Exposition Hyacinthe Ouattara
Artiste-peintre plasticien Burkinabè
Exposition prolongée jusqu’au 7 avril.

Exposition
du 02 Mars au 07 Avril 2012
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Arts plastiques
Galerie Taa Ka Na – 8 rue de Coëtquen, 35000 Rennes – France
Entrée gratuite /du mardi au vendredi de 14h à 19h /samedi de 10h à 12h30 – 14h à 19h
Français
Hyacinthe Ouattara : à propos de sa peinture
Je suis arrivé à la peinture après avoir suivi des ateliers « dessin modèle vivant »…
Dans le fait de peindre, il y a pour moi un aspect libérateur et « thérapeutique ».
Peindre afin d’échapper à l’angoisse, l’anxiété, bref ! Aux tourments de la vie.
Du coup, je crée des personnages qui portent mes états d’âmes, développant un expressionnisme ancré sur des formes primitivistes, humaines, souvent fantomatiques.
Cette honnêteté qui me lie avec la toile m’amène à extérioriser mes sentiments les plus profonds.
Peindre avec toute cette pulsion qui vient de mon intérieur, peindre avec le cœur, pas forcément avec la technique.
Quand je la travaille, je ne sais jamais à quoi va ressembler une toile à la fin.
Ce qui m’intéresse, c’est ce côté inattendu, magique et universel d’une œuvre d’art que chacun ressent, vit et s’approprie comme il l’entend.
Mes toiles ont plusieurs dimensions, à chacun, avec son regard attentif, d’y puiser ce qu’il veut.
C’est pour ça qu’il est difficile pour moi d’expliquer une toile, parce que je trouve qu’il n’y a pas d’explications à donner, il faut juste s’approprier le résultat.
J’aimerais qu’on voit une œuvre comme étant le résultat de tout un processus, ou tout simplement comme un accouchement…
Cela pourrait se comparer aux neuf mois pendant lesquels une femme porte une grossesse et après vient un enfant. Pour moi c’est exactement la même chose que la création d’une œuvre. A travers les personnages narquois qui sortent souvent de mes toiles, je me vois comme un grand enfant qui s’amuse quand je peins. Mes toiles sont le reflet de moi-même, de mon passé, de mon enfance très difficile et de mon vécu actuel.
Je suis arrivé à la peinture après avoir suivi des ateliers « dessin modèle vivant »…
Dans le fait de peindre, il y a pour moi un aspect libérateur et « thérapeutique ».
Peindre afin d’échapper à l’angoisse, l’anxiété, bref ! Aux tourments de la vie.
Du coup, je crée des personnages qui portent mes états d’âmes, développant un expressionnisme ancré sur des formes primitivistes, humaines, souvent fantomatiques.
Cette honnêteté qui me lie avec la toile m’amène à extérioriser mes sentiments les plus profonds.
Peindre avec toute cette pulsion qui vient de mon intérieur, peindre avec le cœur, pas forcément avec la technique.
Quand je la travaille, je ne sais jamais à quoi va ressembler une toile à la fin.
Ce qui m’intéresse, c’est ce côté inattendu, magique et universel d’une œuvre d’art que chacun ressent, vit et s’approprie comme il l’entend.
Mes toiles ont plusieurs dimensions, à chacun, avec son regard attentif, d’y puiser ce qu’il veut.
C’est pour ça qu’il est difficile pour moi d’expliquer une toile, parce que je trouve qu’il n’y a pas d’explications à donner, il faut juste s’approprier le résultat.
J’aimerais qu’on voit une œuvre comme étant le résultat de tout un processus, ou tout simplement comme un accouchement…
Cela pourrait se comparer aux neuf mois pendant lesquels une femme porte une grossesse et après vient un enfant. Pour moi c’est exactement la même chose que la création d’une œuvre. A travers les personnages narquois qui sortent souvent de mes toiles, je me vois comme un grand enfant qui s’amuse quand je peins. Mes toiles sont le reflet de moi-même, de mon passé, de mon enfance très difficile et de mon vécu actuel.
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