Événements

Les rencontres chorégraphiques de Yaoundé dénommées « Corps é gestes » se rendent à leur 4ème édition cette année. Elles seront meublées comme les années antérieures par une série de spectacles, ateliers, conférences, formations, animations débats et exposition- projection. Avec en plus une caravane qui fera le tour de la ville qui, d’après la promotrice des rencontres, Annie Tchawack, permettra d’alerter les populations sur la tenue d’un évènement culturel dans la ville. Surtout en au moment où la politique a pris le dessus sur toutes les autres activités. Le festival qui est un évènement d’envergure internationale verra la participation de 7 pays dont le Cameroun, la République Centrafricaine, le Rwanda, le Gabon, le Danemark et le Nigeria avec au total 9 compagnies de danses en compétition. Durant ces trois jours, il sera question pour les différentes compagnies de s’affronter. Le gagnant pourra ensuite participer à d’autres festivals internationaux.

Même si les rencontres chorégraphiques « Corps é gestes » sont à leur 4ème édition, la promotrice certifie que le parcours n’a pas été bien facile entre recherche de financements et organisation. Elle explique que « cette année encore, nous attendons les financements et ce n’est vraiment pas facile, n’eût été l’aide du CCF qui offre l’espace, l’Organisation Internationale de la Francophonie s’occupe du déplacement des festivaliers et l’apport de certains mécènes et sponsors. » « Et le ministère de la Culture reste encore insensible », affirme Annie Tchawak. Les spectacles se tiendront au Centre culturel Français (Ccf) et le village du festival sera le centre culturel Hell. Les prix d’entrée sont fixés à 2000 et 3000 Fcfa. Créations Créées en 2007, les Rencontres chorégraphiques de Yaoundé sont organisées dans le but d’encourager la créativité et de permettre une grande visibilité des créations chorégraphiques de danse contemporaine du Cameroun. Tout en faisant de ce pays une plateforme d’expression chorégraphique d’Afrique centrale.

L’objectif principal reste cependant de contribuer à la formation des secteurs liés à la danse, encourager la créativité artistique des danseurs camerounais et étrangers à travers une compétition. Mais surtout donner aux jeunes compagnies camerounaises les moyens ainsi que des outils nécessaires leur permettant de se comparer aux compagnies professionnelles d’autres pays.