Événements

Festival de Casablanca 2011
Un melting-pot 100% Bidaoui pour cette 7ème édition

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Cette année, le Festival de Casablanca s’étend davantage dans la ville, suit ses moindres courbes, entre dans ses plus petites ruelles, s’implante dans ses lieux de vie, dans sa médina, se pose sur le flanc de sa corniche… quoi de plus naturel pour cet événement qui porte la ville au cœur de ses préoccupations.
En six ans seulement le festival de Casablanca est devenu emblématique de la ville. Le rendez-vous des Bidaoui se renouvelle cette année du 13 au 16 juillet. Une halte sera marquée pour écouter la ville, sa musique, son tumulte, y poser un regard éclairé. Pendant quatre jours se croiseront, son, mouvements, images… Le 13 juillet, le boulevard Hassan II se fermera à la circulation automobile et s’ouvrira aux piétons. Nous assisterons alors à la transformation de l’îlot Haussmannien de la place Mohammed V qui deviendra le théâtre des festivités accueillant spectacles de rue, feux d’artifices et éclats de lumière. La façade imposante du tribunal sera illuminée d’une impressionnante fresque conçue spécialement pour l’événement. La programmation du festival de Casablanca est le résultat d’interactions avec la vie des habitants et le reflet de leurs mœurs changeants. C’est au gré de ces inflexions qu’évolue l’événement artistique. Le concept gagne en pertinence d’année en année. Les tournois de danse en sont la preuve. Un événement qui, à lui seul, condense et révèle les pulsations urbaines. Le volet danse se démarque et prend tout son sens par l’organisation de tournois qui s’ouvrent également aux Maghrébins. De quoi faire des émules ! Comme tous les ans, la musique marocaine sera présente. Comme tous les ans, les adeptes de Chaâbi, de la chanson amazighe, du hip hop, de la fusion, de la soul, du Raï et de l‘Aïta recevront leurs hôtes. Jouant sur cette corde de proximité et de diversité, il y aura, Don Bigg, Oum, Adil Miloudi, Daoudia, Fatima Tihihite, … et bien d’autres ambassadeurs des musiques marocaines seront présents au festival. Toutefois, le parti pris de la programmation, d’accueillir des artistes internationaux se réaffirme encore une fois en invitant des têtes d’affche telles que 50 Cent ou encore Carlinhos Brown, Ayo et Wayne Beckford… Comme le veut la tradition de cet événement artistique, toutes les scènes sont gratuites. Car, il n’y a pas de scène fermée au festival de Casablanca. Une ouverture voulue et défendue pas les organisateurs pour qui l’événement est celui de tous les Bidaoui. Et s’il est permis de parler de privilégiés ce sera certainement pour désigner tous les Casablancais ou encore ceux qui auraient fait le choix de Casablanca du 13 au 16 juillet 2011. A ceux-là, il est réservé également du théâtre, des rencontres ouvertes et gratuites à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca, des installations, des créations, interdisciplinaires, Slam, Zajal, vidéo…Un vaste programme élaboré par une démarche artistique audacieuse qui a pris tout naturellement le nom de Nouzah Fennia, une ballade artistique à travers la ville proposant différentes disciplines. Le festival est devenu, également, une véritable plateforme de création, privilégiant la qualité et la transmission. À travers notamment la mise en place d’ateliers et de résidences de création avec l’implication effective d’associations et d’acteurs culturels. Un véritable travail de terrain qui vient répondre à des besoins spécifiques. Pendant quatre jours, soyons au rendez-vous de tous les Casablancais et de ceux qui seront à Casablanca.
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