octobre et novembre 1979, les ouvriers de l’usine Alsthom de Saint-Ouen se lancent dans une longue grève soutenue localement par la CGT et la CFDT. Jean-Pierre Thorn, cinéaste et ancien ouvrier « établi » venant tout juste de quitter l’usine après sept années de travail, retourne dans l’entreprise avec une caméra.
Jeudi 23 juin à 20h – Polygone Etoilé
1 rue Massabo – 13002 Marseille
En partenariat avec le Collectif 13 – Droits des femmes
Je t’ai dans la peau (1989 – 1h58)
Tourné à Marseille et inspiré d’un personnage réel, « Je t’ai dans la peau » retrace la vie de Jeanne, religieuse, maîtresse d’un prêtre-ouvrier, leader syndicaliste et féministe. A travers un itinéraire individuel, une saga des français qui embrasse en raccourci l’aventure d’une génération et de ses rêves les plus fous, des années cinquante au 10 mai 1981.
Vendredi 24 juin à 22h – Centre social L’Agora – La Busserine
34 rue de la busserine – 13014 Marseille
En partenariat avec le Centre Social l’Agora & Le Merlan dans le cadre du « Cinéma d’à coté »
93 La belle rebelle (2011 – 1h13)
Une épopée, du rock au slam en passant par le punk et le hip hop, incarnant un demi-siècle de résistance musicale en Seine-Saint-Denis et se faisant porte-voix d’une jeunesse et de territoires en perte d’identité, sous les coups des mutations industrielles, des désillusions politiques et de l’agression constante des pouvoirs successifs. La banlieue, à contrario des clichés, se révèle un espace incroyablement riche de métissages engendrant une créativité
époustouflante.
SEANCE SPECIALE :
Mardi 21 juin à 17h30 – Collège Jacques Prévert
87 Avenue de Frais Vallon -13013 Marseille
Projection en partenariat avec le Centre social Frais Vallon et l’association Fest’Image.
On est pas des marques de vélo
Les soutiens :
SCAM – CRDP – Polygone Etoilé – Le Merlan, scène nationale – Centre Social l’Agora – Centre Social Frais
Vallon – Fest’Image – Les productions de la Lanterne – Cargo films
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