Egyptian Project
Infusion plutôt que fusion, ce projet est le fruit d’une collaboration engagée entre des tenants de la tradition égyptienne et de jeunes musiciens français qui mêlent aux sonorités du Delta du Nil les ambiances du jazz ou du trip-hop.

Concert
du 15 au 19 Juillet 2011
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Musique
– France
Gratuit – 15 juillet à 19h, Parc de belleville – 16 juillet à 19h, Jardin d’Eole -17 juillet à 18h, Parc de la butte du Chapeau-rouge – 18 juillet à 19h, Port saint-bernard – 19 juillet à 18h, Jardin du luxembourg
Français
On ne peut que rêver aux époques lointaines où les musiciens, les danseuses et autres artistes de toutes spécialités avaient au Caire leurs quartiers et leurs cafés, où l’on venait les trouver pour leur proposer l’engagement d’un soir, d’une fête, d’une noce, d’une naissance. Presque éteinte aussi, la tradition rurale des Alâtiya qui voyageaient de village en village pour accompagner en musique les célébrations de l’anniversaire des saints (mawâlid) ou du Prophète. C’est un paradoxe de la société égyptienne : aucune occasion importante de la vie ne peut se passer de musique et de danse, pourtant les artistes y restent mal considérés. Sur ses terres, la tradition musicale a été emportée vers la fin des années 1980 par la pop, dite “geel music”, avec ses synthés toc et ses sempiternels samples de claquements de doigts – un peu l’équivalent du raï, l’opinion et la provoc’ en moins…
Mais comme la musique est toujours une histoire d’échanges, le Nil se nourrit d’affluents. C’est ce que prouve aujourd’hui The Egyptian Project, emmené par des musiciens français (issus entre autre de Smooth et d’Orange Blossom) qui font vibrer le son égyptien. Un courant électro qui réveille et révèle les beautés de la musique des bords du Nil et l’emmène ailleurs, sur des terres inexplorées. Le fruit d’un long travail entrepris par le Nantais Jérôme Ettinger, musicien sans frontières et directeur artistique du projet. Qu’on juge de la difficulté : marier aux séquenceurs les rythmes maqsoum, masmoudi ou fallahi du maître percussionniste Ragab Sadek ? Accorder aux ordinateurs les envolées virtuoses des chanteurs Sayed Emam et Salama Metwally ? Marier à la guitare électrique les subtilités de la musique modale et ses irréductibles quarts de tons ?
“La patience est belle” aime-t-on dire en Égypte, et Jérôme Ettinger a pris le temps. Lui-même joueur d’arghoul, il a multiplié pendant dix ans les expériences musicales au long cours, les résidences et les rencontres, organisé des ateliers de percussions, des actions pédagogiques… “Chacun des musiciens a appris à s’adapter à la musique de l’autre, explique-t-il. Il ne s’agit pas de copier-coller, c’est un travail collaboratif profond, ça se passe sur le long terme. Il a fallu instaurer une relation de confiance pour que les bases soient solides. Maintenant, la confiance est là.”
Mais comme la musique est toujours une histoire d’échanges, le Nil se nourrit d’affluents. C’est ce que prouve aujourd’hui The Egyptian Project, emmené par des musiciens français (issus entre autre de Smooth et d’Orange Blossom) qui font vibrer le son égyptien. Un courant électro qui réveille et révèle les beautés de la musique des bords du Nil et l’emmène ailleurs, sur des terres inexplorées. Le fruit d’un long travail entrepris par le Nantais Jérôme Ettinger, musicien sans frontières et directeur artistique du projet. Qu’on juge de la difficulté : marier aux séquenceurs les rythmes maqsoum, masmoudi ou fallahi du maître percussionniste Ragab Sadek ? Accorder aux ordinateurs les envolées virtuoses des chanteurs Sayed Emam et Salama Metwally ? Marier à la guitare électrique les subtilités de la musique modale et ses irréductibles quarts de tons ?
“La patience est belle” aime-t-on dire en Égypte, et Jérôme Ettinger a pris le temps. Lui-même joueur d’arghoul, il a multiplié pendant dix ans les expériences musicales au long cours, les résidences et les rencontres, organisé des ateliers de percussions, des actions pédagogiques… “Chacun des musiciens a appris à s’adapter à la musique de l’autre, explique-t-il. Il ne s’agit pas de copier-coller, c’est un travail collaboratif profond, ça se passe sur le long terme. Il a fallu instaurer une relation de confiance pour que les bases soient solides. Maintenant, la confiance est là.”
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