Universite populaire du quai Branly : traitement des morts en Afrique / Sékou Touré / Houphouët-Boigny
Pour sa sixième saison, l’Université populaire, sous la direction de Catherine Clément, continue à explorer les pièges de la colonisation, et les complexités du regard des uns croisé avec le regard les autres, avec quelques 34 conférences, sur les sujets les plus divers.

Conférence-débat
du 20 Octobre au 17 Novembre 2011
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Histoire/société, Interculturel/Migrations
Théâtre Claude Lévi-Strauss – 206 et 218 rue de l’Université, 75000 Paris 7e – France
Conférences en accès libre, dans la limite des places disponibles
Français
Des conférences pour comprendre comment la découverte et le commerce des matières premières ont modifie et modèle les relations entre pays colonisateurs et colonises jusqu’à aujourd’hui.
Le traitement des morts en Afrique et en Mongolie
Jeudi 20 octobre 2011, 18h30
Avec Tobie Nathan, ethnopsychiatre et écrivain, et Grégory Delaplace, anthropologue spécialiste de la Mongolie
Tobie Nathan est né au Caire en 1948. Contraint de quitter l’Egypte, il vient en France où il obtient un doctorat en psychologie et un doctorat ès lettres et sciences humaines en 1983. Depuis 1986, il est professeur de psychologie clinique et pathologique à l’Université de Paris 8.
Il est le principal théoricien et promoteur de l’ethnopsychiatrie contemporaine et a créé la première consultation d’ethnopsychiatrie en France, en 1979, au service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Avicenne à Bobigny, consultation dont les principes ont été adaptés en France et à l’étranger. En 1993, il fonde le Centre Georges Devereux, Centre universitaire d’aide psychologique aux familles migrantes, au sein de l’UFR Psychologie, Pratiques cliniques et sociales de l’Université de Paris 8, centre qu’iel dirige de 1993 à 1999. De 1996 à 2000, il dirige l’UFR de Psychologie, pratiques cliniques et sociales de l’Université de Paris 8. De 2000 à 2003, il dirige l’Institut d’Enseignement à Distance (IED) de l’Université de Paris 8. Puis il quitte la France : en 2003 et 2004, il a dirigé le Bureau de l’Agence Universitaire de la Francophonie pour l’Afrique des Grands Lacs, à Bujumbura (Burundi), et est Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle à Conakry en Guinée entre 2009 et 2011.
Grégory Delaplace est anthropologue, chercheur associé à l’Université de Cambridge en Angleterre (Département d’anthropologie sociale) où il mène une recherche post-doctorale sur les morts et les « choses invisibles » en Mongolie contemporaine. Depuis 1999, ses enquêtes de terrain dans la capitale et le Nord-ouest du pays, auprès d’une population de pasteurs nomades, l’ont conduit à s’intéresser à des sujets aussi divers que la nouvelle pratique urbaine du feng shui, l’historiographie de la collectivisation et le rap mongol.
Sékou Touré, par André Lewin, ancien ambassadeur de France en Guinée, au Sénégal en Gambie
Jeudi 3 novembre 2011, 18h30
Né en 1934 en Allemagne, réfugié en France juste avant la guerre, André Lewin est diplômé de l’Institut d’Études Politiques et de l’ENA. Il choisit en 1961 une affectation au ministère des affaires étrangères, comme secrétaire des affaires étrangères au Quai d’Orsay. Administrateur à la sous-préfecture de Ghardaïa jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962, il travaille ensuite à la direction politique d’Asie-Océanie, puis dirige la section de coopération multilatérale du service de coopération technique. Entre 1967 et 1972, il travaille au côté du ministre André Bettencourt, en tant que conseiller technique puis chef de cabinet au ministère des Affaires étrangères, puis des Postes et Télécommunications, de l’Industrie et enfin du Plan et Aménagement du territoire.
En 1972, André Lewin rejoint New York où il est, pendant 4 ans, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, Kurt Waldheim, et simultanément directeur adjoint de la presse et des publications de l’ONU. Il conduit alors différentes missions de bons offices et de médiation. En 1975, il est nommé ambassadeur de France en Guinée, en poste jusqu’en 1979. Entre 1979 et 1983, André Lewin exerce au ministère des affaires étrangères les fonctions de directeur des Nations Unies et des Organisations internationales. Il est par la suite nommé ambassadeur de France en Inde de 1987 à 1991, puis en Autriche de 1991 à 1996, et enfin au Sénégal et en Gambie, entre 1996 et 1999.
Houphouët-Boigny, par Mamadou Diouf, historien sénégalais, directeur du département des études africaines à l’Université Columbia
Jeudi 17 novembre 2011, 18h30
Historien sénégalais, Mamadou Diouf dirige l’Institut d’Études Africaines à la School of International and Public Affairs de l’Université de Columbia (New York) aux Etats-Unis. Il est également Leitner Family Professeur d’Etudes Africaines au département de Middle East, South Asian and African Studies et d’Histoire au département d’Histoire de cette université.
Diplômé de l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne en 1981, il est enseignant-chercheur au département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop, à Dakar, de 1982 à 1991, et dirige également le département de recherche et de documentation du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) de 1991 à 1999. Depuis 2000, il enseigne aux Etats-Unis, tout d’abord à l’Université du Michigan, Ann Arbor (2000-2007), et depuis 2007 à l’Université de Columbia.
Ses recherches portent sur l’histoire politique, sociale, urbaine et intellectuelle de l’Afrique coloniale et post-coloniale.
> ACCES
L’entrée au musée s’effectue par les 206 et 218 rue de l’Université ou par les 27 ou 37 quai Branly, Paris 7e. Accès visiteurs handicapés par le 222 rue de l’Université.
