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Les Africains vont-ils inventer des arts appropriés de gouverner ?
Dans cette période de « démocratie » difficile et du maintien de régimes personnels et autoritaires, les Africains sont confrontés à l’exigence d’inventer des arts de gouverner adaptés, à partir de leurs histoires et de leurs cultures, …

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La CADE vous invite dans le cadre du cycle II, 2011-2012, consacré au thème : « La production du savoir et du savoir-faire » à la deuxième rencontre-débat sur :

« Les Africains vont-ils inventer des arts appropriés de gouverner ? »

Intervenants :
Dominique GENTIL, socio-économiste et Antoinette MONTAIGNE, conseillère municipale de la Mairie de Bussy Saint-Georges, déléguée à la Médiation juridique et sociale et à la Coopération décentralisée.

Animation : Yéra DEMBELE, président de la Fédération des Associations Franco-Africaines de Développement – FAFRAD et administrateur de la CADE.

Mercredi 14 mars 2012 de 17h45 à 19h45

École Nationale d’Administration (ENA)
amphithéâtre Parodi
2, avenue de l’Observatoire – Paris 6ème
(RER B : Luxembourg – Bus : 38 et 82 – arrêt Auguste Comte)

Dans cette période de « démocratie » difficile et du maintien de régimes personnels et autoritaires, les Africains sont confrontés à l’exigence d’inventer des arts de gouverner adaptés, à partir de leurs histoires et de leurs cultures, pour faire face à des problèmes nouveaux.

A partir des analyses et propositions, souvent contradictoires, de certains intellectuels africains (la réunion de la CADE du 11 janvier, Moussa Konaté, Achille Mbembé et le Réseau « Gouvernance en Afrique »), il semble possible d’établir quelques constats.

L’Afrique a des expériences historiques diversifiées d’art de gouverner ; ni la « démocratie » imposée ni la « démocratie » imitée, ne sont des solutions ; il faut inventer des formes spécifiques de la démocratie à partir des problèmes à résoudre et des cultures africaines ; l’Afrique ne doit pas cependant se considérer comme un cas unique, une exception. Elle peut aussi s’inspirer des exemples d’autres pays, s’ils sont efficaces.

A partir de ces constats, quatre points seront discutés :

– Faut-il conserver le terme de démocratie ou utiliser le terme plus général « d’arts de gouverner » ? Le pouvoir personnel a-t-il une certaine efficacité ?

– Les Etats actuels sont-ils légitimes, au regard des citoyens, par leur genèse, leur efficacité dans la sécurité et dans la qualité des services publics ?

– Qui doit participer au pouvoir, seulement les partis politiques ou d’autres forces légitimes ? Quel est l’impact des mouvements sociaux dans la conquête et l’exercice du pouvoir ?

– Comment améliorer les modalités de prise de décision (débats, consensus, élections) et de contrôle des pouvoirs ?
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