Rêves de Fer
Scuptures de Nicolas Faivre d’Arcier

© Nicolas Faivre d’Arcier
Exposition
du 10 Avril au 08 Septembre 2012
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
La Maison de l’Afrique – 90, rue Bonaparte, 75006 Paris – France
Entrée libre, du lundi au samedi de 10 heures à 19 heures
Français
La Maison de l’Afrique, 90 rue Bonaparte, Paris 6ème présente :
Du 10 avril au 5 septembre 2012
« REVES DE FER »
Sculptures de Nicolas Faivre d’Arcier
Vernissage mardi 10 avril à partir de 19 heures
« Dans un soc de charrue se profile un visage pensif ; d’un abreuvoir à vaches naît un pélican débonnaire, un élément de chaudière devient un fier condor… Dans tous ces objets, jeté au rebut et voués à l’oubli, sommeille une sculpture en devenir. Leur beauté originelle demeure malgré l’érosion et leur vie antérieure transpire sous la rouille. Je sens en eux une présence qui m’attire et m’inspire : leur forme en suggère une autre, leur matière donne corps à des impressions et les stigmates mêmes de leur altération aiguisent mon imagination. Chaque pièce est une rencontre, chaque œuvre est une quête, une source d’étonnement et d’émotion différente. Cachés dans la ferraille, ces objets m’attendent et ne demandent qu’à renaître pour révéler leur sublime insignifiance ». Nicolas Faivre d’Arcier
Un catalogue des œuvres présentées est à votre disposition à La Maison de l’Afrique.
Sur Nicolas Faivre d’Arcier
Né en 1963 et ingénieur de formation, Nicolas Faivre d’Arcier (dit FAN) est un autodidacte de la sculpture. Il y a tout juste six ans, l’envie de créer des œuvres de métal est devenu un désir irrépressible, comme la révélation d’un talent ancré en lui depuis longtemps. Les résonances primitives de ses œuvres remontent à son enfance : elles sont l’empreinte laissée par un oncle, collectionneur et sculpteur à ses heures, qui l’a initié à la beauté brute des arts premiers, sources d’inspiration des artistes du XXème siècle.
Quel matériau, sinon le métal, peut mieux incarner cette alchimie entre primitivisme et modernité ? Fasciné par les multiples aspects que peut revêtir le métal sous l’effet de la corrosion, FAN a l’âme d’un récupérateur, d’un chasseur de trésors. C’est donc en décharge que son œil et son pouvoir imaginaire trouvent la matière première de ses sculptures : les restes d’un savoir-faire artisanal oublié, voué à disparaître et auquel il donne une seconde vie. Enfouis dans un magma de ferraille, pièces industrielles, outils agricoles, objets déformés et érodés par le temps, tous condamnés à l’inutilité par la société du jetable, sont, pour lui, autant d’invitations à la création. Les objets l’appellent, l’inspirent, lui apparaissent comme des sculptures en devenir. Il sent en eux un vécu, une présence qui ne demande qu’à ressurgir et qui prend soudain corps sous une forme inattendue.
De cette combinaison d’éléments épars, qui s’épousent et prennent sens ensemble, jaillit une impression d’évidence, comme si tous ces vestiges au passé utilitaire avaient toujours été voués à connaître une destinée artistique. Ainsi, des objets anodins et familiers se métamorphosent en visage, en silhouette humaine ou animale, en présence ou en mouvement. Chaque pièce est une rencontre, chaque œuvre est une quête, une source d’étonnement et d’émotion différente.
Les sculptures de FAN interpellent, envoûtent, dérangent ou intriguent. Entre l’abstrait et le figuratif, l’étrange et le familier, elles tirent leur force de leur apparente simplicité. Elles s’imposent à notre regard, non pas comme le résultat artificiel d’un assemblage, mais comme des sculptures à part entière, chargées d’un passé et d’histoires en devenir. Regardez-les et laissez-vous porter par ce qu’elles vous racontent.
Du 10 avril au 5 septembre 2012
« REVES DE FER »
Sculptures de Nicolas Faivre d’Arcier
Vernissage mardi 10 avril à partir de 19 heures
« Dans un soc de charrue se profile un visage pensif ; d’un abreuvoir à vaches naît un pélican débonnaire, un élément de chaudière devient un fier condor… Dans tous ces objets, jeté au rebut et voués à l’oubli, sommeille une sculpture en devenir. Leur beauté originelle demeure malgré l’érosion et leur vie antérieure transpire sous la rouille. Je sens en eux une présence qui m’attire et m’inspire : leur forme en suggère une autre, leur matière donne corps à des impressions et les stigmates mêmes de leur altération aiguisent mon imagination. Chaque pièce est une rencontre, chaque œuvre est une quête, une source d’étonnement et d’émotion différente. Cachés dans la ferraille, ces objets m’attendent et ne demandent qu’à renaître pour révéler leur sublime insignifiance ». Nicolas Faivre d’Arcier
Un catalogue des œuvres présentées est à votre disposition à La Maison de l’Afrique.
Sur Nicolas Faivre d’Arcier
Né en 1963 et ingénieur de formation, Nicolas Faivre d’Arcier (dit FAN) est un autodidacte de la sculpture. Il y a tout juste six ans, l’envie de créer des œuvres de métal est devenu un désir irrépressible, comme la révélation d’un talent ancré en lui depuis longtemps. Les résonances primitives de ses œuvres remontent à son enfance : elles sont l’empreinte laissée par un oncle, collectionneur et sculpteur à ses heures, qui l’a initié à la beauté brute des arts premiers, sources d’inspiration des artistes du XXème siècle.
Quel matériau, sinon le métal, peut mieux incarner cette alchimie entre primitivisme et modernité ? Fasciné par les multiples aspects que peut revêtir le métal sous l’effet de la corrosion, FAN a l’âme d’un récupérateur, d’un chasseur de trésors. C’est donc en décharge que son œil et son pouvoir imaginaire trouvent la matière première de ses sculptures : les restes d’un savoir-faire artisanal oublié, voué à disparaître et auquel il donne une seconde vie. Enfouis dans un magma de ferraille, pièces industrielles, outils agricoles, objets déformés et érodés par le temps, tous condamnés à l’inutilité par la société du jetable, sont, pour lui, autant d’invitations à la création. Les objets l’appellent, l’inspirent, lui apparaissent comme des sculptures en devenir. Il sent en eux un vécu, une présence qui ne demande qu’à ressurgir et qui prend soudain corps sous une forme inattendue.
De cette combinaison d’éléments épars, qui s’épousent et prennent sens ensemble, jaillit une impression d’évidence, comme si tous ces vestiges au passé utilitaire avaient toujours été voués à connaître une destinée artistique. Ainsi, des objets anodins et familiers se métamorphosent en visage, en silhouette humaine ou animale, en présence ou en mouvement. Chaque pièce est une rencontre, chaque œuvre est une quête, une source d’étonnement et d’émotion différente.
Les sculptures de FAN interpellent, envoûtent, dérangent ou intriguent. Entre l’abstrait et le figuratif, l’étrange et le familier, elles tirent leur force de leur apparente simplicité. Elles s’imposent à notre regard, non pas comme le résultat artificiel d’un assemblage, mais comme des sculptures à part entière, chargées d’un passé et d’histoires en devenir. Regardez-les et laissez-vous porter par ce qu’elles vous racontent.
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