L’accès au théâtre Claude Lévi-Strauss se fait par le hall d’entrée, niveau Jardin bas (JB : escalier ou ascenseur). Ouverture des salles : une demi-heure avant le début des manifestations. Jouxtant la salle
de spectacle et ouvrant sur le théâtre de verdure, le foyer du théâtre offre aux spectateurs un moment de détente convivial, une heure avant les manifestations.
Le traitement des morts en Afrique et en Mongolie
Jeudi 20 octobre 2011, 18h30
Avec Tobie Nathan, ethnopsychiatre et écrivain, et Grégory Delaplace, anthropologue spécialiste de la Mongolie
Tobie Nathan est né au Caire en 1948. Contraint de quitter l’Egypte, il vient en France où il obtient un doctorat en psychologie et un doctorat ès lettres et sciences humaines en 1983. Depuis 1986, il est professeur de psychologie clinique et pathologique à l’Université de Paris 8.
Il est le principal théoricien et promoteur de l’ethnopsychiatrie contemporaine et a créé la première consultation d’ethnopsychiatrie en France, en 1979, au service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Avicenne à Bobigny, consultation dont les principes ont été adaptés en France et à l’étranger. En 1993, il fonde le Centre Georges Devereux, Centre universitaire d’aide psychologique aux familles migrantes, au sein de l’UFR Psychologie, Pratiques cliniques et sociales de l’Université de Paris 8, centre qu’iel dirige de 1993 à 1999. De 1996 à 2000, il dirige l’UFR de Psychologie, pratiques cliniques et sociales de l’Université de Paris 8. De 2000 à 2003, il dirige l’Institut d’Enseignement à Distance (IED) de l’Université de Paris 8. Puis il quitte la France : en 2003 et 2004, il a dirigé le Bureau de l’Agence Universitaire de la Francophonie pour l’Afrique des Grands Lacs, à Bujumbura (Burundi), et est Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle à Conakry en Guinée entre 2009 et 2011.
Grégory Delaplace est anthropologue, chercheur associé à l’Université de Cambridge en Angleterre (Département d’anthropologie sociale) où il mène une recherche post-doctorale sur les morts et les « choses invisibles » en Mongolie contemporaine. Depuis 1999, ses enquêtes de terrain dans la capitale et le Nord-ouest du pays, auprès d’une population de pasteurs nomades, l’ont conduit à s’intéresser à des sujets aussi divers que la nouvelle pratique urbaine du feng shui, l’historiographie de la collectivisation et le rap mongol.
Sékou Touré, par André Lewin, ancien ambassadeur de France en Guinée, au Sénégal en Gambie
Jeudi 3 novembre 2011, 18h30
Né en 1934 en Allemagne, réfugié en France juste avant la guerre, André Lewin est diplômé de l’Institut d’Études Politiques et de l’ENA. Il choisit en 1961 une affectation au ministère des affaires étrangères, comme secrétaire des affaires étrangères au Quai d’Orsay. Administrateur à la sous-préfecture de Ghardaïa jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962, il travaille ensuite à la direction politique d’Asie-Océanie, puis dirige la section de coopération multilatérale du service de coopération technique. Entre 1967 et 1972, il travaille au côté du ministre André Bettencourt, en tant que conseiller technique puis chef de cabinet au ministère des Affaires étrangères, puis des Postes et Télécommunications, de l’Industrie et enfin du Plan et Aménagement du territoire.
En 1972, André Lewin rejoint New York où il est, pendant 4 ans, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, Kurt Waldheim, et simultanément directeur adjoint de la presse et des publications de l’ONU. Il conduit alors différentes missions de bons offices et de médiation. En 1975, il est nommé ambassadeur de France en Guinée, en poste jusqu’en 1979. Entre 1979 et 1983, André Lewin exerce au ministère des affaires étrangères les fonctions de directeur des Nations Unies et des Organisations internationales. Il est par la suite nommé ambassadeur de France en Inde de 1987 à 1991, puis en Autriche de 1991 à 1996, et enfin au Sénégal et en Gambie, entre 1996 et 1999.
Houphouët-Boigny, par Mamadou Diouf, historien sénégalais, directeur du département des études africaines à l’Université Columbia
Jeudi 17 novembre 2011, 18h30
Historien sénégalais, Mamadou Diouf dirige l’Institut d’Études Africaines à la School of International and Public Affairs de l’Université de Columbia (New York) aux Etats-Unis. Il est également Leitner Family Professeur d’Etudes Africaines au département de Middle East, South Asian and African Studies et d’Histoire au département d’Histoire de cette université.
Diplômé de l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne en 1981, il est enseignant-chercheur au département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop, à Dakar, de 1982 à 1991, et dirige également le département de recherche et de documentation du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) de 1991 à 1999. Depuis 2000, il enseigne aux Etats-Unis, tout d’abord à l’Université du Michigan, Ann Arbor (2000-2007), et depuis 2007 à l’Université de Columbia.
Ses recherches portent sur l’histoire politique, sociale, urbaine et intellectuelle de l’Afrique coloniale et post-coloniale.
> ACCES
L’entrée au musée s’effectue par les 206 et 218 rue de l’Université ou par les 27 ou 37 quai Branly, Paris 7e. Accès visiteurs handicapés par le 222 rue de l’Université.
L’accès au théâtre Claude Lévi-Strauss se fait par le hall d’entrée, niveau Jardin bas (JB : escalier ou ascenseur). Ouverture des salles : une demi-heure avant le début des manifestations. Jouxtant la salle
de spectacle et ouvrant sur le théâtre de verdure, le foyer du théâtre offre aux spectateurs un moment de détente convivial, une heure avant les manifestations.
Partager :